Kassem appelle le gouvernement libanais à revenir sur sa décision d'interdire les vols en provenance d'Iran et dénonce l'attaque contre la Finul | En direct

Liban

Le Premier ministre Nawaf Salam a mené une série de contacts dans la journée afin de mobiliser un large soutien à la position libanaise concernant le cessez-le-feu avec Israël, qui consiste à réclamer un retrait total de l'armée israélienne de son territoire à la date convenue.

M. Salam a dans ce cadre contacté le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar Mohammad ben Abdel Rahmane ben Jassim Al Thani, le Premier ministre égyptien Moustapha Madbouli, le Premier ministre jordanien Jaafar Hassan, le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ben Farhane Al Saoud et le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf, qui représente les États arabes au Conseil de sécurité.

Liban

L'Américano-libanais Massad Boulos, père d'un des gendres de Donald Trump, nommé en décembre comme conseiller pour le Moyen-Orient a déclaré à la MTV que l'administration américaine s'efforce d'empêcher que des fonds parviennent au Hezbollah, que ce soit par l'intermédiaire de l'Iran ou d'autres pays.

Liban-Sud 

Des contacts sont en cours entre l'armée libanaise, la Croix rouge libanaise et la Finul pour permettre aux secouristes d'aller récupérer la dépouille de Khadijé Atoui, la Libanaise qui a été tuée dans la journée par balles par l'armée israélienne, après être entrée à Houla (Marjeyoun), selon notre correspondant. 

La municipalité de Houla a de son côté appelé toutes les parties à agir rapidement pour évacuer les citoyens encore coincés dans la localité. 

Affaire de l'avion iranien

Le directeur de l'Aviation civile au Liban a affirmé à l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle) que les vols en provenance d'Irak arrivaient de façon normale à l'Aéroport internationale de Beyrouth, démentant toute interdiction de ces liaisons aériennes.

Liban 

Selon les dernières informations disponibles, trois frappes israéliennes ont visé la Békaa au début du discours du chef du Hezbollah : à Hrabta, sur le lieu-dit de Wadi Ziné à Boudaï, et sur les hauteurs de ce village, dans le caza de Baalbeck. Aucune information n'était immédiatement disponible concernant des victimes. 

L'armée israélienne a revendiqué, dans une publication de son porte-parole arabophone Avichay Adraee sur les réseaux sociaux, des "frappes de précision sur plusieurs sites militaires au Liban qui contenaient des RPG et des armes". "Des activités du Hezbollah avaient été détectées" sur ces sites visés en violation de l'accord de cessez-le-feu, selon l'armée israélienne.

Naïm Kassem, concernant les funérailles de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine le 23 : Les funérailles seront exceptionnelles, à la hauteur de ces deux figures exceptionnelles. Nous appelons à ne pas tirer en l'air et agir de façon à compromettre l'événement. Des personnalités de haut rang des pays arabes et musulmans et de toutes les confessions seront présentes. 

Naïm Kassem, concernant l'agression d'un convoi de la Force intérimaire de l'ONU au Liban vendredi, dans la banlieue sud de Beyrouth : Le Hezbollah rejette les attaques contre la Finul. 

Naïm Kassem, commentant l'affaire de l'avion iranien interdit à l'aéroport de Beyrouth : Le Premier ministre (Nawaf Salam, ndlr) a pris la décision d'empêcher à l'avion d'atterrir sous prétexte de garantir la sécurité de l'aviation et des civils. Mais il s'agit de la mise en application d'une décision israélienne.

Je demande au gouvernement libanais de revenir sur sa décision d'interdire les vols iraniens et d'exprimer une prise de position qui respecte la souveraineté libanaise.

Naïm Kassem : Je propose au gouvernement de procéder aux nominations dans l'administration publique sur base de concours, pour choisir les personnes les plus compétentes, loin de la politique des quotas entre les différentes parties. 

Nous sommes prêts à coopérer et assurer que les réformes nécessaires sont menées. 

Naïm Kassem : Nous ne laisserons personne dans les abris pour déplacés, sans maison rénovée ou reconstruite. Si dieu le veut, les maisons seront encore plus belles qu'avant. 

Naïm Kassem : Ce qu'Israël a détruit, il l'a détruit dans l'Etat libanais, et c'est donc ce dernier qui est responsable d'oeuvrer à la reconstruction. 

Le 18 février (délai d'expiration de la période d'application des modalités du cessez-le-feu), Israël doit se retirer complètement du territoire libanais. Il n'y a aucune excuse qui pourrait lui permettre de rester. Dans ce contexte, l'Etat libanais ne doit pas accepter que l'armée israélienne reste, que ce soit en cinq points stratégiques ou ailleurs. La position de l'Etat libanais doit être ferme et décisive.

Naïm Kassem sur les changements politiques au Liban : Nous avons tout fait pour maintenir les institutions à flot et tout le monde peut témoigner que c'est le tandem qui a permis de mener à bien l'élection présidentielle. Nous sommes satisfaits de la formation du gouvernement. 

Naïm Kassem : Nous condamnons et rejetons tout déplacement des Palestiniens dans la région. Le "plan" américain est un danger pour tous, notamment les pays arabes et musulmans. Ces derniers doivent rejeter tout déplacement des Palestiniens et nous sommes prêts, en tant que Hezbollah, à contribuer si les pays arabes ont un plan alternatif pour rejeter le déplacement des Palestiniens.

Naïm Kassem : Les déclarations du président américain Donald Trump sur la question palestinienne sont très dangereuses, qui veulent en finir avec la Palestine et son peuple. Il s'agit d'un processus d'extermination politique, après l'incapacité de Benjamin Netanyahu et de l'Amérique à exterminer la résistance. 

Donald Trump a proposé un "plan" pour Gaza, qui a été décrié dans le monde entier, et veut notamment le déplacement en Egypte, en Jordanie et Arabie saoudite de 2,4 millions de Gazaouis. 

Naïm Kassem : Nous ne nous rendons pas et ne nous laissons pas vaincre. L'avantage des commandants tombés en martyr est qu'ils mêlent la dimension morale de la foi avec la dimension militaire. 

Naïm Kassem a également salué la mémoire de Imad Moughniyé, commandant du Hezbollah tué en février 2008 près de Damas, dans un attentat à la voiture piégée. 

"Le jihad contre l'ennemi israélien était une priorité pour les commandants martyrs", a déclaré le chef du Hezbollah. 

Liban

Selon notre correspondante dans la Békaa, deux frappes israéliennes ont visé cette région pendant le discours de Naïm Kassem : la première sur Hrabta et la seconde sur les hauteurs de Boudaï, deux localités du caza de Baalbeck. 

Naïm Kassem parle des anciens commandants et chefs du Hezbollah Ragheb Harb, assassiné en février 1984, et Abbas Moussaoui, qui a dirigé le Hezbollah entre 1991 et 1992, avant d'être tué par Israël en 1992.

Liban

La frappe sur la Békaa a visé les hauteurs de Boudaï, selon notre correspondante.

Liban

L'aviation israélienne a mené une frappe sur le nord de la Békaa, selon les informations de notre correspondante Sarah Abdallah.

Rendant hommage au "peuple libanais" à l'occasion des 20 ans de la mort de Rafic Hariri, Naïm Kassem a appelé à "faire du sang des martyrs une source de force pour le Liban". 

En plus de cette commémoration, Naïm Kassem a évoqué, en introduction de son discours, la commémoration, tous les 11 février de la révolution islamique en Iran, et le 20e anniversaire de l'attentat qui a tué l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le 14 février 2005.

Trois membres du Hezbollah, Salime Ayache, Habib Merhi et Hussein Oneïssi, ont été condamnés par contumace à la prison à perpétuité par le Tribunal spécial pour le Liban, un tribunal pénal international, en 2021 et 2022.

Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, entame son discours, prononcé à l'occasion de la "commémoration annuelle des commandants-martyrs" du parti. 

Liban-Sud

L'armée israélienne a également dynamité une maison de la périphérie de Labbouné, dans le caza de Tyr, dans le secteur ouest de la frontière, selon notre correspondant.

Liban-Sud

L'armée israélienne a fait exploser plusieurs bâtiments à Meis el-Jabal, dans le caza de Marjeyoun, selon les informations de notre correspondant. 

Liban-Sud

Après les tirs ayant visé des habitants de Houla entrés dans le village en début de journée, qui ont fait un mort au moins, et l'enlèvement par l'armée israélienne de plusieurs Libanais, dont deux ambulanciers, l'armée libanaise se prépare à se déployer dans la localité, selon des informations de l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). Elle est postée aux entrées du village ave plusieurs véhicules de la Défense civile libanaise, qui sera chargée d'évacuer le corps de la femme tuée plus tôt dans la journée ainsi que des blessés. 

Liban-Sud

Le ministère libanais de la Santé a fermement condamné l'enlèvement par l'armée israélienne de deux ambulanciers des "Scouts de la mission islamique", l'organe de secours du mouvement Amal (allié du Hezbollah) à Houla. Ces deux secouristes ont été "emmenés vers une destination inconnue, alors qu'ils accomplissaient leur devoir humanitaire en évacuant les blessés de Houla", a indiqué le ministère dans un communiqué, dénonçant une "violation flagrante des lois internationales et humanitaires". Le ministère a réclamé une "libération immédiate" de ces deux hommes. 

Liban-Sud

Le syndicat des photographes de presse au Liban a condamné les tirs israéliens contre des photographes et journalistes, après qu'un journaliste libanais a été blessé à Houla plus tôt dans la journée. Dans un communiqué, le syndicat a souligné que le journaliste Mohammad Zenati avait été "blessé après avoi trébuché alors qu'il tentait de s'éloigner" de tirs en sa direction. de la cible directe.

Liban-Sud

Des tirs d'artillerie israéliens ont visé une zone inhabitée entre Meis el-Jabal et Houla (caza de Marjeyoun), selon notre correspondant dans le sud.

Liban-Sud 

L'une des personnes enlevées par l'armée israélienne plus tôt dans la journée à Houla (caza de Marjeyoun) est un secouriste qui travaille avec l'association de scouts d'al Rissala, affiliée au mouvement Amal, selon notre correspondant dans le sud.

Israël

Le gouvernement israélien a confirmé la nomination d'Eyal Zamir au poste de chef de l'État-Major, à la place de Herzi Halevi, selon le Haaretz. Il prendra donc ses fonctions le 6 mars, comme annoncé précédemment. Cette validation, qui était attendue, est la dernière étape de la procédure de désignation entamée après la démission de Herzi Halevi fin janvier.

➡️ Pour en savoir plus sur son remplaçant, lisez l'article d'Amélie Zaccour

Liban-Sud

L'armée israélienne a provoqué une importante explosion entre Kfar Hamam et Hebariyé (caza de Hasbaya), selon notre correspondant. Elle a aussi  démoli une maison sur la route entre Kfarchouba et Chebaa (Hasbaya).

Israël/États-Unis

Après sa réunion avec le Premier ministre israélien, le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'est entretenu dimanche avec le président Isaac Herzog, affirmant que le président Trump était "profondément attaché à l'objectif du retour de chaque otage chez lui", selon le Haaretz.

"Cela reste une priorité absolue", a-t-il poursuivi.

Liban

L'armée libanaise a réagi aux accusations lancées à son encontre concernant les échauffourées lors de la manifestation de samedi du Hezbollah, qui a bloqué la route de l'aéroport de Beyrouth. Elle a ainsi affirmé que la troupe avait communiqué avec les organisateurs en amont, mais que la situation a évolué de manière inattendue et délétère sur le terrain.

"Le commandement de l'armée confirme qu'une coordination préalable a été effectuée avec les organisateurs du sit-in concernant l'engagement à exprimer pacifiquement l'opinion et à ne pas bloquer la route menant à l'aéroport. Cependant, un certain nombre de manifestants ont ensuite bloqué la route et attaqué les unités militaires chargées du maintien de la sécurité et leurs véhicules, ce qui a entraîné 23 soldats, dont 3 officiers, souffrant de diverses blessures, obligeant ces unités à intervenir pour empêcher l'attaque contre leur personnel et pour rouvrir la route", a déclaré l'armée sur X.

Elle a ajouté : "L'intervention de l'armée s'est faite en application de la décision de l'autorité politique afin d'empêcher le blocage des routes et les empiètements sur les propriétés publiques et privées, d'assurer le fonctionnement des services publics et de préserver la sécurité des voyageurs, afin de maintenir la sécurité et la stabilité."

Liban/Iran

L'agence de presse nationale iranienne a indiqué que le Liban avait informé l'Iran que les vols iraniens à destination de Beyrouth sont suspendus jusqu'au 18 février, une information qui circule depuis plusieurs jours

Liban-Sud

Selon notre correspondant dans le Sud, un journaliste qui faisait partie de ceux qui sont entrés dans le village de Houla (caza de Marjeyoun) plus tôt dans la journée a été blessé après avoir trébuché alors qu'il échappait à des tirs israéliens.

Selon les premières informations, il aurait été touché par une balle, mais cela s'est avéré faux.

Liban

Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, doit s'exprimer aujourd'hui à 18h30, selon une annonce faite samedi sur la chaîne du parti, al-Manar.

Israël/États-Unis

L'État libanais devrait "s'attaquer au Hezbollah et le désarmer", a de nouveau déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio en Israël.

Israël "finira le travail" pour contrer la menace de l'Iran, avec le soutien des États-Unis, a affirmé de son côté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors du même point de presse.

"Au cours des 16 derniers mois, Israël a porté un coup sévère à l'Iran pour son recours au terrorisme, sous la direction appuyée du président (Donald) Trump, et avec votre soutien indéfectible, je n'ai aucun doute sur le fait que nous pouvons et nous allons finir le travail", a déclaré M. Netanyahu aux côtés de M. Rubio. Il a ajouté qu'"Israël et les États-Unis se tiennent côte à côte pour contrer la menace de l'Iran".

Liban-Sud

Mortada Hassan Mehanna, policier municipal, a été enlevé par des soldats israéliens, selon des sources sécuritaires contactées par notre correspondant. Il s'était rendu pour vérifier l'état de sa maison dans le quartier d'Aqaba, en périphérie de la ville de Maroun al-Ras (caza de Bint Jbeil), lorsqu'il a été surpris de voir des soldats israéliens à l'intérieur.

Des contacts sont en cours, par l'intermédiaire de la Finul, pour tenter d'obtenir sa libération.

Liban

Dans une interview radiophonique, l'ancien chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a déclaré que  "l'équation précédente au Liban a changé en raison des circonstances politiques et militaires ainsi que de l'agression israélienne". Il a affirmé que "la présence de milices militaires au Liban appartient désormais au passé », ajoutant qu'il ne souhaitait pas voir un groupe de Libanais devenir "un outil entre les mains de l'Iran".

Bien que M. Joumblatt ait souligné qu'un accord existait sur la mise en œuvre des résolutions internationales, il a affirmé qu'Israël ne se contentait pas de ces résolutions et les violait toutes. Malgré cela, il a dit avoir de grands espoirs pour le gouvernement et la nouvelle ère.

En réponse à une question, M. Joumblatt a exclu une confrontation au sein du gouvernement, estimant que "le principal dossier devant le cabinet est celui des réformes exigées par le Fonds monétaire international, des procès retardés dans l'affaire de l'explosion du port et de la mise en œuvre de la résolution 1701 de l'ONU".

Israël/États-Unis

Lors de la rencontre entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le secrétaire d'État américain Marco Rubio, ce dernier a déclaré que les deux pays doivent faire "front commun" face à l'Iran. Benjamin Netanyahu a pour sa part menacé qu'Israël ouvrira les "portes de l'enfer" à Gaza si tous les otages ne sont pas libérés et "agir" pour faire face aux menaces à la frontière syrienne", rapporte l'AFP.

Liban/Israël

Israël va faire "ce qu'il a à faire" pour que le cessez-le-feu au Liban soit respecté, a déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, à Jérusalem.

"Le Hezbollah doit être désarmé, et Israël préférerait que l'armée libanaise s'en charge, mais personne ne doit douter qu'Israël fera ce qu'il a à faire pour que l'accord de cessez-le-feu soit respecté et pour défendre notre sécurité", a déclaré M. Netanyahu, ajoutant que la récente attaque d'un convoi de l'ONU à Beyrouth n'était "pas encourageante".

Liban-Sud 

L'armée libanaise a appelé les citoyens à ne pas se rendre dans les localités du sud où la troupe n'a pas encore été déployée. Les habitants "doivent se conformer aux instructions des unités militaires déployées afin de préserver leur sécurité et d'éviter la perte de vies innocentes en raison du danger des munitions non explosées laissées par l'ennemi israélien ainsi que de la présence possible de forces ennemies dans ces zones", a déclaré la troupe sur X.

Liban-Sud 

Une femme a été tuée et trois personnes ont été blessées après que les forces israéliennes aient ouvert le feu sur des habitants de Houla (caza de Marjeyoun).

Firas, une personne qui est entrée dans Houla avec d'autres résidents plus tôt dans la journée, a déclaré que lorsque les résidents ont atteint le centre du village, ils ont été surpris par des tirs israéliens soudains qui les visaient. "Les Israéliens nous ont donné l'illusion qu'ils avaient évacué la localité", a-t-il déclaré. Firas a enfin déclaré que les habitants s'étaient repliés derrière la barrière de sable sous une pluie de balles.

Israël/Gaza

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dit avoir discuté avec le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio de la "vision audacieuse" de Trump pour l'avenir de Gaza, rapporte l'AFP. Il a également affirmé qu'Israël et le président Trump ont une "stratégie commune" sur Gaza.

L'Iran est la principale source "d'instabilité" dans la région, a affirmé de son côté Marco Rubio.

Liban-Sud 

Un habitant de Houla a été grièvement blessé après que les forces israéliennes ont ouvert le feu, rapporte notre correspondant.

Palestine

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, a déclaré dimanche au président du Congrès juif mondial, Ronald Lauder, en visite au Caire, que la création d'un État palestinien était "la seule garantie" d'une paix durable au Moyen-Orient.

Dans un entretien avec M. Lauder, le président égyptien a insisté sur l'importance d'entamer la reconstruction de la bande de Gaza, ravagée par 15 mois de guerre, "sans déplacer ses habitants", selon un communiqué de son bureau.

Les pays arabes se démènent actuellement pour trouver une alternative au plan lancé par le président américain Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza pour en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient".

Le plan, rejeté par le monde arabe et nombre de dirigeants occidentaux, prévoit le déplacement des 2,4 millions de Gazaouis, essentiellement en Égypte et Jordanie.

Selon le communiqué de la présidence égyptienne, M. Lauder a salué les "efforts sérieux" de l'Égypte pour rétablir la stabilité dans la région.

Il a également déclaré attendre avec impatience la proposition égypto-arabe sur Gaza, ajoutant que la paix ne pourrait être obtenue que par une solution à deux États, soit un Etat palestinien indépendant au côté d'Israël.

Liban-Sud

Après le retour des habitants de Houla (caza de Marjeyoun) dans leur village, les forces israéliennes, toujours stationnées dans la zone de Marj, ont ouvert le feu sur eux et enlevé quatre personnes, a déclaré le maire de Houla, Chakib Koteich, à notre correspondant dans le sud, Mountasser Abdallah.

Malgré les apparences, les soldats israéliens ne s'étaient pas retirés du village, mais étaient postés à un autre endroit, entre Houla et Meis el-Jabal, et non à l'entrée empruntée par les habitants qui y sont entrés.

Les habitants de Houla ont commencé à recherchr des corps sous les décombres directement après leur entrée dans leur village, a encore rapporté notre correspondant.

Liban-Sud

L'armée israélienne est toujours stationnée devant la mosquée de l'Imam el-Mahdi dans la zone de Mufailha et dans le Wadi Kroum el-Attaq, à l'ouest du village de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), selon notre correspondant dans le sud.

Par ailleurs, le moukhtar de Markaba (Marjeyoun), Hisham Zaraket, a déclaré à notre correspondant que les habitants et l'armée libanaise avaient atteint le nord du village après que l'armée ait enlevé une barrière de sable. Il a ajouté qu'ils attendent actuellement que l'armée israélienne se retire du village pour y entrer.

Liban-Sud

Le corps d'une personne a déjà été retrouvé sous les décombres dans le village de Houla, ont indiqué des secouristes à notre correspondant dans le sud. 

Les ambulanciers récupèrent régulièrement des corps de personnes tuées pendant la guerre.

Liban-Sud

L'un des habitants qui est entré à Houla (caza de Marjeyoun) a déclaré que la localité était complètement dévastée, selon notre correspondant.

"Il n'y a plus de points de repère pour reconnaître les quartiers", a-t-il déclaré. "Il est difficile de se repérer. Tout a changé, il n'y a plus que des décombres. Il n'y a plus de routes, juste des gravats sur des gravats", a-t-il ajouté.

Liban-Sud

Le groupe de jeunes habitants de Houla qui ont franchi à pied le poste de contrôle de l'armée libanaise et le talus installé par l'armée israélienne à l'entrée de la localité se trouvent actuellement dans son centre, a affirmé le président de la municipalité, Chakib Koteich, à notre correspondant dans le sud, Mountasser Abdallah. Il ajoute que les résidents ont affirmé que les soldats israéliens n'étaient pas présents dans la localité, et qu'il n'y avait aucun véhicule militaire.

M. Koteich a ainsi affirmé qu'il n'avait pas encore été informé par les autorités compétentes et de la troupe libanaise du retrait de l'armée israélienne de la localité. "Nous attendons que les autorités compétentes nous informent de ce que nous allons faire et nous communiquerons officiellement les informations aux habitants", a conclu M. Koteich.

Liban

Le parti Kataëb a répondu au communiqué du Hezbollah publié dans la matinée, qui avait assimilé la mobilisation des militants du parti de l'Armée face aux manifestations de samedi sur la route de l'aéroport international de Beyrouth à une "manœuvre suspecte visant à monter l'armée libanaise contre le peuple".

Le parti chrétien d'opposition dirigé par Samy Gemayel a ainsi considéré que "le Hezbollah s'obstine à affronter les Libanais, d'abord en les terrorisant, en bloquant les routes, en attaquant les forces de sécurité légitimes et même en attaquant la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, avant de défier les institutions et de chercher à les faire tomber, dans une dangereuse tentative de rétablir des équations qui ont été irrévocablement effacées" du spectre politique et sécuritaire libanais.

Il a aussi considéré "que ce que fait le Hezbollah envoie un message très négatif" et a condamné les événements survenus dans le sillage de l'affaire de l'avion iranien qui a été interdit d'atterrir à Beyrouth. Il s'est également interrogé sur la position contradictoire prise par Wafic Safa, le chef de l'unité de liaison du Hezbollah, jugeant que "personne n'était dupe".

"Après tous les malheurs, la destruction, la mort et l'occupation qu'il a apportés au Liban, on supposait que le Hezbollah comprendrait qu'il ne peut pas renier les engagements qu'il a acceptés dans l'accord de cessez-le-feu, et nous ne lui permettrons pas non plus d'entraver la marche de la nouvelle ère et le début du travail du gouvernement, car les Libanais ne compromettront pas leur sécurité et leur stabilité sous quelque prétexte que ce soit", ont encore écrit les Kataëb. Ils ont enifn leur soutien à l'armée libanaise, à la présidence libanaise et au nouveau gouvernement formé par Nawaf Salam il y a plus d'une semaine.

Israël

Le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi, s'envolera ce soir pour une visite officielle aux États-Unis, qui se déroulera du 17 au 20 février. Durant cette visite, il rencontrera le président américain, les chefs d'état-major interarmées, le commandant du Commandement central (CENTCOM) et des hauts responsables militaires américains, a rapporté le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur X.

L'armée israélienne a déclaré que la visite porterait sur les questions stratégiques et opérationnelles en cours et sur les possibilités de développement de la coopération entre les deux pays. Le chef d'état-major adjoint Amir Baram remplacera Halevi pendant son absence.

Herzi Halevi a été remplacé par Eyal Zamir, qui prendra ses fonctions le 6 mars prochain.

Liban

Selon notre correspondant Sarah Abdallah, des avions de guerre israéliens ont survolé à basse altitude la Békaa.

Photo prise par les habitants de Houla et relayée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Liban-Sud

Des dizaines d'habitants de Houla se sont dirigés vers cette localité du caza de Marjeyoun après avoir contourné le poste de contrôle de l'armée libanaise et les talus placés par l'armée israélienne au milieu de la route, ont rapporté des témoins locaux à notre correspondant. Ils n'ont pour l'instant pas fait état de la présence de l'armée israélienne dans le village.

Liban-Sud

Vingt Israéliens ultra-orthodoxes ont franchi la frontière avec le Liban, et plusieurs d'entre eux ont été arrêtés, a rapporté Haaretz, citant la police israélienne. Le quotidien israélien Ynet a également relayé l'information.

Franchir la frontière libanaise est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à quatre ans de prison en Israël.

➡️ Un épisode similaire avait fait la Une de l'actualité en décembre dernier.

Gaza 

L'armée israélienne a indiqué dimanche avoir mené une frappe aérienne qui a touché "plusieurs individus armés" dans la bande de Gaza, peu avant une déclaration du Hamas selon laquelle une frappe aérienne israélienne a coûté la vie à deux policiers.

Dimanche, "plusieurs individus armés se dirigeant vers les troupes (israéliennes) dans le sud de la bande de Gaza ont été frappés par un avion (de l'armée de l'air israélienne)", a déclaré l'armée dans un communiqué.

Liban

Le Hezbollah a déclaré que les manifestants ont été surpris samedi lorsque certains "membres de l'armée libanaise ont tiré des gaz lacrymogènes sur eux, dans un acte répréhensible qui constitue une agression injustifiée contre des citoyens pacifiques", dans un communiqué.

Samedi, le parti pro-iranien a organisé une manifestation pour dénoncer "l'ingérence flagrante d'Israël dans les affaires libanaises et la violation de la souveraineté nationale" sur l'ancienne route de l'aéroport.

Il a également estimé que les tirs de gaz lacrymogènes effectués par l'armée libanaise au cours de la manifestation étaient "une tentative suspecte d'impliquer l'armée dans une confrontation avec son propre peuple".

Le Hezbollah a appelé le commandement de l'armée à ouvrir une "enquête urgente sur cette attaque condamnable et à prendre les mesures appropriées pour préserver le rôle de l'institution militaire dans la protection de la stabilité et de la paix civile".

Le Hezbollah a également appelé le gouvernement libanais à assumer ses "pleines responsabilités dans la protection des manifestants pacifiques et de leur droit à exprimer leurs positions et leurs revendications" et lui a demandé de "revenir sur sa décision d'empêcher les avions iraniens d'atterrir à l'aéroport de Beyrouth et de prendre des mesures sérieuses pour empêcher l'ennemi israélien d'imposer ses diktats et d'empiéter sur la souveraineté nationale".

Enfin, le Hezbollah a condamné l'incident survenu avant-hier contre la force onusienne à proximité de l'aéroport international Rafic Hariri et a souligné qu'il rejetait tout "ciblage de la FINUL, ainsi que toute atteinte aux biens publics et privés".

Israël

Le secrétaire d'État américain Rubio entame sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, selon l'AFP.

Gaza

Trois policiers palestiniens ont été tués lors d'une frappe israélienne près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon Al Jazeera. Le ministère de l'intérieur de Gaza, contrôlé par le Hamas, a d'abord fait état de deux morts, mais l'un d'entre eux a succombé à ses blessures plus tard. Le ministère a également déclaré que les victimes étaient en train de recevoir de l'aide humanitaire lorsque la frappe a eu lieu.

Le Haaretz a rapporté, en citant les médias palestiniens, que la frappe avait été effectuée par un drone israélien.

Liban

Le gouvernement Salam est en place depuis seulement une semaine et doit déjà gérer sa première crise de grande envergure. Les nouveaux ministres ont à peine eu le temps de constater à quel point l’État et son administration sont en état de déliquescence et combien il sera difficile de le remettre sur les rails alors que les caisses sont vides, qu’ils sont déjà contraints d’éteindre un feu qui menace de se répandre et de les dévorer sur son passage.

➡️ Lisez la suite de l'analyse d'Anthony Samrani ici

Israël

Une cargaison d'armes lourdes américaines est arrivée en Israël dans la nuit, a indiqué le ministère israélien de la Défense Israel Katz dimanche, alors que le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, est en visite à Jérusalem où il doit s'entretenir avec les dirigeants israéliens.

"Une cargaison de bombes lourdes récemment mise à disposition par le gouvernement américain a été reçue et déchargée pendant la nuit en Israël", a précisé le ministère dans un communiqué, en référence aux bombes lourdes MK-84 récemment autorisées par l'administration du président Donald Trump.

Au Liban-Sud, un bulldozer israélien, protégé par un char d'assaut, a détruit ce matin les environs d'un réservoir d'eau dans la localité de Kfarchouba (caza de Hasbaya), à la périphérie des environs de Kfar Hamam et Hebbariyé, ont rapporté des habitants à notre correspondant dans le sud, Mountasser Abdallah.

Par ailleurs, le ministère libanais de la Santé a annoncé dans un communiqué que la frappe israélienne sur une voiture dans le village d'Arab Salim (caza de Nabatiyé) a fait hier deux morts et cinq blessés. Selon notre correspondant dans le sud, Abbas Hammoud et Ahmad Farhat, producteur exécutif à Nabaa TV, ont été tués dans la frappe.

L'armée israélienne a annoncé hier soir qu'elle avait attaqué un haut responsable du Hezbollah lors d'une frappe de drone dans le sud du Liban. Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, a déclaré que l'agent, Abbas Hammoud, était l'un des chefs de l'unité aérienne du Hezbollah, chargée de lancer des drones sur Israël. "Comme je l'avais annoncé, s'il y a des drones, il n'y aura pas de Hezbollah", a déclaré M. Katz dans un communiqué après la frappe. "Nous n'autoriserons pas le lancement de drones en direction d'Israël. Le lancement de ces drones franchit une ligne rouge et constitue une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban", a-t-il ajouté.

Le ministère a rappelé qu'une troisième personne avait été tuée dans l'effondrement d'un bâtiment samedi à Aïn Qana (Nabatiyé), qui avait été la cible d'un raid de l'ennemi israélien plus tôt.

Au Liban, la journée de samedi a été marquée par de nouvelles tensions créées par l'affaire des avions iraniens interdits d'atterrir à Beyrouth.

Des centaines de partisans du Hezbollah portant leurs drapeaux jaunes et des portraits de leur leader assassiné Hassan Nasrallah et une heure trente de sit-in sous tensions dans la banlieue-sud de Beyrouth.

➡️ Tout ce qu'il faut savoir ici

En Israël, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio rencontre dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, au lendemain de l'échange de trois otages du Hamas détenus dans la bande de Gaza contre 369 prisonniers palestiniens.

M. Rubio, dont c'est le premier voyage au Moyen-Orient depuis qu'il a pris ses fonctions, doit discuter de la proposition du président Donald Trump de prendre le contrôle de la bande de Gaza et d'en déplacer ses habitants vers l'Égypte et la Jordanie.

➡️ Tout ce qu'il faut savoir sur la situation à Gaza ce dimanche matin ici

Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, près d'un mois après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.

Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Le retrait de l'armée israélienne des zones qu'elle occupe encore au Liban-Sud doit en principe être achevé mardi.

Nous couvrirons également la situation en Syrie, plus de deux mois après la chute du régime Assad, le 8 décembre 2024.