La France a proposé que certains soldats de la Force des nations unies au Liban (Finul), dont des Français, soient déployés sur des positions dans le sud du Liban pour permettre « un retrait complet et définitif » d'Israël, a annoncé jeudi le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot.

« Le cessez-le-feu a été étendu jusqu'au 18 février, date à laquelle le retrait définitif israélien est attendu », a rappelé M. Barrot lors d'une conférence de presse à l'issue de la conférence internationale sur la Syrie. Mais Israël souhaite maintenir cinq positions dans le sud du Liban après le 18 février, ce que Beyrouth a refusé.

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« Nous avons travaillé à formuler une proposition qui puisse satisfaire les attentes en matière de sécurité d'Israël qui prévoyait de rester plus longtemps », a poursuivi M. Barrot. « Nous avons proposé que certains contingents de la Finul, dont le français, puissent se substituer sur ces points d'observation », a-t-il dit, ajoutant que le secrétaire général de l'ONU était « d'accord » avec cette proposition. « Il nous appartient désormais de convaincre les Israéliens que cette solution est de nature à permettre un retrait complet et définitif », a ajouté M. Barrot.

Selon l'accord de trêve entre Israël et le Liban, mis en application le 27 novembre, l'armée libanaise devait se déployer dans le Sud aux côtés des Casques bleus de l'ONU tandis que l'armée israélienne devait se retirer sur une période de 60 jours, prolongée ensuite jusqu'au 18 février. Le Hezbollah devait également démanteler ses infrastructures dans le Sud, près de la frontière israélienne et se retirer au nord du fleuve Litani, durant cette période.