Des soldats urkainiens. Photo d'illustration AFP via Getty Images
L'Ukraine a dit jeudi contrôler 500km² dans la région russe de Koursk, soit deux tiers de moins que les 1.400 km² revendiqués en août, au début de son offensive éclair dans cette zone.
L'armée ukrainienne, moins nombreuse et moins bien équipée que celle de Moscou, perd progressivement le territoire qu'elle occupe dans cette région de l'ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine, mais que Kiev compte utiliser comme monnaie d'échange avec Moscou.
"Nous avons notre propre zone de sécurité sur le territoire de la Fédération de Russie (...) couvrant environ 500 kilomètres carrés", a expliqué le chef d'état-major ukrainien Oleksandre Syrsky sur Facebook.
Il a cependant assuré que cette "zone de sécurité", consolidée grâce à de récentes attaques locales des forces ukrainiennes, "forçait les Russes à transférer d'autres secteurs leurs unités les plus performantes".
Dans la région ukrainienne de Donetsk (est), épicentre des combats et priorité du Kremlin, l'armée russe continue pourtant d'avancer depuis le mois d'août, lentement mais sûrement, malgré de lourdes pertes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait évoqué mardi un possible "échange" de territoires entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien. Une proposition fermement rejetée par le Kremlin dès le lendemain.
En novembre, déjà, l'armée ukrainienne avait annoncé ne contrôler plus que 800 km² dans la région de Koursk, où les combats font toujours rage. Selon Kiev et ses alliés, l'armée russe a fait appel à un contingent nord-coréen pour l'aider à y repousser les forces ukrainiennes.
L'armée ukrainienne, moins nombreuse et moins bien équipée que celle de Moscou, perd progressivement le territoire qu'elle occupe dans cette région de l'ouest...
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