Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.
Gaza
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a indiqué au secrétaire d'État américain Marco Rubio que les pays arabes soutiennent les Palestiniens dans leur rejet du plan du président Donald Trump, qui prévoit de déplacer les Palestiniens de Gaza et de prendre le contrôle de l'enclave, rapporte Reuters.
Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a précisé que M. Abdelatty, lors de sa rencontre à Washington, avait insisté sur la nécessité d'accélérer la reconstruction de Gaza tant que les Palestiniens y restent.
Le ministère a également souligné que la communauté internationale devait s'unir derrière les Palestiniens pour corriger une « injustice historique » et restaurer leurs « droits légitimes et inaliénables ».
Gaza/Israël
Le Hamas a indiqué lundi soir que la porte restait "ouverte" pour un nouvel échange d'otages et de prisonniers avec Israël samedi, après que sa branche armée eut annoncé reporter sine die la prochaine libération d'otages israéliens à Gaza, accusant Israël de violer l'accord de trêve.
"La porte reste ouverte pour que le prochain échange de prisonniers se déroule selon le plan prévu, une fois que [Israël] se sera acquitté de ses obligations", indique un communiqué du mouvement. "Le Hamas a fait exprès cette annonce [de report sine die, NDLR] cinq jours avant la date prévue pour la remise des prisonniers afin de donner aux médiateurs suffisamment de temps pour faire pression sur Israël", ajoute le texte.
Liban-Sud
Les États-Unis ont fait savoir à Israël lundi que l'armée israélienne doit se retirer du Liban-Sud d'ici le 18 février, sans que d'autres extensions du cessez-le-feu ne soient accordées, rapporte le Jerusalem Post. Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a indiqué au quotidien israélienne que « le retrait d'Israël reste dans les délais prévus, et ils n'ont pas demandé de prolongation ».
Liban-Sud
Alors qu'Israël est censé achever son retrait du Liban dans huit jours, le 18 février, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé au président Donald Trump de soutenir une prolongation du déploiement de l'armée israélienne, rapporte The Times of Israel, citant la chaîne israélienne Channel 12.
En vertu de l'accord qui a mis fin à la guerre le 27 novembre, l'armée israélienne aurait dû achever son retrait du sud du Liban le 26 janvier, ne laissant sur place que l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU. Toutefois, l'accord a été prolongé jusqu'au 18 février, Israël n'ayant pas respecté la date limite pour retirer ses troupes du sud du pays.
Gaza
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré qu'il n'y aurait pas de paix au Moyen-Orient « tant qu'un groupe comme le Hamas contrôlera physiquement le territoire et sera la puissance dominante à Gaza », lors d'une interview radio sur SiriusXM, rapporte Haaretz.
« Le Hamas est diabolique. C'est le mal à l'état pur. Ce sont des monstres. Ce sont des sauvages. C'est un groupe qui doit être éradiqué », a-t-il poursuivi, avant de s’exprimer sur le plan de Donald Trump consistant à ce que les États-Unis prennent possession de la bande de Gaza.
« Pour que quelqu'un puisse vivre à Gaza, quelqu'un doit y aller pour nettoyer les munitions non explosées. Il faut nettoyer tout cela, avant même de commencer le processus d'enlèvement des décombres et de reconstruction des logements, comme des structures permanentes », a-t-il estimé.
Et d’ajouter : « Pour l'instant, le seul à s'être levé et à avoir dit qu'il était prêt à aider, c'est Donald Trump. Tous les autres dirigeants vont devoir s'impliquer. S'ils ont une meilleure idée, c'est le moment ».
Liban-Sud
Quatre dépouilles ont été extraites aujourd'hui de la localité de Rab el-Thalathine (Marjeyoun), où l'armée libanaise a achevé son déploiement après le retrait de l'armée israélienne, rapporte notre correspondant.
Gaza
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a discuté lundi des développements régionaux avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio lors d'une réunion à Washington, a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un post sur X, selon Reuters.
Le chef de la diplomatie égyptienne s'est rendu à Washington dimanche pour des réunions avec des responsables américains à la suite de l'indignation généralisée dans la région suscitée par le plan du président américain Donald Trump envisageant de vider la bande de Gaza de la totalité de ses habitants.
"Nous devons reprendre la guerre et les détruire", a réagi Itamar Ben-Gvir, l’ancien ministre israélien de la Sécurité d’extrême-droite, à l'annonce du Hamas de reporter la libération des otages.
"L'annonce du Hamas ne devrait avoir qu'une seule réponse concrète : une attaque aérienne et terrestre massive contre Gaza, accompagnée d'un arrêt complet de l'aide humanitaire à la bande de Gaza, y compris l'électricité, le carburant et l'eau, ainsi que le largage des colis d'aide qui ont déjà été acheminés et qui sont entre les mains du Hamas", a-t-il déclaré dans un message publié sur X.
Gaza
Les médiateurs craignent une rupture de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, ont déclaré lundi deux sources de sécurité égyptiennes à Reuters.
Par ailleurs, les négociateurs du Hamas ont déclaré que les garanties américaines pour la mise en œuvre du cessez-le-feu n'étaient plus réunies après l'annonce par le président américain Donald Trump de son plan de déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Gaza.
Selon l’agence, les médiateurs ont reporté les pourparlers jusqu'à ce qu'une indication claire de l'intention de Washington de poursuivre l'accord par étapes soit reçue.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il tenait actuellement une réunion avec des hauts responsables sécuritaires, selon Haaretz, suite à l'annonce du Hamas de reporter « jusqu’à nouvel ordre » la libération prochaine des otages.
Ce dernier a ajouté qu'il avancerait dans la matinée la réunion du cabinet de sécurité initialement prévue mardi après-midi pour discuter des négociations sur la « deuxième phase » de l'accord de cessez-le-feu à venir.
Israël/Gaza
Les Nations unies ont exhorté Israël et le Hamas à garantir un traitement humain à toutes les personnes détenues, disant que les récentes images d'ex-otages israéliens et d'anciens détenus palestiniens "émaciés" étaient "profondément perturbantes".
"Les images d'otages israéliens et de détenus palestiniens émaciés, libérés dans le cadre de la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, sont profondément perturbantes", a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme à Genève, dans un communiqué.
Israël/Gaza
Des centaines d'Israéliens ont bloqué des routes à Tel Aviv, réclamant le retour de tous les otages israéliens, indique le Haaretz. Ces manifestations ont débuté à la suite de l'annonce par le Hamas du report "jusqu'à nouvel ordre" de la prochaine libération de captifs israéliens, accusant Israël d'avoir failli à ses engagements.
De son côté, le Forum des familles d'otages et de disparus a déclaré qu'il s'était tourné vers les pays médiateurs pour obtenir une intervention immédiate et efficace "qui rétablirait la mise en œuvre de l'accord". Les familles ont également appelé le gouvernement à "s'abstenir de toute action susceptible de compromettre la mise en œuvre de l'accord signé".
Israël/Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son gouvernement s'efforçait de « briser l'axe iranien et d'éliminer le système de missiles du Hamas et la force Radwan du Hezbollah ». Il a affirmé que « l'assassinat de Hassan Nasrallah (l'ex-secrétaire général du Hezbollah) a brisé l'axe du mal, entraîné la chute de (l'ancien président syrien) Bachar el-Assad et permis à Israël de prendre le contrôle du Golan », a-t-il dit.
Lors de son discours au Parlement israélien, qui a eu lieu après son retour des États-Unis - où il a rencontré l'ancien président américain Donald Trump et plusieurs responsables - les législateurs de l'opposition l'ont interrompu, l'accusant de tenter de faire dérailler l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le président de la Chambre, Amir Ohana, a réagi en expulsant les députés ayant perturbé le discours de Netanyahu.
Dans le même temps, le Parlement n'a pas réussi à adopter une motion de censure contre le gouvernement en place. « Le président Trump a présenté une vision nouvelle et révolutionnaire pour le lendemain du Hamas. Vous vouliez 'le jour d'après', et maintenant vous l'avez », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en marge de ce discours, selon des informations rapportées par le Haaretz.
MM. Netanyahu et Trump continuent de discuter d'un plan visant à déplacer de force tous les Palestiniens de la bande de Gaza, une proposition qui a été largement condamnée par les pays arabes et la communauté internationale.
Liban-Sud
L'armée israélienne a mené une explosion à Meis el-Jabal, dans le caza de Marjeyoun. Elle a été entendue dans les villages voisins, ont rapporté les habitants de la région.
Israël/Gaza
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a accusé le Hamas d'avoir violé la trêve à Gaza après que le mouvement palestinien a annoncé qu'il suspendait la libération des otages en raison des violations israéliennes. « J'ai donné l'ordre à l'armée de se préparer au plus haut niveau d'alerte à Gaza et de défendre nos communautés. (…) L'annonce par le Hamas de l'arrêt des libérations d'otages constitue une violation de l'accord de cessez-le-feu », a-t-il ajouté.
Israël/Gaza
L'otage israélien Ofer Calderon, qui a été libéré de la captivité du Hamas la semaine dernière, a déclaré lors d'une réunion publique que l'accord actuel de cessez-le-feu, déjà fragile, ne devait absolument pas être interrompu. « Nous devons faire sortir tout le monde le plus rapidement possible », a-t-il dit en référence aux otages israéliens toujours captifs à Gaza.
Son neveu, Eyal Calderon, a fait irruption dans la réunion organisée par le parti du ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, en brandissant une photo d'Ofer Calderon entouré de sa famille. « C'est ça la victoire absolue, et c’est ce que vous avez essayé d’empêcher ! », lui a-t-il lancé.
Il a été écarté de la scène après que Bezalel Smotrich lui ait rétorqué que la « victoire absolue » inclurait « la destruction du Hamas, du Hezbollah, de l'Iran et le renforcement de la sécurité d'Israël », ajoutant que les propos de la famille de l'ancien captif relevaient d’une « manipulation émotionnelle douloureuse ».
Israël/Gaza
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a émis un décret révoquant le système de paiement alloué aux familles des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, rapporte sur X le journaliste d'Axios Barak Ravid.
Gaza
🔴 Le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida, a annoncé dans un communiqué que la libération des otages israéliens prévue pour samedi prochain est reportée "jusqu'à nouvel ordre". "La remise des prisonniers qui devaient être libérés samedi prochain sera reportée jusqu'à nouvel ordre, et ce jusqu'à ce que l'occupation s'engage à respecter les termes de l'accord", précise le communiqué, insistant sur la nécessité pour Israël de "remplir ses obligations et de compenser rétroactivement les violations commises au cours des dernières semaines".
Liban-Sud
Un groupe de soldats israéliens, appuyé par des chars, a avancé depuis le site de Raheb jusqu’aux abords de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), où il a érigé une barricade de terre avant de se replier. Par ailleurs, les forces israéliennes ont mené des tirs de mitrailleuse depuis la colline d'al-Hamamsa, au sud de Khiam, en direction de Wadi al-Asafir (tous situés dans le caza de Marjayoun), rapporte notre correspondant au Liban-Sud.
Liban-Sud
Des soldats israéliens ont ouvert le feu à la mitrailleuse sur une maison du quartier al-Sawana, dans la localité de Yaroun (caza de Bint Jbeil), rapporte l'Agence nationale d’information (ANI, officielle). Simultanément, plusieurs militaires ont fait irruption à l’intérieur de l’habitation.
Gaza
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a indiqué avoir distribué une aide alimentaire à 1,2 million de personnes dans la bande de Gaza au cours des deux semaines de cessez-le-feu, en coordination avec le Programme alimentaire mondial (PAM).
Le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a précisé que l’organisation avait ouvert dix nouveaux abris pour accueillir les déplacés retournant dans le nord de Gaza. Des tentes, des couvertures, des bâches en plastique et des vêtements chauds ont été distribués pour faire face aux conditions météorologiques difficiles, marquées par des pluies et des tempêtes.
Par ailleurs, l’agence, sous pression d’Israël qui réclame son démantèlement, a annoncé avoir réparé plusieurs puits et assuré des services d’approvisionnement en eau et de gestion des déchets pour près de 500 000 personnes vivant dans ou à proximité de ses abris. Elle continue également de fournir des médicaments et du matériel médical à ses cliniques.
Gaza
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le bilan des victimes dans la bande de Gaza, depuis le début de la guerre menée par Israël contre le territoire, s'élève désormais à 48 208 morts.
Au cours des dernières 24 heures, 19 décès ont été recensés dans les hôpitaux de l’enclave palestinienne, dont 14 corps retrouvés, deux personnes ayant succombé à leurs blessures et trois nouvelles victimes. Le ministère a également fait état de 15 blessés admis à l’hôpital, portant le nombre total de blessés à 111 655 depuis le 7 octobre 2023.
Gaza
Une source palestinienne anonyme a affirmé à la chaîne d'information pro-iranienne Al-Mayadeen que le Hamas accuse Israël de chercher à faire échouer la deuxième phase de l'accord sur les otages et le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Selon cette source, le mouvement palestinien estime que Tel-Aviv s'appuie sur les nouvelles propositions de l'ancien président américain Donald Trump concernant la prise de contrôle de Gaza pour ne pas honorer ses engagements. Elle prévient que les Israéliens « paieront un lourd tribut » en cas d'échec de l'accord.
Gaza/Trump
⚡ Le président américain Donald Trump a affirmé que les Palestiniens n'auraient pas le droit au retour dans le cadre de son plan pour Gaza, dans un extrait d'interview dévoilé lundi et cité par l'AFP.
Comme un journaliste de Fox News lui demandait si les Palestiniens auraient "le droit au retour", Trump a répondu: "Non, ils n'en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs (...) En d'autres termes, je parle de leur construire un endroit permanent", a-t-il poursuivi.
Békaa
Le commandement de l’armée a annoncé, sur son compte X, que des unités militaires et des services de renseignement ont perquisitionné des domiciles de personnes recherchées dans les villages d’el-Qasr, au Hermel (Békaa nord) et de Asfouriyé dans le Akkar. Toujours selon le communiqué de l’armée, de grandes quantités d’armes ont été saisies, notamment des roquettes, des obus, des grenades, des fusils et des munitions. L’armée a publié des photos en appui au texte.
Liban-Israël
"Photos du village de Yarine (Bint Jbeil) dans le sud du Liban. Voici le vrai visage du Hezbollah ! Les membres du parti enlèvent le drapeau libanais et les symboles patriotiques des rues", a écrit le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee, sur X.
Il a publié une vidéo montrant des hommes sortant d'une voiture avec des drapeaux du Hezbollah hissés, prétendant qu'il s'agit de membres du parti chiite qui enlèvent le drapeau libanais d'un poteau électrique.
"Le Liban ne les concerne pas et le drapeau libanais n'existe pas dans leur dictionnaire", a affirmé le porte-parole.
Israël-Gaza
Le cabinet de sécurité du Premier ministre israélien, M. Netanyahu, se réunira demain pour discuter de la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, selon plusieurs médias israéliens.
Cette réunion intervient après le retour de l'équipe de négociation israélienne des discussions sur le sujet à Doha, au Qatar.
Liban-Sud
Un nombre de soldats israéliens, accompagnés de chars, se sont approchés des environs du village de Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), y érigeant un barrage de sable avant de se retirer, rapportent les sources de notre correspondant au Liban-Sud.
Par ailleurs, des forces israéliennes ont dirigé leurs mitrailleuses vers Tallet el-Hamames, au sud de Khiam (Marjeyoun) et vers Wadi el-Asafir.
Gaza
Avec le soutien du Premier ministre de l'Autorité palestinienne (AP), Mohammad Mustafa, le Programme des Nations unies pour le développement et l'Organisation internationale arabe pour la reconstruction en Palestine ont signé un protocole d'accord pour travailler à Gaza, a rapporté l'agence palestinienne Wafa.
L'accord a été signé au bureau du Premier ministre à Ramallah, en Cisjordanie occupée, et s'élève à 80 millions de dollars au cours de sa première phase.
Cette intervention est la première du genre depuis le cessez-le-feu à Gaza, selon l'agence de presse officielle Wafa, qui précise que l'objectif est de limiter les dégâts et d'enlever les décombres dans les zones vitales, de traiter les munitions non explosées et d'établir un certain nombre de centres d'hébergement temporaires qui pourraient offrir des services de base.
"Le gouvernement palestinien a élaboré un programme pour les six premiers mois afin de faire face à la situation sur le terrain, ainsi qu'un plan triennal pour passer de l'aide à la reprise économique et au redressement rapide, puis à la reconstruction complète sur dix ans, dans le cadre d'un programme élaboré en coordination avec la Banque mondiale, l'Union euro
Békaa
L’armée libanaise poursuit son déploiement dans la région frontalière au nord du Hermel, alors même que les hommes armés des clans libanais se retirent des lieux, rapporte notre correspondant dans la région. Des affrontements opposent ces clans libanais aux forces de sécurité syriennes (issues de l’ancienne Hay’at Tahrir el-Cham, HTC, groupe dissous) depuis la fin de la semaine dernière.
Syrie
Le président syrien par intérim Ahmed el-Chareh a annoncé, dans un entretien diffusé aujourd'hui, que "des milliers" de personnes rejoignaient la "nouvelle armée syrienne" depuis le renversement de Bachar el-Assad.
"Je n'ai pas imposé la conscription obligatoire en Syrie. J'ai plutôt opté pour l'enrôlement volontaire, et aujourd'hui des milliers de personnes rejoignent la nouvelle armée syrienne", s'est félicité le président dans le podcast "The Rest is Politics" animé par Alastair Campbell et Rory Stewart, deux figures politiques britanniques. Le nouveau pouvoir avait annoncé la dissolution de l'armée de M. Assad et de toutes les factions armées rebelles, dont le groupe radical islamiste Hay'at Tahrir el-Cham (HTC) dirigé par M. Chareh.
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Liban-Sud
Hussein Jechi, membre du groupe parlementaire du Hezbollah, a déclaré depuis la localité de Cana, dans le caza de Tyr, que "c’est la résistance, et non les résolutions internationales, qui protège la terre, ses habitants et leur honneur".
Lors d’un hommage rendu à des combattants du parti chiite tués, le député a insisté sur le fait que "l’État est aujourd’hui tenu de mettre un terme aux agressions de cet ennemi et à son retrait, à travers les instances internationales chargées de superviser le cessez-le-feu".
Il a également exprimé l’espoir que ces instances aboutiront à des résultats positifs d’ici le 18 février, tout en avertissant qu’"en cas d’échec, notre peuple fier et la résistance ne resteront pas passifs face à l’occupation et à ses agressions".
Liban-Israël
Le ministère libanais des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur la création d’un État palestinien en Arabie saoudite.
"Nous exprimons notre solidarité avec l’Arabie saoudite face à tout ce qui menace sa sécurité, sa stabilité, sa souveraineté et l’intégrité de son territoire", poursuit le texte. Le ministère a également rejeté "toutes les tentatives de déportation des Palestiniens ou de leur implantation, notamment au Liban" en référence aux propos répétés du président américain Donald Trump sur le sujet, réaffirmant la position libanaise en faveur de la solution des deux Etats.
Liban-Sud
Un certain nombre d'habitants du village de Rab el-Thalathine (Marjeyoun) y sont entrés pour regagner leurs maisons après que l'armée libanaise a dégagé les routes principales, rapporte notre correspondant.
Trump/Gaza
Le Kremlin a déclaré qu'il attendait "plus de détails" sur le projet du président américain Donald Trump d'acheter la bande de Gaza, une idée qui a suscité la condamnation de nombreux pays, rapporte Reuters.
Interrogé sur le fait de savoir si le plan de M. Trump était acceptable pour Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait remarquer que 1,2 million de personnes vivaient à Gaza.
"Cela vaut la peine d'attendre quelques détails si nous parlons d'un plan d'action cohérent. Nous parlons de près de 1,2 million de Palestiniens qui vivent là-bas, et c'est probablement le principal problème", a déclaré M. Peskov lors d'une conférence téléphonique.
"Ce sont des gens à qui l'on a promis une solution à deux États pour résoudre le problème du Moyen-Orient dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité, etc. Il y a beaucoup de questions de ce genre. Nous ne connaissons pas encore les détails, nous devons donc être patients", a déclaré M. Peskov.
Liban-Sud
L'armée libanaise a achevé son déploiement dans les localités de Rab el-Thalathine, Talloussé et Bani Hayyane (caza de Marjeyoun) après le retrait des forces israéliennes, a annoncé l'institution militaire sur X dimanche.
La troupe a mis en place des patrouilles blindées sur les routes et a entamé le dégagement des barricades de terre et des débris. Des opérations de déminage ont également été lancées entre les habitations et sur les axes de circulation.
Les municipalités des trois villages ont exhorté les habitants à respecter les consignes de l'armée et à ne pas regagner leurs domiciles avant leur sécurisation complète et la confirmation de l'absence de tout engin explosif.

Photo envoyée par le bureau de presse du Hezbollah
Liban-Sud
Le Hezbollah a commémoré plusieurs de ses membres tués dans les combats contre Israël dans le village de Khiam (Marjeyoun) au Liban-Sud, en présence du député du parti chiite Ali Fayad, de plusieurs autorités locales et religieuses, ainsi que d'une foule de sympathisants de la localité et des environs.
Gaza-Israël
Yechi Yehoud, père de l'otage libérée Arbel Yehoud, a lu un message qu'elle a adressé à la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset : "J'ai cru être victime d'une terreur psychologique lorsqu'ils ont dit que les otages étaient devenus une question politique. Je n'y ai pas cru jusqu'à ce que je retourne en Israël et que je sois exposée à cette dure réalité", rapporte le Haaretz.
"Vous pouvez imaginer certaines des horreurs que j'ai vécues pendant ma captivité", poursuit Arbel dans son message. “Malgré cela, je suis revenue avec l'objectif de sauver mon partenaire Ariel, son frère David et le reste des otages, en prenant part à la lutte pour leur libération tout en suivant le long processus de réhabilitation qui m'attend”.
Elle a également déclaré avoir appris l'arabe en captivité et avoir entendu ses ravisseurs "exprimer leur joie devant la division du peuple [israélien] sur la question de la libération des otages". L'ex-otage a appelé à ramener "tout le monde en une seule fois - les vivants et les morts".
Iran/États-Unis
Le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé son homologue américain Donald Trump de vouloir "mettre à genoux" la République islamique, lors d'un discours à l'occasion du 46e anniversaire de la révolution qui avait renversé la monarchie Pahlavi.
"Trump dit +nous voulons discuter (avec l'Iran)+, et (...) il signe dans un mémorandum toutes les conspirations pour mettre notre Révolution à genoux", a affirmé M. Pezeshkian, en référence à un texte signé mardi par le président américain et qui prévoit de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Israël-Gaza
Benny Gantz, ex-ministre israélien de la Défense, a critiqué la décision du cabinet israélien de reporter les discussions sur la création d'une commission d'enquête sur les attentats du 7 octobre menés par le Hamas.
Dans un message publié sur X, il a qualifié les attentats du 7 octobre de "plus grand désastre" de l'histoire d'Israël et a déclaré : "Les personnes interrogées ne choisiront pas les enquêteurs. Une commission d'enquête d'État, indépendante selon la loi, sera mise en place".
Gaza
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) rapporte que de nombreuses familles de la bande de Gaza continuent d'être exposées à des températures très froides sans abri adéquat, dans un post sur X.
À Deir el-Balah, dans la partie centrale de l'enclave, et dans le nord, qui a été fortement assiégé par l'armée israélienne pendant des mois, beaucoup vivent encore dans des tentes délabrées et des abris de fortune qui n'offrent que peu ou pas de protection contre le froid.
Gaza
Le président américain Donald Trump a déclaré dans la nuit de dimanche à lundi qu'il s'engageait à acheter et à posséder Gaza, mais qu'il pourrait permettre que des sections du territoire soient reconstruites par d'autres États du Moyen-Orient, rapporte Reuters.
"Je m'engage à acheter et à posséder Gaza. Concernant la reconstruction, nous pourrions donner à d'autres États du Moyen-Orient la possibilité d'en construire certaines parties, d'autres pourraient le faire sous nos auspices. Mais nous sommes déterminés à la posséder, à la prendre et à faire en sorte que le Hamas n'y revienne pas", a-t-il affirmé.
➡️ Plus de détails ici.

Photo envoyée par le bureau de presse du Hezbollah
Liban-Israël
"Comme le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, l’a dit : « Si vous voulez nous menacer, nous vous menacerons, et si vous voulez exécuter vos menaces, nous exécuterons les nôtres ». Par conséquent, les Américains réfléchiront deux fois avant d'agir", a affirmé le député du Hezbollah Hassan Ezzeddine lors d'un hommage rendu à un combattant du parti chiite tué.
"Les États-Unis ne croient pas en la valeur humaine et traitent les êtres humains comme des chiffres, pour acheter, vendre et conclure des accords", a poursuivi le parlementaire élu de Kfour, dans le caza de Nabatiyé. Une allusion claire aux propos de Donald Trump qui a affirmé sa volonté d'acheter la bande de Gaza.
Trump/Gaza
Le chef du Hamas à Gaza, Khalil Hayyé, a déclaré que les projets de l'Occident, des États-Unis et du président américain Donald Trump pour la bande de Gaza étaient "voués à l'échec", rapporte Reuters.
"Nous les ferons échouer comme nous avons fait échouer les projets avant eux", a-t-il déclaré lors d'une commémoration du 46e anniversaire de la révolution iranienne à Téhéran.
Dimanche, M. Trump avait déclaré qu'il s'engageait à acheter et à posséder la bande de Gaza, mais qu'il pourrait autoriser d'autres États du Moyen-Orient à reconstruire certaines parties de ce territoire ravagé par la guerre.
Liban-Sud
Outre les frappes israéliennes sur le caza de Nabatiyé, l'aviation de l'État hébreu a également bombardé hier soir la zone dite de "Jabbour" dans le caza de Jezzine, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.
Liban-Israël
L'armée israélienne a annoncé avoir mené hier soir un raid aérien contre un tunnel à la frontière entre la Syrie et le Liban, utilisé, selon elle, par le Hezbollah pour la contrebande d'armes.
Elle a fait état dans un communiqué d'une "frappe précise, basée sur des renseignements, contre un tunnel s'étendant du territoire syrien au territoire libanais et utilisé par le Hezbollah pour faire passer des armes", ajoutant qu'elle avait également frappé "plusieurs autres sites du Hezbollah" au Liban, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre entre Israël et le parti chiite.
Hier en soirée, Israël a frappé une zone située entre Roumine et Azzé, dans le caza de Nabatiyé au Liban-Sud. Son aviation a également mené des raids dans le Hermel, au niveau du point de passage de Qard el-Sabaa.
Gaza
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a pour sa part qualifié de "révolutionnaire" la proposition de Donald Trump prévoyant un contrôle américain de la bande de Gaza et le déplacement des Palestiniens, affichant un ton triomphal devant son cabinet après son retour de Washington.
Malgré l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hamas le 19 janvier dans le territoire palestinien dévasté par 16 mois de conflit, déclenché par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, les tensions diplomatiques sont vives autour de l'après-guerre.
Gaza
Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié hier de "scandale" la proposition du président américain Donald Trump prévoyant notamment un contrôle américain de la bande de Gaza et le déplacement des Palestiniens. Cette proposition suscite nombre de réactions et de condamnations depuis que le président américain l'a formulée.
Békaa
Un calme précaire règne ce matin à la frontière libano-syrienne après la journée mouvementée d'hier, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. Aucun tir ou bombardement n'a été enregistré durant la nuit, et l'armée libanaise s'est déployée au niveau des points de passage entre le Liban et la Syrie.
➡️ Retrouvez ici l'ensemble des développements survenus hier au Liban.
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, plus de trois semaines après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.
Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, deux mois après la chute du régime Assad, le 8 décembre 2024.
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L arabie saoudite, le Qatar, l Iran, l Egypte, la Jordanie, l Irak, le Koweit, la France, l Espagne, l Angleterre, la Turquie, le Pakistan, le Liban, la Syrie, l Azerbadjan mettent en alerte maximale leur armees, suite a la mobilisation de l armee terroriste israelienne. Face aux crimes de guerre a Gaza, le monde se mobilise pour eviter un nouveau bain de sang ! Si seulement ...
19 h 42, le 10 février 2025