Les présidents libanais et syrien conviennent de coordonner leurs efforts pour maîtriser la situation à la frontière | En direct

Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.

Liban

Abdallah Mahmoud Hojeiry, un Libanais originaire de Ersal (Baalbeck), a été tué alors qu’il se trouvait en Syrie, sur la route menant à Homs, rapporte notre correspondante dans la Békaa. La nouvelle a suscité la colère des habitants de son village. Les circonstances de sa mort n’ont pas encore été éclaircies, mais il aurait probablement été victime d'un vol.

Liban-Sud

L'armée israélienne a démenti sur X tout lien avec une explosion survenue vendredi matin à Tayr Harfa et a accusé le Hezbollah d'en être responsable. Selon des informations de notre correspondant, l’explosion a été provoquée par une mine placée dans un fauteuil, tuant le dénommé Abbas Haïdar et trois autres personnes.

«Abbas Haïdar, qui est un responsable du Hezbollah sur le terrain, a été tué par la détonation d'un explosif qui devait être utilisé pour une attaque terroriste. L'engin a explosé et tué Haïdar ainsi que sa famille », a écrit Avichay Adraee, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, accompagnant le texte de la photo d’un homme en habits militaires. « Je rappelle aux Libanais que les armes du Hezbollah sont à double tranchant", a-t-il ajouté.

Liban-Sud

L'armée israélienne a mené une puissante explosion à Meis al-Jabal, dans le caza de Marjeyoun, rapporte notre correspondant.

Gaza

Israël va libérer samedi 183 prisonniers palestiniens en échange de trois otages qui doivent être relâchés par le Hamas à Gaza, a annoncé vendredi à l'AFP le Club des prisonniers palestiniens, une ONG en charge du dossier.

Il s'agit de "18 prisonniers condamnés à mort, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza après le 7-Octobre", a indiqué Amani Sarahneh, porte-parole du Club.

Frontière libano-syrienne 

Le président libanais Joseph Aoun a contacté le président syrien par intérim Ahmad el-Chareh, avec qui il a abordé les affrontements qui ont lieu à la frontière libano-syrienne. "Ils ont convenu de coordonner les efforts pour contrôler la situation et empêcher les attaques contre les civils", a indiqué la présidence libanaise sur son compte X. M. Aoun a également profité de l'occasion pour féliciter Ahmad el-Chareh pour son accession à la présidence.

Plus tôt, les familles, clans et habitants du nord de la Békaa ont appelé dans un communiqué l'Etat libanais à intervenir et traiter avec le président syrien afin de "protéger la souveraineté du Liban" et résoudre les tensions à la frontière entre les deux pays, après deux jours d'affrontements entre les forces de sécurité syrienne et les clans libanais dans la région. Les clans se sont dit "consternés par l'abandon total et injustifié" de l'Etat à leur égard, ce qui ne leur a pas laissé d'autre choix, selon eux, que "de défendre le Liban". 

Gaza

La branche armée du Hamas a publié vendredi les noms de trois otages israéliens libérables samedi en échange de prisonniers palestiniens, le cinquième échange depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier.

"Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont décidé de libérer (les otages) demain, samedi", a indiqué sur Telegram leur porte-parole, Abou Obeida, avant de décliner leurs identités. Celles-ci doivent être confirmées par le Forum des familles d'otages israéliens pour être révélées publiquement.

Gaza/Trump

Le Hezbollah a condamné, dans un communiqué, l'appel du président américain Donald Trump à déplacer les Palestiniens vivant dans la bande de Gaza vers des pays voisins tels que la Jordanie et l'Égypte, le qualifiant d'"expression claire et traduction d'une idéologie raciste, abolitionniste et fasciste".

"Ce que l'ennemi n'a pas réussi à accomplir pendant la guerre ne sera pas accordé en temps de paix", a déclaré le groupe, ajoutant que "tout comme le génocide a été contrecarré, la guerre raciste de déplacement sera également vaincue".

Le Hezbollah a également appelé les pays arabes et islamiques à adopter des "positions pratiques pour faire face à ce projet d'occupation".

Le Hezbollah a aussi averti que "tout relâchement dans la confrontation ouvrira la voie à une expulsion organisée de tous les habitants de la Cisjordanie et, plus tard, de tous les Palestiniens des territoires occupés de 48".

Liban-Sud

L'armée israélienne a dynamité trois maisons à Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun, rapporte notre correspondant au Liban-Sud. Plus tôt dans la journée, elle avait mis le feu à d'autres maisons, les rares encore debout, et fait exploser plusieurs bâtiments.

Par ailleurs, les périphéries de la localité de Kfarchouba, dans le caza de Hasbaya, ont été prises pour cible par des tirs de mitrailleuses depuis Roueissat el-Alam, dans les hauteurs contestées de Kfarchouba.

Frontière liban-syrienne 

Les affrontements entre des clans libanais et les forces de la nouvelle administration syrienne à la frontière libano-syrienne ont fait quatre morts et dix blessés parmi les membres des clans, selon notre correspondante dans la Békaa.

Frontière libano-syrienne 

Au moins deux membres des clans et un membre des forces de sécurité syrienne ont été tués lors des affrontements en cours entre les deux camps à la frontière libano-syrienne, selon notre correspondante dans la Békaa. Plusieurs autres membres des clans ont été blessés.

De plus, notre correspondante a rapporté que le clan Jaafar a capturé trois membres des forces syriennes.

Gaza

Les autorités israéliennes ont indiqué "attendre" la liste des nouveaux otages libérables samedi à Gaza en échange de prisonniers palestiniens, alors que le doute commençait à planer sur un possible blocage dans les discussions avec le Hamas.

Interrogé par l'AFP si ce cinquième échange depuis le début de la trêve à Gaza allait effectivement se produire, Omer Dostri, porte-parole du Premier ministre a répondu: "c'est le projet". Benjamin Netanyahu a dit dans un communiqué qu'il suivrait le processus depuis les Etats-Unis où il se trouve en visite.

Syrie

Le chancelier Olaf Scholz a évoqué l'objectif d'une Syrie "libre et sûre pour tous les pans de la population" lors d'un appel téléphonique d'une heure avec le président syrien par interim Ahmad el-Chareh, a indiqué son porte-parole, cité par l'AFP.

Les deux dirigeants "sont convenus qu'il était maintenant nécessaire d'engager un processus politique" incluant "tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse", a ajouté la chancellerie dans un communiqué.

Israël/Etats-Unis

Le général Michael Kurilla, chef du Commandement central américain (Centcom), s'est entretenu cette semaine avec l'état-major israélien de la "situation régionale stratégique", selon l'armée israélienne reprise par l'AFP.

A la tête de l'organisme supervisant les opérations militaires américaines de la Corne de l'Afrique à l'Asie centrale, le général Kurilla a discuté des moyens de "faire face aux menaces au Moyen-Orient" et les "divers scénarios possibles sur les fronts proches et éloignés", selon un communiqué militaire.

Gaza

Le ministre israélien de la Défense a intimé l'ordre aux militaires de ne pas critiquer le projet de Donald Trump, sur la prise de contrôle américaine de Gaza et sur un déplacement de sa population palestinienne, entraînant des explications embarrassées du chef du renseignement militaire israélien, rapporte l’AFP.

"Il est exclu que des officiers de Tsahal s'expriment contre le plan important du président américain Trump concernant Gaza et contre les directives des responsables politiques", a déclaré Israël Katz. Son communiqué précise qu'il a ordonné au chef d'état-major de réprimander le chef du renseignement militaire (AMAN), le général Shlomi Binder, "pour les propos qui lui sont attribués" sur le sujet.

Le général Binder a assuré en retour qu'il n'avait pas "exprimé d'opposition au plan Trump" et qu'il restait, comme chaque soldat, "subordonné aux dirigeants politiques" du pays.

Frontière libano-syrienne 

Les familles, clans et habitants du nord de la Békaa ont appelé dans un communiqué l'Etat libanais à intervenir et traiter avec le président syrien par intérim Ahmad el-Chareh afin de "protéger la souveraineté du Liban" et en intervenant pour résoudre les tensions à la frontière entre les deux pays, après deux jours d'affrontements entre les forces de sécurité syrienne et les clans libanais dans la région. 

Les clans se sont dit "consternés par l'abandon total et injustifié" de l'Etat à leur égard, ce qui ne leur a pas laissé d'autre choix, selon eux, que "de défendre le Liban". 

Liban

Les Brigades al-Quds, la branche armée du mouvement palestinien Jihad islamique au Liban, ont annoncé la mort de trois de leurs combattants tués au Liban-sud “en participant à la lutte contre l'agression sioniste”. Ils se prénomment Ahmad Ali, Alaa Hachem et Mohammad Jaber, membres du bataillon du “martyr Ali al-Assouad”.

Le communiqué ne précise pas la date et le lieu de leurs décès. Depuis le début de la trêve au Liban-Sud, des corps sont régulièrement retrouvés sous les décombres dans les villages précédemment occupés par l’armée israélienne. Selon notre décompte, cela porte à 20 le nombre de militants des Brigades el-Quds ayant été tués au cours de la guerre contre Israël au Liban.

Frontière libano-syrienne

Toujours selon notre correspondante Sarah Abdallah, trois personnes ont été blessées à la suite de l’entrée des nouvelles forces de sécurité syriennes (ex-HTC) dans la localité frontalière de Qanafed, où des affrontements sont en cours avec des résidents libanais. Deux d'entre eux sont issus de la famille Jaafar et le troisième de la famille Rachini.

Les incidents se multiplient depuis jeudi le long de la zone frontalière située au nord de la région du Hermel. Quelques heures plus tôt, quatre autres blessés ont été recensés à la suite de tirs d'artillerie des forces syriennes contre le village frontalier de Jarmach.

De plus, deux roquettes envoyées depuis le territoire syrien sont tombées successivement dans la périphérie du village libanais Kouakh, dans le caza du Hermel, ajoute notre correspondante.

Liban-Sud 

L'explosion à Tayr Harfa, qui a fait quatre morts, a été provoquée par une mine placée dans un fauteuil, selon un moukhtar du village contacté par notre correspondant. Cet explosif a été placé lors de l'occupation israélienne de la localité. Une des victimes Abbas Haïdar, était en train de déblayer les décombres de sa maison, partiellement détruite par une frappe israélienne avant le cessez-le-feu, et transportait le fauteuil piégé avec un de ses amis, lorsque l'explosion a eu lieu. Deux de ses filles présentes sur les lieux, et âgées de sept et huit ans, ont été tuées, tout comme l'adulte qui l'aidait à transporter des meubles. Sa troisième fille a été blessée. 

Frontière libano-syrienne

Selon des informations de notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah, des membres des nouvelles forces de sécurité syriennes (ex-Hay'at Tahrir el-Cham du président syrien par intérim Ahmad el-Chareh) sont déployés près de Qanafed, à la frontière entre le Liban et la Syrie. Face à cette mobilisation, des membres des clans libanais dans cette zone et des familles de la région du Hermel ont appelé à se rendre dans la région pour "défendre leurs territoires".

Gaza

Le Forum des familles d'otages israéliens dans la bande de Gaza a remis la pression sur le gouvernement pour hâter leur libération, à la veille d'un échange prévu entre otages et prisonniers palestiniens dont aucun détail ne filtre.

Plusieurs otages israéliens, enlevés lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, sont censés être libérés samedi contre un grand nombre de prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes, conformément à l'accord de trêve entre Israël et le mouvement palestinien. Mais aucune information ne sort sur ce cinquième échange, ni d'un côté ni de l'autre.

« Nous vous soutenons et nous sommes avec vous. Ne manquez pas cette opportunité », a déclaré dans un communiqué le Forum des familles, s'adressant au Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Envoyez la délégation de négociation au Qatar avec un mandat clair pour compléter l'accord et ramener tous les otages à la maison. »

Liban-Sud

L'armée israélienne a mis le feu à des maisons à Kfar Kila, les rares encore debout dans cette localité frontalière du caza de Marjeyoun, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. Elle avait précédemment fait exploser d'autres bâtiments, en deux phases, dans le village.

Liban-Sud

Le président de la municipalité de Tayr Harfa, Qassem Haïdar, a indiqué à L'Orient-Le Jour que l'explosion, dont les causes sont toujours inconnues, survenue dans une maison du village, a fait quatre morts : un homme, ses deux fils et une quatrième personne. 

Liban-Sud

L'aviation israélienne a bombardé la zone dite de Tebna, entre Teffahta et Baïssariyé, au sud de Saïda, selon des habitants cités par notre correspondant dans le sud du Liban, Mountasser Abdallah. Cette région a été visée à plusieurs reprises depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 27 novembre 2024. Selon les riverains, des ambulances se sont dirigées vers les lieux. 

Une autre explosion, dont la cause n'est pas encore connue, a par ailleurs fait des victimes dans une maison de Tayr Harfa, dans le caza de Tyr, au Liban-Sud. 

Liban 

Un tir d'artillerie des nouvelles forces de sécurité syriennes a visé la région de Jarmach, à la frontière entre le Liban et la Syrie, selon notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah. Un tir qui intervient après des affrontements meurtriers entre des clans libanais et la nouvelle armée syrienne en territoire syrien, dans journée de jeudi. 

Iran

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré dans un discours que l'expérience avait prouvé que les pourparlers avec les États-Unis n'étaient « ni intelligents, ni sages, ni honorables », selon Reuters. Ces propos sont une réponse à ceux tenus par le président américain Donald Trump mercredi. Ce dernier semblait ouvrir la porte à une reprise des négociations avec Téhéran, en disant qu'il aimerait sceller un « accord de paix nucléaire assorti de garanties vérifiables ».

Un haut responsable iranien avait par ailleurs confié à Reuters que l'Iran était prêt à donner aux États-Unis une chance de résoudre leurs différends sur la question du nucléaire.

Lors de son précédent mandat en 2018, M. Trump a retiré les États-Unis du pacte nucléaire conclu en 2015 par Téhéran avec les puissances mondiales et a réimposé des sanctions qui ont paralysé l'économie du pays. Ces mesures sévères avaient incité Téhéran à violer les limitations nucléaires du pacte.

Gaza

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a appelé  la communauté internationale et « tous les donateurs » à aider à nourrir les millions de Gazaouis et à reconstruire les zones dévastées par la guerre entre le Hamas et Israël.

« Nous appelons, en un moment crucial, la communauté internationale et tous les donateurs à continuer de soutenir le PAM pour sauver des vies », a déclaré son directeur exécutif adjoint Carl Skau après une visite sur place. Cette agence des Nations unies a dit avoir fourni plus de 15.000 tonnes de nourriture depuis le fragile cessez-le-feu du 19 janvier, subvenant aux besoins de 525.000 personnes, mais a souligné qu'il fallait faire davantage.

Sanctions contre la CPI

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères a "félicité" le président américain, Donald Trump, pour les sanctions imposées à la Cour pénale internationale (CPI), dont il a qualifié les actions "d'immorales" et illégitimes.

"Je félicite vivement le président Trump", a déclaré Gideon Saar sur le réseau social X. "La CPI poursuit de façon agressive les dirigeants élus d'Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient", a-t-il ajouté, estimant qu'elle n'avait aucune légitimité dans la mesure où "Israël et les États-Unis ne sont pas parties au Statut de Rome et ne sont pas membres de la CPI".

Ces sanctions de Trump contre la CPI « menace l’indépendance de la Cour et porte atteinte au système de justice pénale internationale dans son ensemble », a réagi le président du Conseil européen, António Costa.

Sanctions américaines 

L'Iran a condamné ce matin les nouvelles sanctions financières américaines « illégales » et « injustifiées » visant des entités accusées de vendre du pétrole brut iranien à la Chine.

« La décision du nouveau gouvernement américain d'exercer une pression sur la nation iranienne en empêchant le commerce légal de l'Iran avec ses partenaires économiques est une mesure illégitime, illégale et violente », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei dans un communiqué, jugeant cette mesure « complètement injustifiée et contraire aux règles internationales ».

Frontière libano-syrienne

Un incident jeudi entre les nouvelles forces de sécurité de Damas (anciennement Hay’at Tahrir el-Cham, HTC) et des Libanais des clans Zeaïter et Jaafar, dans des villages frontaliers en Syrie habités par des Libanais a pris des proportions de plus en plus graves au fil de la journée, selon plusieurs sources contactées par notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah, et des médias locaux. Ces affrontements ont fait au moins deux morts.

En soirée, des informations de notre correspondante faisaient état d'une libération de plusieurs membres des forces de sécurité syriennes qui avaient été enlevés par les clans libanais. 

Retrouvez ici le déroulement de cette journée tendue à la frontière libano-syrienne. 

Sanctions américaines

Les États-Unis ont également annoncé des sanctions financières, les premières depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, à l'égard d'un « réseau international » accusé de livrer du pétrole iranien vers la Chine pour financer les activités militaires de Téhéran.

Les sanctions visent un « réseau international qui facilite la livraison de millions de barils de pétrole brut iranien, pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, vers la Chine », écrit le département du Trésor dans un communiqué. « Ce réseau génère, pour l'armée iranienne, des revenus illicites » qui lui permettent de « financer des groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah », affirme le département d'État dans un communiqué séparé.

Plus d'informations ici. 

États-Unis

Le président américain Donald Trump a signé hier un décret prévoyant des sanctions contre la Cour pénale internationale, accusée d'avoir « engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël ».

Le texte, diffusé par la Maison Blanche, interdit l'entrée aux États-Unis aux dirigeants, employés et agents de la CPI ainsi qu'aux plus proches membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de la CPI. Le décret prévoit aussi de geler tous les avoirs détenus aux États-Unis par ces mêmes personnes. Les noms des individus visés n'ont pas été rendus publics dans l'immédiat. De précédentes sanctions prises par le précédent gouvernement Trump en 2020 avaient visé Fatou Bensouda, alors procureure de la Cour.

La CPI enquête sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.

Plus d'informations ici. 

Diplomatie américaine

Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, se rendra en Israël et dans plusieurs pays arabes à la mi-février, a indiqué dans la nuit le département d'Etat. Il s'agira du premier voyage du nouveau chef de la diplomatie américaine dans la région depuis les déclarations de Donald Trump sur le déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Gaza.

M. Rubio participera à la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne, puis se rendra en Israël, aux Emirats, au Qatar, et en Arabie saoudite du 13 au 18 février, selon un responsable du département d'Etat sous couvert de l'anonymat.

Plus d'informations ici. 

Liban

L'armée israélienne a annoncé dans la nuit avoir frappé, sur le territoire libanais, « deux sites militaires qui contenaient des armes du Hezbollah, en violation de l'accord de cessez-le-feu ». Dans son communiqué diffusé sur X, elle ajoute qu'elle « continue d'opérer pour éliminer toute menace contre l'État d'Israël ».

Vers 23h, au moins une frappe israélienne a visé une vallée de la région de Nabatiyé, au Liban-Sud, selon des médias locaux, tandis que l'aviation israélienne a mené quatre frappes dans la région de Baalbeck-Hermel, au niveau de la frontière avec la Syrie, selon les informations de notre correspondante Sarah Abdallah. Ces raids ont notamment visé la région de Nabi Chit, Janta et les hauteurs de l'Anti-Liban.

Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, notamment trois semaines après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.

Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, près de deux mois après la chute du régime Assad.