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Politique - Cabinet Salam

Change Lebanon appelle à un cabinet à même de traduire « un changement »

Si Salam avait réitéré qu’il ne souhaitait toujours pas intégrer à son cabinet des personnalités partisanes ni de potentiels candidats aux prochaines élections, le processus de formation du cabinet reste soumis à des tractations intenses.

Change Lebanon appelle à un cabinet à même de traduire « un changement »

Le président de la République, Joseph Aoun, recevant le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, à Baabda, le 14 janvier 2025. Photo tirée du compte X de la présidence

Le groupe de réflexion Change Lebanon, qui représente des citoyens résidents et expatriés se revendiquant des valeurs du mouvement de contestation de 2019, a appelé mardi 4 février le président de la République Joseph Aoun et le Premier ministre désigné Nawaf Salam à « mettre l’intérêt du pays au-dessus des intérêts partisans et autres calculs communautaires » dans la formation du gouvernement.

Constatant les « changements géopolitiques qui sont advenus dans les pays voisins » et que la guerre avec Israël avait « rebattu les cartes » au Liban, le communiqué du groupe appelle les deux têtes de l’exécutif, dont l’intronisation constitue à ses yeux un « espoir de l’émergence de gouvernants en phase avec la volonté de changement du peuple », à « saisir cette opportunité pour tourner la page » en formant un cabinet « porteur de réformes claires et intransigeantes ».

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Si M. Salam avait réitéré, la semaine dernière, qu’il ne souhaitait toujours pas intégrer à son cabinet des personnalités partisanes ni de potentiels candidats aux prochaines élections, le processus de formation du cabinet reste soumis à des tractations intenses : alors que certains échos indiquent que le tandem chiite a obtenu gain de cause pour le portefeuille-clé des Finances (qui serait dévolu à l’ancien ministre Yassine Jaber), il est désormais confronté à la grogne d’autres partis qui réclament une considération similaire.

« Un changement au niveau de la gouvernance, loin des interférences politiques et sans tentation d’arrondir les angles au détriment des justiciables, est désormais vital. L’amnistie n’est pas une option », peut-on par ailleurs lire dans le communiqué du groupe, alors que les familles des victimes de l’explosion meurtrière du 4 août 2020 au port de Beyrouth ont organisé hier leur traditionnel sit-in sous la statue de l’Émigré.

Le groupe de réflexion Change Lebanon, qui représente des citoyens résidents et expatriés se revendiquant des valeurs du mouvement de contestation de 2019, a appelé mardi 4 février le président de la République Joseph Aoun et le Premier ministre désigné Nawaf Salam à « mettre l’intérêt du pays au-dessus des intérêts partisans et autres calculs communautaires » dans la...
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