
Photo de la signature du contrat entre le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, deuxième à gauche, et les représentants de Thales. Photo Ani
Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a signé à Paris un accord avec le groupe français Thales, spécialisé dans la défense et la sécurité numérique, portant sur la mise à jour des systèmes intégrés de contrôle des passagers à l’aéroport international de Beyrouth, selon un communiqué publié lundi par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle). Le communiqué ne précise pas la date de la signature.
Cet accord a été conclu « dans le cadre du processus de renforcement de la sécurité des installations frontalières et de la modernisation et de la maintenance du système de gestion des frontières aériennes, terrestres et maritimes de la Direction générale de la Sûreté générale libanaise », précise le communiqué. Le directeur par intérim de la Sûreté générale, Élias Baïssari, était présent, ainsi que le directeur de l’Aviation civile, Fady el-Hassan.
Selon le ministre, « le système actuellement déployé à l’AIB », fabriqué par Thales, nécessite des mises à jour pour « combler les lacunes techniques ». Il a expliqué que cela avait convaincu le gouvernement sortant de signer ce contrat avec l’entreprise française afin de développer et mettre à jour ses programmes, tout en assurant les missions et la maintenance requises dans les années à venir. Ce contrat ouvre également la « possibilité d’augmenter les points de contrôle dans tous les départements et les postes frontaliers terrestres et maritimes de la Sûreté générale libanaise », a-t-il ajouté.
Le nouveau système intégré « est conçu pour faciliter et réguler le transit des voyageurs à travers les installations aériennes, terrestres et maritimes de manière sûre et efficace. Il vise à renforcer la sécurité nationale, à vérifier les documents de voyage et les visas accordés, grâce à des systèmes de lecture électronique modernes, des caméras et des dispositifs de reconnaissance d’empreintes digitales avancés pour confirmer l’authenticité des informations et leur conformité avec les normes internationales de sécurité », a détaillé le ministre. « Ce système est relié à des bases de données locales et internationales, telles que celles d’Interpol, ainsi qu’à des systèmes d’information sur les voyageurs contenant des listes de dangers ou de personnes recherchées », a-t-il ajouté.
Le ministre n’a cependant pas fourni de détails sur les termes précis du contrat ou sur les modalités de son attribution. Contacté, il n’a pas encore répondu à nos appels.
Pourquoi de ministres sortants continuent à signer des contrats? EHO, on croyait avoir un nouveau Président et un gouvernement en voie d’être formé alors c’est quoi cette course aux signatures et aux projets farfelus.
18 h 22, le 22 janvier 2025