
Le patriarche maronite Béchara Raï (g) à l'issue d'une réunion avec le président libanais élu Joseph Aoun au palais de Baabda, le 15 janvier 2025. X/Lbpresidency
Le patriarche maronite Béchara Raï a affirmé mercredi que la désignation de Nawaf Salam en tant que Premier ministre « n'est pas un coup d'État », à l'issue d'une réunion avec le président libanais élu Joseph Aoun au palais de Baabda.
« La nomination de Nawaf Salam pour former le gouvernement n'est pas un coup d'État. Son nom a été proposé plus d'une fois, et sa nomination est intervenue après un travail et des consultations, tout comme l'élection du président », a souligné Mgr Raï lors d'un point de presse. « Personne ne peut rester sur la touche, et c'est ce que veulent le président de la République et le Premier ministre désigné », a-t-il ajouté, notant qu'il « était temps de se débarrasser du pessimisme ».
Concernant le futur gouvernement, il a affirmé que « les choses ne se font pas du jour au lendemain », souhaitant que « le nouveau gouvernement soit formé rapidement sans exclure personne ».
Lors des consultations contraignantes de lundi, Nawaf Salam a obtenu la majorité absolue des voix avec 84 désignations, contre 9 pour Nagib Mikati et 35 votes blancs.
Reconstruction et renforcement de l'État
Selon le compte X de la présidence, Raï a également souhaité à Joseph Aoun de réussir dans sa mission, qui comprend « la construction de l'unité interne où chaque citoyen se sent responsable et personne n'est exclu, la reconstruction des maisons, des institutions et des lieux de culte détruits, le renforcement des institutions de l'État, la réalisation du progrès économique et la conduite de réformes structurelles ».
M. Aoun s'est également concerté mercredi le patriarche grec orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Jean X Yazigi, qui était accompagné d'une délégation d'évêques. À l'issue de cette rencontre, M. Yazigi a affirmé que le « président Aoun a encore un long chemin à parcourir, mais il a gagné la confiance des Libanais, ce qui témoigne de l'espoir d'un nouveau Liban ». Il a ajouté que le pays a tourné une page et en a commencé une nouvelle, exprimant son appréciation pour le processus de résolution des différentes crises dans le pays. Il a enfin souligné son soutien au président élu et lui a souhaité de réussir dans sa mission.
Notre pays a parmi sa population des citoyens patriotes et compétents qui ne demandent qu’à servir leur pays. Il faut arrêter de recruter des sectaires et membres de différents partis qui ont causé la perte de notre pays. Aucune loi n’exige que les ministres soient issus d’un parti quelconque. Il serait temps de nommer des responsables qui ont l’intérêt de leur pays à cœur et qui sont capables de résoudre ses problèmes sans menaces ni boycott, afin que nos institutions reprennent ses couleurs et que notre pays redevienne prospère et un modèle pour nos voisins comme avant l’arrivée des vendus c
11 h 34, le 16 janvier 2025