Il ne suivra pas la voie du père. Le fils de l'ex-secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, Mohammad Mahdi, a écarté la politique dans une brève allocution télévisée publiée samedi sur X par la chaîne arabe de l'agence officielle iranienne d'information. Son père, tué par une frappe israélienne le 27 septembre dernier, était très populaire dans la population chiite au Liban et bien au-delà.
"Parmi les nombreuses qualités du Sayyed (Hassan Nasrallah), il y avait notamment le réalisme. J'ai récemment remarqué que beaucoup d'attentes ont resurgi quant à ma personne et j'ai voulu rectifier ces attentes pour rester réaliste", commence le jeune homme dans la vidéo. "Je suis en recherche de connaissance. Selon moi et selon ce que le Sayyed m'a demandé, je veux me dédier entièrement à l'étude", explique Mohammad Mahdi Nasrallah.
Ni politique, ni militaire
"Je serai à votre service dans les domaines reliés à mes études religieuses : l'information, la sensibilisation, la culture... Plusieurs personnes le font et nous travaillons main dans la main pour tenter de combler ce vide laissé par le martyre du Sayyed", poursuit-il. "Pour ce qui est des autres domaines, comme le champ politique ou militaire, il y a des spécialistes qualifiés qui font ce qu'ils peuvent pour combler également ce vide, de leur côté", affirme ensuite Mohammad Mahdi Nasrallah.
En mars dernier, le fils de Hassan Nasrallah avait publié une vidéo sur Instagram, qui avait été abondamment partagée sur les réseaux sociaux. Il apparaissait assis à un bureau, semblant recopier des textes sacrés, avec la voix de son père résonnant en arrière-plan. Le parti chiite prévoit d'organiser "des grandes funérailles" à la mémoire de l'ex-chef du Hezbollah, mais a prévenu que cette cérémonie adviendrait après l'expiration des 60 jours de mise en œuvre des modalités du cessez-le-feu avec Israël.
Bien lui en fait.
17 h 36, le 12 janvier 2025