La Cour royale Saoudienne a annoncé le décès samedi 4 janvier de la princesse Mona el-Solh. Fille de l’ancien Premier ministre libanais Riad el-Solh, seconde épouse du prince Talal Ben Abdel Aziz al-Saoud dont elle s'est séparée par la suite, et mère de l’émir et homme d’affaire saoudien al-Walid Ben Talal, Mona el-Solh était également mère de la princesse Rima et de l’émir Khaled.
« Que Dieu ait pitié de ma mère, la princesse Mona Riad el-Solh », a posté sur la plateforme X le prince al-Walid Ben Talal.
Selon le Palais Royal saoudien, les funérailles auront lieu aujourd’hui dimanche, après la prière de l’après-midi, à la mosquée Imam Turki Ben Abdallah, à Riyad.
« Le jour de son mariage en 1954, sa belle-mère (la mère du prince Talal) lui a offert un diadème qui lui avait été offert par le roi Abdel Aziz le jour de son propre mariage », rapporte sur Instagram l'agence royale saoudienne arabianroyalagency. « La princesse Mona Riad el-Solh, descendante des familles libanaise el-Solh et syrienne al-Jabari, est la sœur cadette de la princesse Lamia. Elle a épousé le prince Talal Ben Abdelaziz al-Saoud et s'est séparée de lui après avoir eu trois enfants » , a poursuivi l'agence.
« Le Liban est le legs le plus précieux que Mona Riad el-Solh ait héritée de son père, l’un des pères fondateurs de l’indépendance et chef de son premier gouvernement », a écrit sur X le journaliste Ricardo Karam. Dans un long hommage à Mona Solh, le journaliste a rappelé comment la fille du dirigeant libanais et arabe « a défié les normes, avec ses sœurs Alia et Lamia, lorsqu’elles ont marché derrière le cercueil de leur père, en juillet 1951, le lendemain de son assassinat en Jordanie ». Il a aussi rappelé « l’intelligence » de la défunte, « sa fidélité, son humour, son authenticité ». « Une page brillante se referme. Son souvenir restera vivace », a conclu Ricardo Karam.
Une grande dame et une belle figure qui s’en va. Dommage
12 h 56, le 05 janvier 2025