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Économie - Dans la presse

La Société générale n’arrive pas à se délester de ses parts dans la SGBL, selon « La Lettre »

La banque française ne parvient pas non plus à pousser la SGBL à cesser d’utiliser le logo et le nom de la Société générale.

La Société générale n’arrive pas à se délester de ses parts dans la SGBL, selon « La Lettre »

Des clients devant une branche de la banque SGBL, en novembre 2019 au Liban. Photo d’illustration Joseph Eid/AFP/Getty Images

La banque française Société générale essaie de se retirer totalement du capital de l’établissement libanais Société générale de banque au Liban (SGBL), dont elle détient encore 16,79 % des parts, selon le média d’investigation français « La Lettre ».

Le groupe français, qui y a réduit à zéro la valeur de cette participation en 2020 (suite à une procédure comptable portant sur la provision) – soit une dépréciation de 158 millions d’euros –, « n’est, depuis,s toujours pas parvenu à se délester de ses parts, ni à pousser la SGBL à cesser d’utiliser le logo et le nom de la Société générale », peut-on lire dans l’article. Et cela alors que la banque française « n’a plus aucun intérêt stratégique à rester implantée au Liban » qui a fait défaut sur sa dette extérieure en mars 2020 et dont « les banques sont en situation de quasi-faillite », précise le média.

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Car depuis l’éclatement de la crise économique en 2019, le rôle de ces institutions a été très fortement affecté, se résumant en grande partie à la restitution au compte-gouttes des dépôts en banque à leurs ayants droit, et de façon non réglementée.

Risque d’image

En parallèle, cet article mentionne que « les quatre représentants de la Société générale au conseil d’administration de la banque libanaise en sont (depuis) sortis », ajoutant que « malgré des pourparlers enlisés entre les deux partenaires, le dossier n’a pas pris de tournure judiciaire, pour le moment ».

Outre les points susmentionnés, la Société générale voudrait aussi sortir du capital de la SGBL pour des raisons liées au risque d’image, la SGBL faisant, avec d’autres banques, l’objet d’enquêtes et poursuites judiciaires pour soupçons de blanchiment d’argent ou de détournement de fonds publics. La SGBL et d’autres banques libanaises sont notamment accusées par la juge Ghada Aoun d’avoir facilité des transferts massifs de fonds vers l’étranger pour certains clients favorisés, « ce que la SGBL conteste fermement », rappelle « La Lettre ». 

La banque française Société générale essaie de se retirer totalement du capital de l’établissement libanais Société générale de banque au Liban (SGBL), dont elle détient encore 16,79 % des parts, selon le média d’investigation français « La Lettre ».Le groupe français, qui y a réduit à zéro la valeur de cette participation en 2020 (suite à une procédure comptable...
commentaires (3)

La Societe Generale etait au conseil d'administration de la SGBL en octobre 2019, lors de l'effondrement financier. Conformement a la loi Libanaise, elle est tenue d'assurer le remboursement des depots confisques aux clients de la SGBL. Apres avoir paye, elle pourra se retirer.

Michel Trad

09 h 09, le 14 décembre 2024

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Commentaires (3)

  • La Societe Generale etait au conseil d'administration de la SGBL en octobre 2019, lors de l'effondrement financier. Conformement a la loi Libanaise, elle est tenue d'assurer le remboursement des depots confisques aux clients de la SGBL. Apres avoir paye, elle pourra se retirer.

    Michel Trad

    09 h 09, le 14 décembre 2024

  • Le volet "sortie du capital" me semble absurde. S'il n'y a pas d'acheteur pour acheter leurs parts pour la somme mirifique de zéro c'est que les autorités de tutelle ne sont pas dans l'état d'esprit d'autoriser ce genre de transaction. À part ça, pour la coquetterie du logo, c'est affaire de négociation entre requins. Ça va

    M.E

    23 h 20, le 13 décembre 2024

  • La Societe Generale etait au conseil d'administration de la SGBL en octobre 2019. Conformement a la loi Libanaise, elle peut etre appelee a couvrir le passif de sa filiale en faillite. Les clients spolies de la SGBL seraient bien inspires de l'attaquer en justice. Pour se retirer, la Societe Generale devra d'abord payer.

    Michel Trad

    21 h 53, le 13 décembre 2024

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