Israël souhaite établir des relations diplomatiques avec le nouveau régime en Syrie, affirme Netanyahu | En direct

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Le Hezbollah a estimé dans un communiqué que des mesures doivent être prises pour empêcher Israël d'atteindre ses objectifs en Syrie.

"L'occupation par l'entité israélienne d'une plus grande partie du territoire syrien et l'attaque contre ses capacités militaires constituent une agression dangereuse et fermement condamnée", a dénoncé le parti chiite, estimant que le Conseil de sécurité, la communauté internationale et les pays arabes "ont la responsabilité de rejeter et faire cesser cela, ainsi que de protéger le peuple syrien à un moment critique et charnière de son histoire".

"Nous avons toujours mis en garde contre les ambitions d'Israël dans la région et y avons résisté pour empêcher l'occupation d'atteindre ses objectifs. Nous avons réitéré que l'agression contre Gaza est une guerre d'anéantissement et un point de départ pour changer le visage de la région et mettre fin à la cause palestinienne", a-t-il ajouté. Le Hezbollah a ainsi appelé à ce que des mesures soient prises "pour empêcher l'entité israélienne d'atteindre ses objectifs".

"Nous espérons que la Syrie se stabilisera en fonction des choix de son peuple, qu'elle connaîtra une renaissance et qu'elle sera en mesure de rejeter l'occupation israélienne, en empêchant toute ingérence étrangère dans ses affaires", a souligné le Hezbollah, affirmant continuer de soutenir la Syrie.

Reporters sans Frontières (RSF) a demandé de « traduire Bachar el-Assad en justice pour le meurtre de 181 journalistes depuis la révolution de 2011 », s'inquiétant par ailleurs du sort de ceux actuellement détenus en Syrie, dans un communiqué.

L'ONG annonce toutefois que depuis la chute de l'ancien président, dimanche, « deux journalistes sont libres », « selon (ses) informations »: « Hanin Gebran, la journaliste de Syria media monitor détenue depuis juin 2024 » et « la blogueuse Tal al-Mallouhi, détenue depuis 2009 pour son travail avant la révolution ». Selon l'ONG, 181 journalistes ont été « tués par le régime syrien et ses soutiens – 161 par les forces du régime et 17 par les bombardements russes », des « meurtres » qui « ne doivent pas rester impunis ».

L'armée israélienne dit avoir mené près de 480 frappes en Syrie en 48 heures, rapporte l'AFP.

Le président syrien Bachar el-Assad est en Russie, a confirmé le ministre adjoint des Affaires étrangères russe dans une interview à NBC diffusée.

"Le président Assad est en Russie", a déclaré Sergueï Ryabkov à la chaîne américaine, précisant que le dirigeant renversé était "en sécurité".

L'armée libanaise a indiqué dans un communiqué que des hommes armés non identifiés venant du territoire syrien ont traversé la frontière et se sont approchés d'un poste frontière de la troupe. Elle a affirmé avoir procédé à des tirs de sommation, forçant les hommes armés à retourner en Syrie.

Le nouveau Premier ministre en charge de la transition en Syrie, Mohammad el-Bachir, a promis « stabilité » et « calme » au peuple syrien épuisé par plus de 13 ans de guerre, dans une interview à la chaîne al Jazeera.

« Il est temps pour ce peuple de jouir de la stabilité et du calme, d'être pris en charge et de savoir que son gouvernement est là pour lui fournir les services dont il a besoin », a déclaré M. Bachir, désigné à son poste par les rebelles islamistes qui ont renversé le pouvoir du président Bachar el-Assad.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'"Israël souhaite établir des relations diplomatiques avec le nouveau régime en Syrie", selon le Haaretz.

L'armée libanaise a empêché des civils syriens d'entrer dans une pièce qu'occupait l'armée syrienne au niveau de Deir el-Achayer, une localité de la plaine de la Békaa, située à l'intérieur du territoire libanais, selon notre correspondante Sarah Abdallah.

Ces individus tentaient de s'emparer des biens dans la salle, a-t-elle ajouté.

Elle a également affirmé que les informations qui circulaient concernant des affrontements entre l'armée libanaise et Hay'at Tahrir al-Cham étaient infondées.

 Notre journaliste Zeina Antonios raconte, en vidéo, ce qu'elle a vu à la prison de Saydnaya en Syrie.

🎥 [#Vidéo] Notre reporter @zeinaantonios vous raconte ce qu'elle a vu à la prison de #Saydnaya en #Syrie. https://t.co/36vTaUCwoG pic.twitter.com/nrqbVX9IdQ

— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) December 10, 2024

Souheil Hamaoui se voit offrir un gâteau par ses petits-enfants à Chekka, dans le nord du Liban, le 9 décembre 2024, après avoir passé 33 ans dans une prison syrienne. Ibrahim Chalhoub/AFP

« Tous les jours, je respirais la torture » : Souheil Hamaoui, libanais, raconte 33 ans dans les prisons syriennes.

Retrouvez son témoignage ici. 

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé de réagir avec force si les nouveaux dirigeants en Syrie autorisent l'Iran, allié du président déchu Bachar el-Assad, à "se réimplanter".

"Si le nouveau régime en Syrie permet à l'Iran de se réimplanter, ou autorise le transfert d'armes au Hezbollah" libanais pro-iranien, "nous réagirons avec force et infligerons un lourd tribut", a averti M. Netanyahu.

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, au cours d'une conférence de presse à Beyrouth le 16 mai 2022. Photo Louaï Béchara/AFP

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé que neuf Libanais qui étaient détenus dans les prisons syriennes sont rentrés au Liban, dans la foulée de la chute du régime du président syrien Bachar el-Assad.

Il a aussi assuré qu'« aucun responsable sécuritaire de l'ancien régime syrien recherché par la justice libanaise ne se trouve actuellement au Liban ».

Plus de détails ici. 

Les Etats-Unis exhortent tous les pays à soutenir un processus politique "inclusif" en Syrie, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.

"Le peuple syrien décidera de l'avenir de la Syrie. Toutes les nations doivent s'engager à soutenir un processus inclusif et transparent et à s'abstenir de toute ingérence extérieure", a affirmé M. Blinken dans un communiqué relayé par l'AFP, ajoutant que les Etats-Unis "reconnaîtront et soutiendront pleinement le futur gouvernement syrien issu de ce processus".

L'armée israélienne a pris pour cible au moins six navires syriens lors d'une attaque contre le port syrien de Lattaquié lundi, a déclaré a société de sécurité britannique Ambrey.

Selon Ambrey, des images vidéo montraient un navire en train de gîter et que cinq autres avaient été coulés, sans qu'aucun dommage visible ne soit causé à l'infrastructure du port.

Une source de sécurité syrienne a déclaré hier à Reuters que l'armée israélienne avait pris pour cible une installation de défense aérienne près de Lattaquié.

Alors que des négociations sont en cours pour la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, un avion privé utilisé par le chef du Mossad israélien est rentré en Israël depuis l'Égypte, selon le Haaretz.

Les responsables israéliens ont refusé de commenter ce voyage.

De violentes explosions ont été entendues à Meis el-Jabal et dans les villages environnants, rapporte notre correspondant au Liban-Sud.

Selon des informations qui circulent, l'armée israélienne serait en train de bombarder des maisons dans le village.

La Fédération internationale des journalistes a affirmé que 104 journalistes et employés de médias ont été tués jusqu'à présent en 2024, plus de la moitié d'entre eux ayant perdu la vie au cours de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, selon l'Associated Press.

La fédération a aussi précisé que depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, au moins 138 ont été tués. Selon elle, le nombre de journalistes en prison était également en hausse, atteignant 520 personnes, contre 427 l'année dernière.

« Ces tristes chiffres montrent une fois de plus à quel point la liberté de la presse est fragile et à quel point la profession de journaliste est risquée et dangereuse », a déclaré Anthony Bellanger, secrétaire général de la FIJ.

Témoignage de Damas, recueilli par notre journaliste sur place Caroline Hayek : 

A l’hôpital al-Mejtehed, à Damas, le docteur Mohammad affirme à nos reporters sur place avoir reçu « environ 30 à 40 dépouilles ». « La plupart portent des numéros, il n’y a pas de noms, sauf pour quelques militaires. Parmi ces corps, il y a celui d’une femme », poursuit-il.

Les corps sont « fortement mutilés », dit-il, précisant que ce sont souvent les yeux qui « sont ravagés ».

Il précise que parmi les corps identifiés – 4 ou 5- par des proches, figure celui de Mazen al-Hamada, ce Syrien qui avait témoigné, face caméra, des tortures effroyables qu’il avait subies lors de sa première incarcération, en 2011. Libéré en 2014, il était rentré en Syrie en 2017, après avoir passé quelques années en tant que réfugié aux Pays-Bas. Il avait disparu dès son arrivée à l’aéroport de Damas.

Israël ordonne à l'armée de créer une zone sans armes dans le sud de la Syrie, selon l'AFP.

La Turquie renforce la capacité de ses poste-frontières pour permettre le retour des réfugiés syriens dans leur pays, a affirmé le ministre turc de l'Intérieur,repris par l'AFP.

"Nous avions jusqu'alors une capacité quotidienne de 3.000 passages et nous l'avons maintenant portée à 15.000 à 20.000 par jour", a annoncé le ministre Ali Yerlikaya.

De nombreux réfugiés syriens vivant en Turquie se sont précipités vers le sud du pays pour rentrer en Syrie à l'annonce de la chute du président Bachar al-Assad dimanche.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a par ailleurs annoncé hier la réouverture du poste-frontière Yayladagi, situé dans la province de Hatay (sud) et fermé depuis 2013, pour permettre le retour des réfugiés syriens.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé que des navires lance-missiles de la marine israélienne avaient mené une "opération de grande envergure" contre la flotte syrienne.

"L'armée israélienne a mené des opérations en Syrie ces derniers jours pour frapper et détruire les capacités stratégiques qui menacent l'Etat d'Israël. La marine a opéré la nuit dernière pour détruire la flotte syrienne avec un grand succès", a déclaré M. Katz lors de la visite d'une base navale dans la ville de Haïfa, dans le nord du pays. Le ministre a également averti les nouveaux dirigeants syriens de ne pas suivre "la voie d'Assad", en référence au président déchu Bachar al-Assad.

Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Des familles continuent de sillonner la prison de Saydnaya, en Syrie, pour tenter de retrouver des traces de leurs proches. Certaines personnes ont marché des heures pour arriver à la colline sur laquelle est bâti le tristement célèbre édifice. Pour l'instant, les tentatives de mettre la main sur des cellules souterraines cachées n'ont pas porté leurs fruits. 

La Turquie attendra que "les conditions soient réunies" pour ouvrir une ambassade à Damas, a affirmé le ministre turc des Affaires étrangères, selon l'AFP.

"Nous allons étudier cela. Nous attendrons que les conditions soient réunies", a répondu le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan aux questions des journalistes sur une éventuelle ouverture d'une ambassade de Turquie à Damas.

La Turquie avait fermé son ambassade à Damas en mars 2012 en raison "d'une dégradation des conditions de sécurité en Syrie".

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a par ailleurs annoncé lundi la réouverture d'un poste-frontière fermé depuis 2013 pour le retour des réfugiés syriens dans leur pays.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont exhorté l'Iran "à mettre immédiatement fin à son escalade nucléaire", selon les porte-paroles des trois ministères des Affaires étrangères, qui condamnent les mesures prises par Téhéran pour augmenter fortement le rythme de production d'uranium hautement enrichi, rapporte l'AFP.

"Les actions de l'Iran (...) augmenteront le stock d'uranium hautement enrichi de l'Iran qui n'a pas de justification civile crédible, et se déroulent sans que l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, ndlr) n'ait eu le temps de mettre en œuvre les mesures de garantie supplémentaires nécessaires", déplorent-ils dans un communiqué conjoint.

Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Un homme fouille les souterrains de la prison de Saydnaya, en Syrie, dans l'espoir de retrouver des détenus toujours vivants. Nos journalistes sur place sont entrés dans cet établissement pénitentiaire. 

Le chef du « gouvernement du salut » du groupe HTC dans son bastion du nord-ouest de la Syrie, Mohammad el-Bachir, le 28 novembre 2024. Photo Omar Haj Kadour / AFP

⚡ Mohammad el-Bachir a annoncé dans une déclaration télévisée qu'il a été nommé Premier ministre chargé des affaires courantes du gouvernement syrien de transition jusqu'au 1er mars 2025, rapporte Reuters.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la Turquie ne peut permettre que la Syrie soit à nouveau divisée, rapporte l'AFP.

"Désormais, nous ne pouvons permettre que la Syrie soit à nouveau divisée. (...). Toute attaque contre la liberté du peuple syrien, la stabilité de la nouvelle administration syrienne et l'intégrité de son territoire nous trouvera contre elle aux côtés du peuple syrien", a déclaré le chef de l'État turc lors d'une intervention télévisée.

⚡ Un porte-parole de l'armée israélienne a justifié les opérations militaires en Syrie en affirmant vouloir "empêcher que des armes stratégiques ne tombent entre des mains hostiles", selon Reuters.

Le même porte-parole a déclaré qu'Israël n'avait aucun intérêt en Syrie au-delà de la protection de ses frontières et de ses citoyens.

Il a également réaffirmé qu'Israël ne progressait pas en direction de Damas.

Selon notre correspondant au Liban-Sud, l'armée israélienne a effectué une frappe à Bint Jbeil, dans le caza du même nom.

Une source au sein de l'armée libanaise nous a également confirmé que l'armée israélienne avait tiré un coup de semonce alors qu'une patrouille conjointe de l'armée libanaise et des soldats de la finul tentait de débloquer la route reliant Aïtaroun à Bint Jbeil. Toutefois, le tir n'aurait pas été dirigé en direction des soldats.

Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Nos journalistes à Damas, Caroline Hayek, Zeina Antonios et Mohammad Yassine, racontent :

Devant la mosquée Al-Salam du quartier de Berzé, à Damas, des dizaines, voire peut-être des centaines de familles, recherchent leurs proches disparus. Ces personnes, venues de différentes villes du Rif de Damas, et même de régions plus éloignées comme Hama, s’étaient rendues hier à la prison de Saydnaya, sans succès.

Aujourd’hui, il leur a été demandé de se regrouper devant cette mosquée, où des personnes enregistrent leurs noms et coordonnées dans l’espoir de retrouver les disparus.

Le Qatar est en contact avec le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fer de lance de l'offensive rebelle qui a fait tomber Bachar el-Assad en Syrie, a affirmé à l'AFP un responsable proche des discussions, rapporte l'AFP

"Les Qataris ont établi le premier canal de communication avec HTS. Les contacts entre le HTS et les diplomates qataris devraient se poursuivre dans les prochaines 24 heures avec Al-Bachir", a affirmé ce responsable sous couvert d'anonymat, en parlant de Mohammad al-Bachir, pressenti pour diriger le gouvernement de transition.

Le gouvernement syrien est en train de se réunir en présence d'Abou Mohammad el-Joulani, chef du HTS, et de Mohammad el-Bachir, pressenti pour devenir Premier ministre du gouvernement de transition, selon plusieurs médias arabes.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères du Qatar a déclaré qu'Israël exploite la situation en Syrie et  "viole sa souveraineté", selon Reuters.

Selon le Haaretz, la marine israélienne a lancé cette nuit un assaut de grande envergure contre des navires militaires syriens, visant à démanteler la flotte syrienne et à empêcher que ses actifs ne tombent aux mains de forces hostiles.

Les navires lance-missiles israéliens ont détruit plusieurs embarcations syriennes transportant des dizaines de missiles antinavires près du port de Lattaquié, a ajouté le quotidien dans la matinée.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé mardi un nouveau bilan de 44.786 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a 14 mois.

Au moins 28 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 106.188 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

⚡ L'Iran, soutien indéfectible du président syrien déchu, a rapatrié 4 000 ressortissants de Syrie depuis la prise de Damas par les rebelles et la chute de Bachar al-Assad dimanche, selon le gouvernement iranien, repris par l'AFP.

"Ces trois derniers jours, 4 000 citoyens iraniens ont été rapatriés en Iran depuis la Syrie par dix vols de la compagnie Mahan Air", a indiqué mardi la porte-parole du gouvernement iranien, Fatemeh Mohajerani, interrogée sur la situation régionale.

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a démenti sur X que l'armée israélienne avait pénétré en territoire syrien au-delà de la zone démilitarisée dans la région du plateau du Golan, après que des sources syriennes ont affirmé qu'elle s'était rapprochée à 25 km de Damas.

Le ministère turc des Affaires étrangères a dénoncé la "mentalité d'occupation" d'Israël après l'incursion israélienne dans la zone tampon du Golan, rapporte l'AFP.

"Nous condamnons fermement l'entrée d'Israël dans la zone tampon entre Israël et la Syrie ainsi que son avancée sur le territoire syrien. (...) En cette période sensible où apparaît la possibilité de parvenir à la paix et à la stabilité auxquelles le peuple syrien aspire depuis de nombreuses années, Israël affiche une fois de plus sa mentalité d'occupation", a affirmé le ministère dans un communiqué.

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué au moins 34 Palestiniens cette nuit et aujourd'hui, alors que les chars israéliens pénètrent dans les zones centrales et méridionales de l'enclave, a rapporté Reuters en citant des médecins.

Une frappe aérienne israélienne a tué au moins 25 personnes à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, où les forces israéliennes opèrent depuis octobre, et en a blessé des dizaines d'autres dans un immeuble à plusieurs étages, ont indiqué des médecins.

Agenouillé, un homme tire sur le verrou à l’aide d’un fusil automatique. Une première balle, le verrou cède, la porte de la cellule avec. Des dizaines d’hommes s’échappent, les bras levés, le visage en transe.

Certains courent, d’autres boitent, certains ne peuvent plus marcher. De l’autre côté des cellules sans fenêtre, le couloir est rempli. Des silhouettes qui s’embrassent, pleurent. Beaucoup sont bouche bée. Les yeux écarquillés, ils se demandent pourquoi ils ont été libérés. L’homme qui capture ces images – vérifiées par L’Orient Today – leur assure que Bachar el-Assad a quitté la Syrie. Ici, les gardiens ont longtemps maintenu un silence de plomb.

➡️ Lire la suite ici : Saydnaya : les images terrifiantes de « l’abattoir humain » d’Assad

La Défense civile palestinienne fait état de 25 morts dans une frappe israélienne dans le nord de Gaza, selon l'AFP.

Dans sa dernière édition du Lebanon Economic Monitor, son rapport semestriel sur l'économie libanaise, la Banque mondiale a estimé que le PIB libanais devrait se contracter de 6,6 %, confirmant ainsi sa projection précédente publiée dans sa première évaluation des dégâts causés par la guerre entre Israël et le Hezbollah, datée du 14 novembre dernier.

"Cette contraction croissante reflète l'impact dévastateur des déplacements massifs, de la destruction et de la réduction de la consommation privée. Elle exacerbe encore les défis macroéconomiques non résolus et souligne le besoin urgent de réformes globales et d'investissements ciblés dans des secteurs essentiels comme seule voie viable pour l'après-conflit", a déclaré la Banque mondiale dans son introduction.

Selon la LBCI, l'armée israélienne a commencé à planifier l'élimination des forces de la marine syrienne après avoir quasiment détruit son armée de l'air.

Pour rappel, selon l'OSDH, l’armée israélienne « a détruit les principaux sites militaires en Syrie »

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a décidé de créer une cellule de crise chargée d'examiner la question des disparus ou des enlevés en Syrie. Selon le quotidien al-Modon, la réunion a également abordé la question de la sécurité à l'intérieur du Liban, où le cessez-le-feu conclu entre le Hezbollah et Israël tient depuis deux semaines, malgré plusieurs incidents et le fait que l'armée israélienne occupe une bande de territoire au sud du pays.

➡️ Lire plus de détails ici.

Des familles enregistrent leurs noms et coordonnées dans l'espoir de retrouver les disparus, dans la mosquée al-Salam du quartier de Berzé, à Damas. Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Alors que des familles gardent espoir de retrouver leurs proches, malgré l'annonce par les secouristes syriens de la fin des recherches dans la prison de Saydnaya, nos journalistes sont déployés sur le terrain pour vous raconter la chute du régime, entre soulagement et inquiétudes. 

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie a considéré mardi que le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à l'origine de l'offensive ayant conduit à la chute de Bachar al-Assad, avait jusqu'à présent "envoyé un message positif" à la population.

"La réalité jusqu'à présent est que HTS et les autres groupes armés ont envoyé un message positif au peuple syrien", a affirmé Geir Pedersen, en conférence de presse, soulignant qu'il fallait maintenant transformer ces paroles en actes sur le terrain.

⚡ Selon notre correspondant au Liban-Sud, les forces israéliennes ont tiré un coup de semonce en direction d'une patrouille conjointe de l'armée libanaise et du contingent polonais de la Force intérimaire des Nations unies au Liban alors qu'ils tentaient d'ouvrir la route reliant Aïtaroun à Bint Jbeil (caza de Bint Jbeil), bloquée depuis plusieurs jours par un monticule de terre. Ni la Finul ni l'armée libanaise n'ont répondu à nos appels pour obtenir plus de détails.

⚡ L'envoyé de l'ONU en Syrie, Geir Pedersen, a appelé à l'arrêt des bombardements et des mouvements de troupes israéliens en Syrie, selon une déclaration relayée par Reuters.

Il a également souligné qu'il existait un "risque" de nouveaux conflits dans le pays si le plus large éventail de groupes ethniques n'était pas impliqué après la chute du régime de Bachar el-Assad.

Geir Pedersen a ajouté que la Syrie pouvait espérer la fin des sanctions, le retour des réfugiés et la mise en œuvre de la justice, à condition d'atteindre de "bons arrangements" dans le cadre de la transition du pouvoir.

Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Place des Omeyyades, à Damas, l'humeur est à la célébration. Les Syriens immortalisent ces moments historiques en prenant des photos - deux jours seulement après la chute de Bachar el-Assad - perchés sur des chars ou en compagnie des rebelles. 

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), le corps d'un enfant a été retrouvé lors de fouilles près de la maison bombardée il y a environ deux mois à Maaysra, un village chiite du Kesrouan.

L'Ani ne donne pas plus de détails sur le lieu précis où le corps a été découvert dans cette localité, qui a été ciblée deux fois en dix jours par l'armée israélienne pendant la guerre.

Au Liban-Sud, l'artillerie israélienne a tiré plusieurs obus sur les périphéries des localités de Chihine et de Jibbein, dans le caza de Tyr, selon notre correspondant.

Photo relayée par notre correspondant Michel Hallak.

Le projectile non explosé qui s'est écrasé sur une maison à Kleïate, dans le Akkar, pendant la nuit. 

➡️ Lire l'information ici.

Israël a mené plus de 300 frappes aériennes sur la Syrie depuis la prise de Damas par les rebelles et la chute du président Bachar al-Assad, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), dans un décompte mis à jour et repris par l'AFP.

Cette organisation, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers la Syrie, dit avoir répertorié "près de 310 frappes" menées par "l'aviation israélienne" depuis l'annonce de la chute de Bachar el-Assad dimanche matin, des journalistes de l'AFP à Damas faisant état d'explosions tôt mardi.

Dans un communiqué publié dans la nuit, le Hezbollah a condamné l'offensive israélienne sur le plateau du Golan en Syrie ainsi que ses frappes sur les infrastructures militaires syriennes.

"Les crimes persistants commis par l'ennemi sioniste sur le territoire syrien, que ce soit en occupant davantage de terres sur le plateau du Golan ou en frappant et en détruisant les capacités de défense de l'État syrien, constituent une agression flagrante et une violation éhontée de la souveraineté de l'État et du peuple syriens, ainsi qu'une tentative de déstabilisation de ce pays frère", pouvait-on lire dans le communiqué.

"Cette occupation agressive des territoires syriens intervient au moment où l'armée sioniste poursuit son agression contre le Liban et ses violations et attaques quotidiennes contre Gaza", a encore souligné le parti, appelant à rejeter et à affronter cette agression.

"Nous appelons le monde, en particulier les mondes arabe et islamique, à adopter des positions fermes contre ces crimes et à exercer des pressions dans tous les domaines politiques et légaux pour mettre fin à cette série d'attaques, car toutes les justifications avancées par l'ennemi sont des affirmations mensongères", a poursuivi le Hezbollah, jugeant que toutes les actions israéliennes dans le Golan depuis 1967 ne pouvaient être qualifiées que d'occupation. Il a enfin appelé à préserver l'unité du territoire syrien.

Au Liban-Sud, cette fois, où l'armée israélienne occupe encore une zone tampon qu'elle est censée évacuer d'ici la fin du cessez-le-feu conclu pour deux mois, la nuit et la matinée ont été troublées par des bruits d'explosions venant de la localité de Khiam, dans le caza de Marjeyoun.

Les soldats israéliens continuent de dynamiter des maisons, selon notre correspondant, qui a rapporté des détonations entendues jusqu'à Nabatiyé à 23 h 30 lundi soir et à 7 h ce matin. Une épaisse fumée pouvait être observée au-dessus de la localité ce matin.

Au Liban, où le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre entre Israël et le Hezbollah a mis fin à plus de deux mois et demi de bombardements intensifs israéliens, qui n'ont pas épargné les zones civiles au Liban-Sud, dans la Békaa et dans la banlieue sud de Beyrouth, un missile s'est écrasé sans exploser sur une maison à Kleïate, dans le Akkar au Liban-Nord, selon notre correspondant dans la région, Michel Hallak.

Selon lui, le projectile est tombé vers 2 h du matin, alors que des avions de guerre israéliens survolaient la région, probablement pour effectuer des frappes en Syrie. L'incident n'a pas fait de victimes, mais a causé d'importants dégâts dans le bâtiment qu'il a touché.

Une patrouille de l'armée et des forces de sécurité s'est rendue sur les lieux, en attendant la présence de l'expert militaire chargé d'inspecter la zone et de prendre des mesures pour récupérer le missile, ajoute notre correspondant.

Toujours en Syrie, de fortes explosions ont retenti mardi à Damas, selon des journalistes de l'AFP, peu après que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a rapporté environ 250 raids israéliens sur la Syrie depuis la chute du président Bachar el-Assad dimanche.

Une centaine de ces raids ont eu lieu au cours des 12 dernières heures, selon Rami Abdel-Rahman, directeur de cette organisation basée au Royaume-Uni, qui a déclaré à l’agence DPA que ces frappes "ont été les plus intenses de l’histoire de la Syrie."

Al Mayadeen a aussi rapporté que des tanks israéliens ont dépassé Quneitra, dans le sud de la Syrie, et se trouvent désormais à 3 kilomètres de la ville de Qatana, située à environ 20 kilomètres des faubourgs de Damas. Un autre rapport affirme que l’armée israélienne a également capturé plusieurs villages au sud de la capitale syrienne.

L'une des informations principales de ce matin vient de Syrie, où le pays connaît depuis dimanche un tournant historique avec la chute du régime de Bachar el-Assad, suite à une offensive rebelle fulgurante.

Ce mardi, les Casques blancs, secouristes syriens, ont annoncé la fin des opérations de recherche dans la prison de Saydnaya, où ils soupçonnaient l'existence de cachots souterrains, sans avoir trouvé de détenus.

"Les Casques blancs annoncent la conclusion des opérations de recherche (…) sans avoir découvert de lieux secrets ou cachés dans cette prison", ont-ils déclaré dans un communiqué. Des milliers de personnes étaient massées depuis dimanche, jour de la chute de Damas, autour de la prison, dans l'attente de nouvelles de leurs proches disparus.

Les rebelles islamistes qui ont renversé le régime ont, eux, juré mardi de châtier les responsables "des tortures contre le peuple" sous l'ancien gouvernement, tout en préparant leur prise formelle du pouvoir.

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Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des développements au Proche-Orient, au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad, au 431e jour de guerre à Gaza et alors qu'un cessez-le-feu au Liban, entre le Hezbollah et l'armée israélienne, va entrer dans sa deuxième semaine.