L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté, ce jeudi 5 décembre, des affrontements violents sur les axes de la ville de Hama, opposant les forces du régime syrien et l’opposition Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ainsi que d’autres factions. Ces combats se concentrent particulièrement sur la montagne Zain al-Abidin, sans que des avancées significatives n’aient été enregistrées. Les forces d’opposition n’ont pas réussi à pénétrer la ville, selon l'OSDH, tandis que des frappes aériennes intensifiées par des avions de guerre syriens et russes ont ciblé les villes et villages voisins, tels que Taybet al-Imam, Khattab, et Maardis, afin de couper les routes d'approvisionnement de HTC.
En parallèle, les forces du régime ont repris la ville d'al-Sa'an, dans la campagne orientale de Hama, après de violents affrontements avec HTC. Un civil a été tué et plusieurs blessés lors de tirs d'artillerie et de missiles sur la ville de Khattab, dans la campagne nord de Hama. Hier, les forces du régime ont également reconquis la montagne Zain al-Abidin, avec le soutien d'artillerie lourde et de frappes aériennes, rétablissant leur contrôle sur certains secteurs de la ville.
Les forces d’opposition ont tenté de cerner la ville de Hama en avançant depuis deux axes : l'un à partir du village de Khattab, dans le nord-ouest, et l'autre depuis le village d’al-Mubarakat, à l’est de la ville.
Hama, un site stratégique
Hama, située à 210 km au nord de Damas, a été le théâtre de manifestations massives contre le régime de Bachar al-Assad en 2011 et demeure un symbole du soulèvement populaire contre le pouvoir. La ville est historiquement marquée par un massacre brutal en février 1982, lorsqu'une répression violente du soulèvement des Frères musulmans, alors principale opposition, fit entre 10 000 et 40 000 morts, selon diverses estimations. Cette répression fut dirigée par Rifaat al-Assad, frère de Hafez al-Assad, surnommé plus tard « le boucher de Hama ».
Les norias de Hama, ces anciennes roues d'irrigation bordant l'Oronte, sont un autre symbole de la ville, reconnues par l’Unesco pour leur unicité.
Aujourd’hui, Hama reste une ville stratégique située entre Alep, récemment tombée sous le contrôle des rebelles, et la capitale, Damas, fief du pouvoir de Bachar al-Assad. La ville, à majorité sunnite, compte également une minorité alaouite, originaire du clan Assad, renforçant son importance dans la lutte politique et militaire actuelle.
Yalla.... le rouleau compresseur est en route... bye bye Hezb, bye bye Iran. Formidable ce Trump qui balaye tout sur son passage meme avant son arrivée :D. Reste a savoir les détails des ces accords deja décidées entre Poutine et trump
15 h 40, le 05 décembre 2024