À notre cher Jeannot,
Quel que soit l’âge auquel on perd son papa, le chagrin et la douleur sont les mêmes, immenses, insoutenables...
Les mots manquent pour te dire combien nous t’aimons et à quel point tu nous manques déjà. Tu étais notre force, le pilier de la famille, le Grand Parrain qui réunissait tous les neveux et nièces, que tu considérais comme tes propres enfants.
Tu as été un mari attentionné, un papa chaleureux, un grand-père gâteau, un frère présent, un oncle proche et surtout un merveilleux ami, le meilleur aux dires de tes amis d’enfance qui nous ont tous témoigné leur profonde sympathie.
Tes blagues et traits d’esprit précédaient ton bonjour. Tu aimais blaguer et faisais des jeux de mots qui tombaient toujours à point. Fort de caractère, tu avais toujours ce sourire espiègle qui illuminait ton visage.
Jeannot, tu aimais la vie, les voyages et les gens, et ils te le rendaient si bien. Pour nous tous, tu étais synonyme de bonté et de générosité. Tu étais un leader charismatique, un boute-en-train, plein d’empathie et de compassion, toujours prêt à rendre service au prochain. Tu connaissais les plus belles familles de Ras Beyrouth et tu chérissais avec la même affection tes amis venant de différents horizons. Tu savais apprécier les plaisirs simples de la vie. Prendre un petit verre avec un ami d’enfance valait l’or du monde pour toi. L’amitié était sacrée à tes yeux et tes amis sont devenus tes frères de cœur.
Jeannot, tu fais partie des derniers grands hommes, intègres et le cœur sur la main, avec leur bienveillance intrinsèque, leur sincérité et leur audace, qui donnent leur parole et l’honorent comme un serment.
Jeannot, tu avais le don de rendre heureux tes proches et voisins. Tu étais une personne exceptionnelle par ta modestie, et ta qualité de présence rayonnait et charmait les esprits. Parmi les qualités remarquables qui te distinguaient, tu avais surtout l’intelligence du cœur, un cœur d’or qui donnait sans compter… ce cœur qui a lâché à force d’avoir semé tellement de joie autour de toi. « Tu ne meurs pas, tu entres dans la vie », comme le disait Sainte-Thérèse de Lisieux, dont tu portais toujours le médaillon que ta chère mère Faridé t’avait donné.
Jeannot, tu as été un exemple de courage et de force pour nous tous. Merci de nous avoir inculqué la vraie valeur qu’est l’Amour avec un grand A, celui de la famille, des amis et de ton cher Liban. Ce pays que tu n’as jamais voulu quitter même aux heures les plus sombres de son histoire, et malgré les nombreuses offres alléchantes que tu avais reçues à l’étranger.
Jeannot, tu étais notre Sindbad et tes voyages aux quatre coins du monde nous faisaient rêver. Mais tu étais le plus attaché à la maison blanche familiale de Aïn el-Mreissé avec son jardin fleuri, qui se tenait face à la mer que tu connaissais par cœur à force d’y avoir nagé. Je sais qu’en fermant les yeux, tu as retrouvé sa belle corniche avec sa mer si bleue, si pure, si belle, et le soleil si chaleureux de Ras Beyrouth d’antan qui te manquait tellement. Tu as été retrouver les banquets du dimanche où toute la famille se réunissait et buvait à ta santé. « Pour le cœur, Jeannot ! »
Nous chérirons pour toujours nos beaux moments passés ensemble. Tu as été retrouver tes amis, tes parents, tes frères et sœur qui t’attendent bras ouverts. Tu resteras toujours présent dans nos cœurs et nos prières. Tu veilles sur nous autrement maintenant.
Jeannot, tu nous as quittés pour un monde meilleur, de sérénité et de douceur, où la maladie n’existe pas. Repose en paix, mon cher Jeannot, dans la lumière du Christ.
Jeannot, tu continueras de vivre en chacun de nous. Ce n’est qu’un au revoir…
Ta fille Danièle
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