Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, pendant une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN à Bruxelles, le 18 octobre 2024. Photo François WALSCHAERTS/AFP
Les États-Unis aimeraient voir Israël réduire certaines de ses frappes, notamment dans et autour de la capitale libanaise, a déclaré samedi le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, alors que la banlieue-sud de Beyrouth a de nouveau été violemment frappée par l'armée israélienne durant l'après-midi de samedi.
« Le nombre de victimes civiles est bien trop élevé », a affirmé M. Austin aux journalistes au terme d'une réunion des ministres de la Défense du G7 à Naples, en Italie. « Nous aimerions voir Israël réduire certaines de ses frappes, en particulier dans et autour de Beyrouth, et nous souhaiterions une transition vers une sorte de négociation qui permettrait aux civils des deux côtés de la frontière de retourner chez eux », a-t-il ajouté.
Des dizaines de milliers de personnes ont fui la banlieue-sud de Beyrouth depuis une campagne de bombardements intenses fin septembre contre cette zone.
Appel avec Gallant
Samedi après-midi, Israël a à nouveau mené de lourdes frappes sur plusieurs sites dans la banlieue-sud de la ville, laissant d'épais panaches de fumée flotter au-dessus de la ville tout au long de la soirée.
Les frappes ont eu lieu alors que le Hezbollah a tiré tout au long de la journée des salves de roquettes sur le nord d'Israël, et qu'une attaque de drone, non-revendiquée, a visé la résidence de vacances du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Selon Reuters, M. Austin s'est en outre entretenu avec son homologue israélien, Yoav Gallant, avec qui il a passé en revue les ajustements du déploiement des forces américaines dans la région, et notamment celui d'un système anti-missile, afin de « renforcer les défenses d'Israël contre les menaces régionales », selon le Pentagone. M. Austin a également exprimé son soulagement que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu soit sain et sauf après une attaque de drone qui aurait visé sa résidence secondaire à Césarée, selon la Défense américaine.
Ce qui confirme plus que jamais l'adage : "C'est l'hôpital qui se fout de la charité !"
10 h 55, le 20 octobre 2024