
Des hommes enlèvent les débris du toit d'un bâtiment sur le site d'une précédente frappe aérienne israélienne sur le village d'Aïto dans le nord du Liban, le 15 octobre 2024. Photo Joseph EID/AFP
Le président de l'Union des municipalités du caza de Zghorta, Zaani Kheir, a appelé tous les habitants de Zghorta et Ehden, ainsi que ceux de toutes les villes et les villages du caza qui ont loué des maisons et appartements à des déplacés qui ont fui les bombardements israéliens au Liban-Sud et dans la Békaa à s'enregistrer auprès de ses services. Il a aussi condamné le raid israélien hostile sur un bâtiment dans la localité d'Aïto (caza de Zghorta), qui a fait au moins 24 morts, presque tous des déplacés venus du Liban-Sud.
Selon le communiqué relayé par notre correspondant au Liban-Nord Michel Hallak, l'objectif de cette démarche consiste à "connaître les lieux d'hébergement des déplacés en vue de leur fournir une assistance". Ces données seront communiquées au kaïmacam dont dépend l'Union ainsi qu'au ministère de l'Intérieur et des Municipalités.
Le président de l'Union des municipalités a souligné que les centres d'hébergement du caza de Zghorta étaient parfaitement "en règle", bien entretenus et que l'aide aux déplacés y était fournie "normalement". Il a ajouté que "toutes les personnes déplacées sont des civils non armés" et "qu'il n'y a pas de militants ou de non civils parmi eux", mettant en avant le travail de vérification préliminaire et de contrôle d'identité effectué par "les forces de sécurité", ainsi que la surveillance "constante" des centres d'hébergement par "la police municipale".