Des contacts diplomatiques ont actuellement lieu, en amont d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, « visant à renouveler les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu » entre Israël et le Hezbollah, a affirmé jeudi le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati.
Selon le calendrier consultable sur le site du Conseil de sécurité, une réunion d'information sur « la situation au Moyen-Orient » est prévue à 15h, heure de New York, et à 22h à Beyrouth, suivie de « Consultations de l'ensemble » — en privé avec tous les 15 membres du Conseil présents — à 16h.
« Des contacts sont en cours entre les États-Unis et la France, qui ont appelé à la tenue de la réunion du Conseil, visant à relancer l'annonce d'un cessez-le-feu temporaire, qui permettra de reprendre les négociations sur une résolution politique » du conflit, a indiqué M. Mikati. Nous avons réitéré au cours de ces contacts notre disponibilité à mettre en œuvre la résolution 1701, à condition qu'Israël en respecte toutes les dispositions », a précisé le Premier ministre sortant.
Ciblage de civils et de secouristes
Il a encore affirmé que la priorité est de « mettre un terme à l'agression israélienne », dénonçant le « grand nombre de tués et blessés » dans les frappes de l'Etat hébreu ainsi que le ciblage de « civils et secouristes, en violation flagrante des lois et chartes internationales ».
La résolution 1701 du Conseil de sécurité a mis fin à la guerre de juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah. Elle prévoit notamment que le Hezbollah se retire de la zone frontalière, jusqu'au nord du fleuve Litani, et le déploiement dans cette région de l'armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Elle appelle également à une cessation des infractions terrestres, aériennes et maritimes israéliennes en territoire libanais.
Israël a annoncé, le 23 septembre, une offensive élargie contre le Hezbollah au Liban. Depuis cette annonce, et les centaines de frappes sur le Liban-Sud, la Békaa, la banlieue sud de Beyrouth et, plus ponctuellement, d'autres régions, plus de 1.000 personnes ont été tuées. Et le 30 septembre, l'escalade s'est encore accélérée avec l'annonce d'une offensive terrestre au Liban-Sud. Depuis l'ouverture par le parti chiite d'un front contre Israël, le 8 octobre 2023, 2.141 personnes ont été tuées au Liban, et plus de 10.000 blessées, selon le ministère libanais de la Santé.
Par ailleurs, concernant la crise des déplacés, M. Mikati a souligné que « le plan d'urgence du gouvernement est mis en œuvre sans discontinuer, avec des évaluations périodiques pour remédier à tout manquement ou échec ». Soulignant « l'ampleur » des déplacements, qui concernent environ 1,5 million de personnes, il a estimé qu'ils créent « une pression significative » sur les infrastructures. « Nos efforts doivent être intensifiés pour répondre à tous les besoins dans la mesure du possible. »
Aucun espoir pour cette guerre s’arrête et encore moins qu’un cessez-le-feu ait lieu, tant que cette armée de Tsahal (qui détient les armes les plus sophistiquées offertes par les Etats-Unis sous prétexte du droit de se défendre contre de populations qu'elle a elle-même attaquées, expulsées de leurs propre terre et patrie , massacrées sans pitié ) est applaudie et encouragée par les occidentaux complices de ses crimes .
19 h 30, le 10 octobre 2024