Une délégation du Midel, qui rassemble des entrepreneurs libanais, appelle depuis Dimane à l'application de la résolution 1701

Une délégation du conseil d'administration du Mouvement international des chefs d’entreprise libanais (Midel) a rendu visite au patriarche maronite Béchara Raï, suite à la détérioration de la situation sécuritaire au Liban. Le président de ce rassemblement, Fouad Zmokhol, a indiqué au terme de la rencontre que le Midel est « attaché à la résolution 1701 du Conseil de sécurité », exprimant des doutes quant à l'adoption d'un nouveau texte dans un avenir proche.

« La solution commence par le déploiement de l'armée libanaise sur toutes les frontières, en particulier au Liban-Sud dès que possible, l'élection d'un nouveau président rassembleur, et d'un gouvernement efficace pour faire face à cette guerre catastrophique à laquelle fait face le Liban », a souligné la délégation au cours de sa visite.

« En tant qu'hommes et femmes d'affaires libanais dans le monde, nous nous considérons comme des combattants, des résistants et des pionniers de la paix. Notre langue est la communication et la négociation, et nos objectifs sont le développement, l'investissement et la croissance », a précisé Fouad Zmokhol.

Les participants à la réunion ont également insisté auprès du patriarche maronite sur le fait que les investisseurs et les entrepreneurs libanais « sont fatigués » des multiples reconstructions et sabotages. « Malheureusement, nous avons perdu non seulement les éléments fondamentaux de la confrontation, mais aussi ceux de la résilience, n’étant plus en mesure de nous lancer dans une reconstruction sans résultat, sans vision et sans paix durable », ont-ils poursuivi.

Fouad Zmokhol a conclu en souhaitant « que cette guerre soit la dernière pour le Liban, et que nous commencions dès maintenant à nous mettre d'accord sur une vision, un plan et une stratégie unifiés, non seulement pour reconstruire le pays, mais aussi pour le restructurer sur des bases solides, dans l'intérêt de notre pays et de nos citoyens ».