Devant la prolongation de la toux lors d’un rhume ou d’une grippe au-delà d’une semaine à dix jours, il faut consulter le médecin. Photo d’illustration Bigstock
Devant une toux saisonnière
automno-hivernale relative à une infection aiguë des voies respiratoires, il est conseillé de respecter cette toux. Elle est utile à mobiliser les sécrétions parfois épaisses majorant cette toux, pouvant entraîner par la stagnation des sécrétions des surinfections bactériennes aboutissant parfois à des pneumonies qui risquent d’être sévères.
Traitons la toux par la toux. Le but du traitement n’est pas essentiellement de la faire disparaître, cela n’est pas dans l’intérêt du malade. Évitons de donner à nos enfants des sirops ou des potions considérées magiques par certains parents sans tenir compte de la cause de la toux et la composition du produit conseillé ou prescrit.
Donnons à l’enfant de plus d’un an une petite cuillerée de miel adoucissant sa gorge matin et soir et suffisamment d’eau à boire pour fluidifier les sécrétions facilitant leur exportation de la gorge à laquelle elles sont collées et maintenant la toux. Apprenons à nos enfants dès le plus jeune âge à se moucher libérant les voies nasales bien irriguées auparavant par du sérum physiologique. Devant la prolongation de la toux lors d’un rhume ou d’une grippe au-delà d’une semaine à dix jours, il faut consulter le médecin à la recherche d’une autre cause ou une éventuelle complication. Il ne faut pas exiger une radiographie pulmonaire afin d’éviter l’exposition de l’enfant aux dangers des rayons X, et c’est le médecin qui décide de la demander face à une fièvre et des anomalies auscultatoires à l’examen des poumons.
Il faut donc traiter la toux par la toux et suivre les conseils précités en recourant si nécessaire à la phytothérapie à base de plantes et d’herbes médicinales ayant déjà fait leurs preuves depuis des siècles, apportant au malade qui tousse le confort dont il a besoin.
Concernant le vaccin contre la grippe, il était réservé auparavant à des enfants atteints de maladies cardiaques ou pulmonaires ou autres. Il devient de plus en plus indiqué à tous les enfants âgés de plus de six mois et aux adultes qui les entourent, de préférence vers la fin du mois de septembre.
* Pédiatre