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Économie - Start-up

Oyster, cofondée et dirigée par un Libanais, lève 59 millions de dollars

Cette nouvelle levée de fonds porte la valorisation de l’entreprise à 1,2 milliard de dollars.

Oyster, cofondée et dirigée par un Libanais, lève 59 millions de dollars

Tony Jamous, cofondateur et dirigeant de la companie Oyster. Photo tirée de son compte LinkedIn

Oyster, une plateforme américaine de gestion des salaires et des ressources humaines spécialisée dans l’emploi international, a annoncé le 4 septembre qu’elle avait levé 59 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série D, selon un communiqué de presse publié sur son site. Cela porte le montant total levé à 286 millions de dollars depuis la création de l’entreprise en 2020, et sa valorisation à 1,2 milliard de dollars.

Cofondée et dirigée par le Libanais Tony Jamous et son associé Jack Mardack, Oyster a été lancée lors de la pandémie de Covid-19 pour aider les entreprises à recruter des employés partout dans le monde, permettant à ces derniers d’accéder à de meilleures opportunités de travail, indépendamment de leur localisation.

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« Nous voulions transformer un système de travail qui reposait trop fortement sur des emplois basés dans une poignée de villes et qui n’offrait pratiquement aucune flexibilité quant au lieu et à la manière de travailler », explique Tony Jamous dans ce communiqué de presse. Quatre ans après son lancement, l’entreprise compte plus de 550 employés répartis dans plus de 60 pays.

Recrutement indépendant de la localisation

Selon TechCrunch, un média en ligne spécialisé dans la couverture d’entreprises technologiques et de start-up, Oyster se charge d’employer des travailleurs pour le compte d’entreprises et redistribue par la suite les salaires que leurs clients leur versent. Le PDG explique à ce même média que, grâce à ce modèle, il espérait réduire la « fuite des cerveaux » des pays en développement, les « aidant à retenir les talents locaux ».

L’entreprise se concentre sur le recrutement de travailleurs diplômés hautement qualifiés et d’autres qui demandent des emplois à faible revenu, et cela dans des métiers liés notamment à la vente, l’ingénierie ou encore l’administration. « Aujourd’hui, 40 % des travailleurs (qui trouvent un emploi à travers Oyster) sont basés dans des marchés émergents. Cela signifie que 40% des personnes embauchées par l’intermédiaire de notre plateforme accèdent à des opportunités de carrière qui leur auraient été inaccessibles par le passé », souligne Tony Jamous.

En 2023, Oyster a permis le paiement de 107 millions de dollars à des employés et des entrepreneurs dans ces marchés émergents. Mais « ce n’est pas seulement le volume des embauches qui fait la différence. C’est (aussi) le montant de l’investissement étranger direct par le biais des salaires versés (qui crée une différence dans ces pays) », ajoute-t-il. Selon l’entrepreneur, ces opportunités permettent d’améliorer le niveau de vie des personnes dans les pays en développement et facilitent «  l’accès à des avantages sociaux, à la propriété et aux opportunités de développement de carrière ». Des avantages qu’Oyster compte renforcer à travers cette dernière levée de fonds qui lui permettra de fournir « une infrastructure de conformité, d’assistance et de renseignement » à sa clientèle mondiale.

Oyster, une plateforme américaine de gestion des salaires et des ressources humaines spécialisée dans l’emploi international, a annoncé le 4 septembre qu’elle avait levé 59 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série D, selon un communiqué de presse publié sur son site. Cela porte le montant total levé à 286 millions de dollars depuis la création de l’entreprise...
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Youpi

Emile G

16 h 49, le 14 septembre 2024

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  • Youpi

    Emile G

    16 h 49, le 14 septembre 2024

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