Selon Sonatrach, la décision a été prise sur ordre du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, « dans un geste qui reflète la profondeur des relations bilatérales entre l'Algérie et le Liban », précise le Nahar. L’entreprise algérienne pétrolière et gazière a ajouté que ces quantités de carburants permettront au Liban de faire fonctionner ses centrales électriques et de rétablir le courant électrique.
L'Orient-Le Jour a essayé de contacter Sonatrach pour confirmer l'information, mais n'a toujours pas obtenu de réponse. Selon le site Marine Traffic de traçage du traffic des navires, le pétrolier In Ecker était positionné le 19 août 2024 au port méditerranéen de Skikda, en Algérie.
Fayad et l'ambassadeur algérien
L’Algérie avait annoncé dimanche dernier, la fourniture « immédiate » de carburant au Liban, sans plus de détails ni de calendrier. La question se pose toujours de savoir si ce don sera un geste unique ou s’il se développera en un nouvel accord entre les deux pays, après la suspension d’un premier accord en avril 2020 pour cause de scandale du « fuel défectueux ». La décision des autorités algériennes avait été annoncée dimanche également au Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati par son homologue algérien, Nadir Larbaoui, lors d’un appel téléphonique.
C'est dans ce cadre que le ministre sortant de l'Énergie et de l'Eau Walid Fayad a reçu l'ambassadeur algérien au Liban Rachid Belbaki, avec lequel il a évoqué les détails du don de « fuel » que l'Algérie a l'intention de fournir au Liban, sur la base des directives du président algérien Abdelmouhid Tebboune, afin d'aider le Liban à surmonter la crise de l'obscurité totale, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Le ministre Fayad a remercié l'ambassadeur Belbaki pour l'initiative de l'Algérie, appréciant « son soutien constant au Liban dans divers domaines ». Les deux personnalités ont convenu de finaliser les discussions pour déterminer le montant du don et la date de son arrivée.
Le don algérien avait été annoncé alors qu'Électricité du Liban avait été forcé d'éteindre samedi la dernière unité de production encore en ligne à la centrale de Zahrani, faute de carburant, provoquant un black-out du courant produit par le fournisseur public.
Conclusion, l’état libanais gouverné par des voleurs qui continuent leurs pillages à tous les niveaux puis tendent la main pour faire l’aumône au nom des libanais qui se saignent pour payer leurs factures. A quand une désobéissance civile pour priver tous ces voleurs invétérés de toute resources pour les pousser vers la porte de la sortie tout démissionnaires qu’ils sont? Il n’y a pas de remède miracle à leur maladie, il faut tarir les sources.
09 h 06, le 22 août 2024