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Moyen-Orient - Conseil de sécurité

La frappe israélienne sur l'école al-Tabi'een est "loin d'être un incident isolé", dénonce l'OCHA

La frappe meurtrière sur l'école al-Tabi'een à Gaza-ville ets la 21e attaque ciblant une école depuis le 4 juillet, selon le bureau humanitaire de l'ONU.

La frappe israélienne sur l'école al-Tabi'een est

La sous-secrétaire général des Nations unies Rosemary DiCarlo lors de la réunion du Cpnseil des sécurité de mardi soir sur la situation à Gaza. Captue d'écran du direct diffusé sur X par l'ONU

Le Conseil de sécurité s’est réuni mardi soir à la demande de l’Algérie, soutenue par la Slovénie, pour discuter des hostilités en cours dans la bande de Gaza, en particulier de la frappe israélienne sur l'école al-Tabi'een à Gaza-ville samedi dernier, qui a fait au moins 92 morts selon les estimations de la Défense civile de la bande de Gaza, principalement des personnes déplacées.

Selon un communiqué de l'ONU, ces frappes ont été qualifiées de « dévastatrices » par la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo. La directrice du financement et des partenariats au bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), Lisa Doughten, a souligné qu'il ne s’agit « pas d’un incident isolé, mais de la vingt et unième frappe israélienne contre une école servant d’abri depuis le 4 juillet dernier ». Elle a ajouté : « Combien de temps une telle situation peut-elle durer ? Combien de tragédies comme celle de l’école al-Tabi'een devront encore se produire avant que des mesures ne soient prises ? »

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« Bien qu’Israël ait indiqué que son armée avait pris pour cible un centre de commandement du Hamas situé dans une mosquée à l’intérieur de l’école, Mme DiCarlo a rappelé que le droit international humanitaire, y compris les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution, devait être respecté en tout lieu et à tout moment », précise le communiqué.

« Le massacre, les destructions et les souffrances à Gaza doivent cesser, et les otages doivent retrouver leurs familles », a insisté Rosemary DiCarlo. Elle a ajouté : « Cela montre une fois de plus qu'il est absolument nécessaire d'atteindre un cessez-le-feu, de libérer les otages et d'augmenter l'aide humanitaire. »

« Mais même si les efforts pour atteindre ces objectifs se poursuivent, analyse Mme DiCarlo, ne perdons pas de vue qu’en l’absence d’une direction claire vers un avenir où les préoccupations sécuritaires légitimes des Israéliens seront prises en compte et les aspirations légitimes des Palestiniens à un État pleinement indépendant, viable et souverain seront réalisées, une paix durable au Moyen-Orient restera hors de portée », a-t-elle ajouté.

La guerre à Gaza entre Israël et le Hamas est effectivement en cours depuis près de 11 mois. Selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, l'offensive israélienne aurait fait au moins 39 929 morts. De son côté, un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes indique que l'attaque initiale du Hamas a causé la mort de 1 198 personnes, principalement des civils.

L'ambassadeur de la Palestine auprès de l'ONU, Riyad Mansour, a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions à Israël, alors que ce dernier poursuit ses attaques meurtrières contre les civils dans la bande de Gaza. Le représentant de l'État hébreu a reproché au Conseil de prendre fait et cause pour des « terroristes » qui « utilisent une école comme base » et s'est employé à mettre en avant les 12 morts de la frappe de Majdel Shams, ville druze du Golan syrien annexé par Israël. Israël impute la responsabilité de cette frappe, qui a eu lieu le 27 juillet, au Hezbollah, qui dément en être l'auteur. L'incident a été le point de départ de la dernière séquence d'escalade des tensions entre l'État hébreu et l'Iran.


Le Conseil de sécurité s’est réuni mardi soir à la demande de l’Algérie, soutenue par la Slovénie, pour discuter des hostilités en cours dans la bande de Gaza, en particulier de la frappe israélienne sur l'école al-Tabi'een à Gaza-ville samedi dernier, qui a fait au moins 92 morts selon les estimations de la Défense civile de la bande de Gaza, principalement des personnes...
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