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Dernières Infos - Conflit

Libye : un accord met fin à des combats armés en banlieue de Tripoli

Des personnes regardent des voiliers participer au festival "Summer Nights" sur la côte de Tripoli, en Libye, le 1er août 2024. Photo Mahmoud Turkia / AFP

Une médiation a permis samedi de parvenir à un accord pour mettre fin à des affrontements entre deux groupes armés, survenus en banlieue est de la capitale libyenne, a-t-on appris de source gouvernementale. 

Des affrontements avaient éclaté vendredi à mi-journée puis avaient repris brièvement samedi à Tajoura, ville située à une vingtaine de kilomètres à l'est de Tripoli. 

Neuf personnes avaient été tuées vendredi et des dizaines d'autres blessées, selon un communiqué du Service des ambulances et secours de la capitale. 

"Les combats se sont arrêtés grâce à un accord et des médiations menées par d'autres groupes armés", a indiqué à l'AFP samedi une source du ministère de l'Intérieur du Gouvernement d'union nationale (GNU), basé à Tripoli. 

Une force militaire sous l'autorité du chef d'état-major et du ministère de la Défense à Tripoli est intervenue pour stopper les combats. Une médiation que les deux parties, affiliées au GNU, ont acceptée, selon la même source. 

Conformément à l'accord, les combattants des brigades "Rahbat al-Dourou" et "Shouhada Sabriya" se sont retirés des secteurs qu'ils avaient occupés vendredi, pour permettre à un troisième groupe neutre de s'interposer. 

Samedi, le service des ambulances a souligné avoir dû évacuer 72 familles des zones de combats.

De son côté, l'Université de Tripoli, située non loin de la zone, a annoncé samedi la suspension des cours par "mesure préventive".  

Le gouvernement basé à Tripoli n'a pas commenté jusqu'ici ces heurts. 

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par les violences et divisée entre deux camps rivaux, avec à l'ouest le GNU d'Abdelhamid Dbeibah, reconnu par l'ONU, face à un exécutif parallèle affilié au camp du puissant maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l'est et une partie du sud.

Malgré un relatif retour au calme observé depuis quelques années, des affrontements se produisent périodiquement entre la myriade de groupes armés présents dans le pays, en particulier dans et autour de Tripoli. 

Les affrontements de vendredi ont coïncidé avec des mouvements des troupes pro-Haftar dans le sud de pays, qui ont ravivé le spectre de la guerre civile, quatre ans après un cessez-le-feu. La mission de l'ONU en Libye a appelé à "une désescalade" et à "éviter d'autres tensions".


Une médiation a permis samedi de parvenir à un accord pour mettre fin à des affrontements entre deux groupes armés, survenus en banlieue est de la capitale libyenne, a-t-on appris de source gouvernementale. 

Des affrontements avaient éclaté vendredi à mi-journée puis avaient repris brièvement samedi à Tajoura, ville située à une...