Des personnes fouillent les décombres à l'intérieur d'une école utilisée comme abri temporaire pour les Palestiniens déplacés dans la ville de Gaza, après une frappe israélienne le 10 août 2024 qui a tué plus de 100 personnes. Photo AFP/OMAR AL-QATTAA
Dans un communiqué publié vers midi, le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné « avec la plus grande fermeté » la frappe israélienne qui a ciblé une école dans la nuit de vendredi à samedi dans la bande de Gaza, tuant plus de 100 personnes et blessant des dizaines d'autres.
« Le ministère condamne avec a plus grande fermeté le fait que les forces d'occupation israéliennes aient pris pour cible (cette école), qui accueille des Palestiniens déplacés non armés à l'est de la ville de Gaza, en tirant trois missiles qui ont directement visé le lieu de prière » peut-on notamment lire dans le communiqué.
« Les bombardements systématiques et aveugles de l'armée d'occupation israélienne et l'assassinat d'enfants et de civils sont une indication claire du mépris du gouvernement israélien pour les dispositions du droit international et du droit humanitaire international », a poursuivi le ministère.
Faisant écho à la position égyptienne exprimé plus tôt dans la journée, le ministère a ajouté qu'il « considère que la poursuite des crimes contre les Palestiniens et le meurtre délibéré de tant de civils non armés, alors que les efforts des médiateurs internationaux s'intensifient pour tenter de parvenir à une formule de cessez-le-feu à Gaza, constituent une preuve évidente de l'intention d'Israël de prolonger et d'étendre la guerre ».
« Le ministère des affaires étrangères et des expatriés a aussi appelle la communauté internationale et les pays concernés à adopter une position internationale unifiée, sérieuse et efficace, premièrement, pour assurer la protection du peuple palestinien dans la bande de Gaza et mettre fin à cette catastrophe humanitaire, considérant que l'arrêt de l'agression sur Gaza est le premier pas vers le calme, la désescalade et la prévention d'un conflit plus large dans la région »
Le texte appelle également à activer la voie diplomatique pour obliger « la partie israélienne à accepter la solution des deux États ».
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