L'Égypte demande à ses compagnies aériennes d'éviter l'espace aérien iranien pendant trois heures jeudi

L'Égypte a donné l'instruction à toutes ses compagnies aériennes d'éviter l'espace aérien iranien pendant une période de trois heures dans la matinée de jeudi, en raison des tensions entre Israël et l'Iran.

Le NOTAM (Notice to Airmen), un avis de sécurité fourni aux pilotes mercredi, indique que l'instruction entrera en vigueur de 01h00 à 04h00 GMT. Il ne donne pas plus de détails sur les raisons de cet avis. « Tous les transporteurs égyptiens doivent éviter de survoler la FIR (Flight Information Region) de Téhéran. Aucun plan de vol ne sera accepté pour le survol de ce territoire », indique l'avis, faisant référence à la période de trois heures mentionnée.

Un responsable égyptien a été cité par la chaîne d'information al-Qahera News comme disant que les autorités iraniennes avaient demandé d'éviter de voler dans l'espace aérien iranien en raison d' « exercices militaires ». « Selon un rapport des autorités iraniennes adressé à toutes les compagnies aériennes civiles, les vols au-dessus de l'espace aérien iranien doivent être évités », a déclaré le responsable qui n'a pas été identifié.

De nombreuses compagnies aériennes révisent leurs horaires pour éviter l'espace aérien iranien et libanais tout en annulant également les vols vers Israël et le Liban, car beaucoup craignent un conflit plus large après la mort d'importants dirigeants du Hamas et du Hezbollah.

« Un tel NOTAM de l'Égypte est très inhabituel. Il est possible qu'il s'agisse d'un indicateur d'une réponse iranienne à Israël, et en conséquence, de perturbations potentielles importantes dans l'espace aérien. En même temps, il peut y avoir une autre raison », a déclaré OPSGROUP, une organisation basée sur l'adhésion qui partage des informations sur les risques en vol.

Dimanche, les autorités jordaniennes avaient demandé à toutes les compagnies aériennes atterrissant dans ses aéroports de transporter 45 minutes de carburant supplémentaire. Les pays de la région, y compris la Jordanie, avaient fermé leur espace aérien plus tôt cette année en raison d'attaques aériennes sur Israël.

Cet article est une traduction d'une information diffusée par Reuters en anglais.