« La Finul n’est plus un lieu d’affectation familial depuis le mois d’avril. Les familles et les personnes à charge ont quitté le Liban en mai. Mais la Force de maintien de la paix continue d’être opérationnelle », a assuré mercredi le porte-parole de la force internationale, Andrea Tenenti, sollicité par L’Orient-Le Jour, après des rumeurs d'évacuation des familles des personnels.
Ces assurances interviennent dans un contexte de crainte d'embrasement régional, après les assassinats en Iran du chef politique du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyé, et d'un haut dirigeant du Hezbollah, Fouad Chokor, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Elles viennent aussi en réaction à une information publiée mercredi par le quotidien israélien Haaretz, qui en attribuait la responsabilité au quotidien libanais Al-Akhbar proche du Hezbollah, selon lequel les familles des fonctionnaires de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) avaient été évacuées du Liban et les fonctionnaires se trouvant déjà à l'extérieur du pays ont été priés de rentrer sans leur famille.
De même, s’exprimant au nom du bureau du Coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban (ÙNSCOL) Pascale Kassis a affirmé que l’ONU n’évacue pas son personnel au Liban. « L'ONU n'évacue pas son personnel. Il s'agit simplement d'une procédure administrative normale concernant la présence des familles de son personnel dans le pays, en profitant également de la saison estivale », précise-t-elle.
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