De fortes pluies ont fait neuf morts et provoqué l'effondrement de maisons d'Abou Hamad, ville du nord-est du Soudan ravagé par près de seize mois de guerre, a rapporté mardi une source médicale à l'AFP. "Neuf personnes sont décédées des suites de l'effondrement de leur maison", a indiqué une source médicale travaillant au sein de l'hôpital d'Abou Hamad.
"De nombreux blessés continuent d'arriver à l'hôpital" de cette petite ville de l'Etat du Nil, à quelque 400 km au nord de Khartoum, a précisé cette même source."De fortes pluies ont provoqué l'effondrement de la plupart des maisons et tous les magasins du marché se sont écroulés", a affirmé de son côté un témoin joint par l'AFP au téléphone.
De fortes pluies tombent habituellement au Soudan entre mai et octobre. Le pays fait alors face à de graves inondations qui endommagent les habitations, les infrastructures et les récoltes. La semaine dernière déjà, elles ont fait cinq morts à Port-Soudan, dans l'est côtier.
Depuis le 7 juillet, les pluies torrentielles et inondations ont tué 32 personnes dans sept des 18 États du pays, a déclaré mardi le Centre fédéral des opérations d'urgence du Soudan. Des dizaines de personnes ont également été blessées et plus de 5.000 habitations ont été touchées.
Selon les Nations unies, ces phénomènes ont provoqué le déplacement de plus de 21.000 personnes depuis le mois de juin, la plupart dans des régions déjà éprouvées par de violents combats. A l'approche de la saison des pluies, les organisations humanitaires ont averti du risque que des régions entières soient isolées.
Chaque année, les précipitations et inondations font de nombreuses victimes, directement ou indirectement à cause des maladies favorisées par l'humidité. Les dégâts devraient être particulièrement importants cette année, après près de seize mois de guerre ayant gravement endommagé les infrastructures et contraint des millions de déplacés à se réfugier dans des zones inondables.
Cette guerre oppose depuis avril 2023 l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo.
Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre, pour avoir visé délibérément des civils et bloqué l'aide humanitaire, dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes, selon l'ONU.
De fortes pluies ont fait neuf morts et provoqué l'effondrement de maisons d'Abou Hamad, ville du nord-est du Soudan ravagé par près de seize mois de guerre, a rapporté mardi une source médicale à l'AFP. "Neuf personnes sont décédées des suites de l'effondrement de leur maison", a indiqué une source médicale travaillant au sein de l'hôpital d'Abou...
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