Le bureau de presse du Hezbollah, contacté par L’Orient-Le Jour, a démenti jeudi avoir publié un communiqué évoquant « une possible aggravation de la situation » sécuritaire au Liban, deux jours après une frappe israélienne qui a tué un haut responsable du parti chiite dans la banlieue sud de Beyrouth.
Le communiqué en question, très alarmiste, appelle notamment à « garder le calme autant que possible au cas où nos zones seraient bombardées », à « éviter les rassemblements sur le lieu de l'attentat pour laisser la place aux personnes concernées », à « garder les fenêtres légèrement ouvertes pour éviter la pression dégagée par les explosions » et à «mettre à l'abri certains produits de première nécessité, en particulier les médicaments à usage permanent, à titre de précaution».
Ce communiqué a commencé à être relayé jeudi sur des groupes de messagerie instantanée, quelques heures avant les funérailles de Fouad Chokor, le haut commandant du Hezbollah tué dans une frappe israélienne mardi en plein cœur de la banlieue sud. Le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, doit s’exprimer pendant les funérailles.
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