Au pays de l’Oncle Sam, tout le monde sans exception veut tout savoir sur la vice-présidente Kamala Harris, 59 ans, qui se retrouve candidate unique du Parti démocrate à la prochaine élection présidentielle après le retrait du président Joe Biden. Depuis, dans les médias et sur les réseaux sociaux, il n’y en a que pour elle, en attendant de découvrir si elle pourra l’emporter face à son rival républicain, Donald Trump, le 5 novembre prochain. Tout est scruté, ressorti, analysé, jusqu’à ses talents culinaires, via une vidéo de 90 secondes datant de 2019, qui a refait surface sur les réseaux sociaux et dans laquelle elle propose sa recette de l’iconique dinde du Thanksgiving, alors qu’elle était sénatrice de Californie. L’année suivante, en pleine campagne aux côtés de Joe Biden, ses fans la découvrent dans une autre vidéo concoctant un plat indien avec l’actrice et scénariste Mindy Kaling.
Jamais sans mon collier en perles
Auparavant, Kamala Harris avait confié à la revue new yorkaise The Cut : « Quand je cuisine, je sens que je suis en plein contrôle de ma vie. » Elle avait été initiée à l’art des fourneaux par sa mère, une biologiste d’origine indienne nommée Shyamala Gopalan. Son père, Donald J. Harris, un professeur d'économie (émérite) à l'Université de Stanford, était arrivé aux États-Unis de sa Jamaïque natale en 1961 pour y entreprendre ses études. Avec ce background, Kamala Harris, si elle arrive au Bureau ovale, sera la première présidente afro-américaine et sud-asiatique américaine des États-Unis. De quoi continuer à radioscopier son parcours durant les quatre mois qui restent avant que les urnes parlent, en sa faveur ou pas. Et, pendant qu’elle mène cette bataille, un grand sourire éclairant son visage, une vidéo, une de plus, postée sur Instagram, la montre en train de danser de tout son soul avec une équipe de lever de fonds. De quoi enchanter ses aficionados, et ils sont nombreux.
Dès son accès à la vice-présidence, son charme a également séduit les magazines « glossy » américains qui lui ont consacré leurs couvertures, à leur tête Elle, Vogue, Glamour, Time, et San Francisco Magazine.
Les patrons de la mode ont aimé son look BCBG fluide et « effortless », ce style facile très tendance actuellement, recherché sans en avoir l’air. Comme toutes les photos officielles le montrent, Mme Harris ne déroge pas au port du pantalon (sur mesure), blazer et des escarpins classiques en osant la couleur. Une couleur, du blanc au bleu clair ou foncé au brique, à chaque fois choisie pour la circonstance. Cependant, dans ses activités personnelles, elle se montre une inconditionnelle des sneakers Converse. À ce sujet, elle avait confié à The Cut : « Je possède toute une collection de Converse : des noires avec du cuir, des blanches, j'ai celles qui ne s'attachent pas, celles qui s'attachent, celles que je porte quand il fait chaud, celles que je porte quand il fait froid et celles à plateforme lorsque je porte un tailleur pantalon. » Elle fait ainsi un pied de nez aux lourds baskets dorées sans marque, ornées d’un T et favorisées par Donald Trump.
Harris a aussi donné à son look une touche discrète mais très personnalisée qu’elle intègre inlassablement à sa garde-robe : l’incontournable collier en perles qu’elle met aux petites comme aux grandes occasions, choisi non seulement pour son côté esthétique et glamour mais souvent pour la signification qu’il véhicule. « Les perles symbolisent la sagesse et le raffinement », souligne-t-elle. Plus que juste un accessoire esthétique, il lui permet de consolider son image de femme forte, moderne avec une pointe traditionnelle, et surtout de leader.
Au son de « Freedom » de Beyoncé
Et comme tous les coups, même bas, sont permis dans cette campagne présidentielle féroce, Mme Harris en a récemment essuyé un provenant de l’équipe Trump, plus précisément du sénateur JD Vance qu’il a choisi comme colistier. Vance l’a qualifiée de « La Dame aux chats sans enfant » (car elle n’a jamais été mère), provoquant de nombreuses réactions notamment auprès de célébrités telles que Whoopi Goldberg, Taylor Swift et Jennifer Aniston. Sans compter les vives protestions de Kerstin, l’ex-épouse de Doug Emhoff, actuel mari de Kamala Harris, avec lequel elle avait eu deux enfants, Cole et Ella. Kerstin l’admire pour avoir réussi une famille recomposée, confiant à la chaîne CNN : « Kamala est aimante, attentionnée, farouchement protectrice et toujours présente. J'aime notre nouvelle famille et je suis reconnaissante de l'avoir parmi nous. »
Aujourd’hui, Kamala Harris a acquis une large cote d’amour, y compris dans le monde du showbizz. Beyoncé a ainsi autorisé la candidate démocrate à faire de sa partition Freedom, sortie en 2016, l’hymne de sa campagne. Dans ce contexte, Harris a fait la semaine dernière une entrée et une sortie très remarquées, au son de cette musique lors de sa première visite officielle au siège de sa campagne dans le Delaware. Quelques jours plus tard, elle lançait une vidéo qui portait ce message : « Il y a des gens qui pensent que nous devrions être un pays de chaos, de peur, de haine. Mais nous ? Nous choisissons quelque chose de différent : nous choisissons la liberté. »
Pour les organisateurs de ce genre de rencontres politiques, les chansons et les chants en background peuvent contribuer à diffuser des points de vue particuliers et à renforcer la solidarité autour des candidats et des programmes. De même qu’à motiver et dynamiser les sessions. Rappelons que les différentes phases de la campagne présidentielle du président Barack Obama étaient scandées par les rythmes de Bruce Springsteen. Sans oublier, en remontant plus loin, le I Like Ike du compositeur Irving Berlin en l’honneur du président Dwight Eisenhower. Pour les organisateurs de ce genre de rencontres politiques, les chansons et les chants en background peuvent contribuer à diffuser des points de vue particuliers et à renforcer la solidarité autour des candidats et des programmes. De même qu’à motiver et dynamiser les sessions. Rappelons que les différentes phases de la campagne présidentielle du président Barack Obama étaient scandées par les rythmes de Bruce Springsteen. Sans oublier, en remontant plus loin, le I Like Ike du compositeur Irving Berlin en l’honneur du président Dwight Eisenhower (1953-1961).