
Des volutes de fumée s'échappent d'un site touché par les combattants du Hezbollah, le long de la frontière libano-israélienne, le 25 juillet 2024. Photo Rabih DAHER/AFP
Le porte-parole de la FINUL, Andrea Tenenti, a affirmé que la situation le long de la Ligne bleue est « alarmante » et a mis en garde contre « le risque d'une erreur de calcul », tout en soulignant qu'une solution politique entre le Liban et Israël était « encore possible ». Le Hezbollah et Israël se livrent à des affrontements quasi-quotidiens depuis le 8 octobre 2023.
« L'escalade se poursuit dans le Sud, les échanges de tirs n'ont pas cessé, des gens sont tués, et il y a des destructions des deux côtés », a déclaré Andrea Tenenti. « Nous mettons en garde contre le risque d'une erreur de calcul qui pourrait conduire à un danger imminent, a-t-il ajouté, soulignant qu'une solution politique entre le Liban et Israël était encore possible ». « La situation le long de la Ligne bleue est alarmante », a-t-il insisté.
Plus tôt dans la journée de jeudi, le représentant permanent de la France à l’ONU, Nicolas de Rivière, a exprimé « l’inquiétude » de Paris quant à une détérioration de la situation le long de la frontière entre le Liban est Israël. Mercredi, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, avait estimé que « le Liban et la région sont toujours face à un danger imminent », mais que la solution diplomatique « reste possible ».