Le pape François a exprimé mardi sa "profonde douleur" après l'attaque contre l'hôpital pour enfants de Kiev, le plus grand du pays, et le bombardement d'une école à Gaza.
Le pape "a appris avec profonde douleur les informations sur les attaques contre deux centres médicaux à Kiev, dont le plus grand hôpital pédiatrique ukrainien, et contre une école à Gaza", a indiqué le Vatican dans un communiqué.
Des frappes russes sur Kiev lundi ont fait plus de 30 morts et dévasté le plus grand hôpital pédiatrique du pays, y faisant au moins deux morts et 32 blessés, selon les autorités ukrainiennes.
Le Kremlin, qui nie systématiquement depuis le début de son invasion tout crime ou bavure, a mis en cause la défense aérienne ukrainienne, assurant, comme toujours, ne jamais "frapper de cibles civiles".
Si le pape n'a pas précisé le nom de l'école de Gaza à laquelle il se réfère, le patriarche latin de Jérusalem a condamné lui dimanche "un raid de l'armée israélienne contre l'école de la Sainte-Famille à Gaza" le matin-même.
Selon la défense civile du territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, l'école a été la cible dimanche de deux frappes ayant provoqué la mort d'au moins quatre personnes, dont selon le Hamas un responsable de son mouvement.
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que "des terroristes" se cachaient dans l'école, qui abritait aussi "une usine de fabrication d'armes du Hamas".
Le pape a exprimé "sa profonde inquiétude face à la montée de la violence" et dit "prier pour que des voies concrètes soient identifiées afin de mettre fin aux conflits en cours", en Ukraine et au Moyen-Orient.
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