Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a annoncé samedi que la Ligue ne classe plus désormais le Hezbollah en tant qu'organisation terroriste. Cette déclaration a été faite au cours d'un entretien télévisé sur la chaîne d'information al-Qahera News, suite à la visite du responsable à Beyrouth.
Le diplomate a ainsi expliqué que les États membres de la Ligue avaient décidé de retirer cette classification du Hezbollah, afin de relancer le dialogue avec le parti, suspendu depuis mars 2016. Il a précisé que les efforts de l'organisation panarabe « ne comprennent pas l'étiquetage des entités comme organisations terroristes ».
Au moment de cette classification en 2016, le Liban et l'Irak avaient exprimé leurs « réserves » face à cette décision qui avait, en novembre 2017, fait « beaucoup rire » le secrétaire général du parti chiite Hassan Nasrallah, tel qu'il l'avait exprimé dans un discours. À l'époque, la Ligue avait appelé le Hezbollah à « cesser de promouvoir l'extrémisme et le sectarisme, d'interférer dans les affaires intérieures d'autres pays et de soutenir le terrorisme dans la région ».
Période « difficile » pour le Liban
La décision de la Ligue de retirer cette qualification au parti intervient après que Houssam Zaki se soit entretenu avec une délégation du Hezbollah, dirigée par le chef de son groupe parlementaire Mohammad Raad. À la fin de sa visite jeudi soir, la Ligue avait publié un communiqué revenant sur les différentes réunions tenues par le diplomate, notamment avec le président du Parlement Nabih Berry, le Premier ministre sortant Nagib Mikati, « des dirigeants issus des différentes composantes du spectre politique », et le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun.
Au cours de ces entretiens, M. Zaki a principalement évoqué « l'escalade » au Liban-Sud, entre le parti pro-iranien et Israël, et le risque que l'élargissement du conflit n'impacte « la sécurité et la stabilité de la région ». Le diplomate a en outre évoqué la vacance présidentielle au Liban depuis plus d'un an et demi. Le représentant personnel du secrétaire général, Ahmad Aboul Ghait, a dans ce cadre exprimé « l'espoir de la Ligue » dans la « sagesse des dirigeants libanais et dans leur pleine conscience des dangers qui guettent leur pays », ainsi que la disposition de la Ligue arabe de contribuer à aider le Liban à sortir de cette « période difficile ».
Plusieurs pays et organismes qualifient toujours le Hezbollah, qu'il s'agisse de sa branche militaire ou politique, d'organisation terroriste, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne. La décision de la Ligue de revenir sur cette classification intervient alors qu'elle a réintégré en mai 2023 la Syrie comme État membre, après plus d'une décennie de suspension après la répression sévère d'un mouvement de contestation lancé en mars 2011, qui s'était transformé en guerre civile dévastatrice. Le Hezbollah est l'un des principaux alliés du régime syrien de Bachar el-Assad.
"Dans la vie y fo zètre pragmatique et logique... y a tellement d'organisations de no pays zarabes et mouyés-zoriento, et même sertins diraient Trop, classifiées mondialement de terroristes que les chères-holders se plaignent du low retour on invesmenthe. Alors éliminer certains par la forsse ou la fosse est logique..." disai le philosophe arabe du 100 siècle bissi...
23 h 25, le 30 juin 2024