L'ancien chef du PSP Walid Joumblatt. Photo d'archives AFP
Alors qu’il ne cesse de promouvoir le compromis, passage obligé selon lui pour dénouer la crise présidentielle, Walid Joumblatt est de moins en moins confiant concernant l’élection d’un président de la République dans un avenir proche. Une perspective qui l’inquiète d’autant plus à l’heure où il craint de voir les affrontements au Liban-Sud se transformer en une guerre totale qui risque d’embraser l’ensemble de la région. L’ancien chef du Parti socialiste progressiste répond aux questions de L’Orient-Le Jour.1- Le risque d’une guerre totale au Liban n’a jamais semblé aussi grand. Toutefois, la visite du ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, et de responsables israéliens à Washington a, semble-t-il, calmé un peu le jeu. Êtes-vous plus confiant aujourd’hui en une solution diplomatique pour éviter une guerre totale ?Non je ne suis...
Alors qu’il ne cesse de promouvoir le compromis, passage obligé selon lui pour dénouer la crise présidentielle, Walid Joumblatt est de moins en moins confiant concernant l’élection d’un président de la République dans un avenir proche. Une perspective qui l’inquiète d’autant plus à l’heure où il craint de voir les affrontements au Liban-Sud se transformer en une guerre totale qui risque d’embraser l’ensemble de la région. L’ancien chef du Parti socialiste progressiste répond aux questions de L’Orient-Le Jour.1- Le risque d’une guerre totale au Liban n’a jamais semblé aussi grand. Toutefois, la visite du ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, et de responsables israéliens à Washington a, semble-t-il, calmé un peu le jeu. Êtes-vous plus confiant aujourd’hui en une solution diplomatique...
Jumblatt ne cesse de parler de compromis pour résoudre le problème de l’élection d’un président digne de ce nom. Il se trompe de mot, -comme pour les bombes de 1000 tonnes-, car ça n’est pas de compromis dont il s’agit , mais de compromission dont il a toujours été le meilleur adepte tant que ça lui rapporte, soit des ministères, soit de l’argent et pourquoi pas les deux tant qu’à faire. C’est d’une politique digne de tous les défaitistes opportunistes qui ont fait que nous avons perdu le contrôle et la démocratie de notre pays. Il ne cesse de prêcher l’asservissement tant que ça fait son affa
12 h 10, le 28 juin 2024