Les chiites boycottent le « sommet spirituel » de Bkerké et s'en prennent à l'Église

À l’origine, c'est un sommet spirituel censé souligner l’importance du vivre-ensemble qui devait se tenir à Bkerké mardi, à l’occasion de la visite du secrétaire d’État du Vatican, Pietro Parolin. Or, si la plupart des chefs religieux chrétiens et musulmans ont répondu à l'appel du patriarche maronite, l'absence du représentant de la communauté chiite s'est fait remarquer. Même le vice-président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Ali el-Khatib, délégué dans un premier temps par le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, n'a pas fait le déplacement. Pour cause, les relations de plus en plus envenimées entre Bkerké et le tandem chiite (Hezbollah-Amal).Le message, véhiculé mardi par les milieux du Hezbollah et par le mufti Kabalan, se résume comme suit : les récents propos du patriarche maronite sont inacceptables, notamment sa qualification de...