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Campus - DISTINCTION

Sophia Haddad, une jeune voix qui porte loin

C’est en chanson que l’étudiante exprime son amour pour le Liban dont la beauté et la culture l’inspirent.

Sophia Haddad, une jeune voix qui porte loin

Sophia Haddad a remporté la première place au concours de musique Rush Levant, initié en 2020 par la maison de production Rush en Jordanie. Photo DR

À seulement 18 ans, Sophia Haddad commence à se faire un nom dans le monde de la musique au Liban et au Moyen-Orient. Naturelle, fraîche et talentueuse, elle a séduit de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Étudiante en première année de sciences politiques et affaires internationales à l’Université libano-américaine (LAU), Sophia a été invitée à se produire le 27 avril dernier lors de la 39e commémoration des martyrs de la Croix-Rouge libanaise (CRL) au musée privé Robert Mouawad, à Beyrouth.En mai 2023, la jeune artiste a remporté la première place au concours de musique Rush Levant, initié en 2020 par la maison de production Rush en Jordanie. Ce prix lui a permis d’enregistrer et de diffuser son premier single, Bass Yerjaa el-Kharif (Quand reviendra l’automne), qu’elle a elle-même écrit et composé. Comme un succès n’arrive jamais seul, elle a été choisie par le groupe de musique libanais Adonis pour se produire en direct avec eux au Festival international de Batroun. « Ainsi, j’ai pu chanter le 30 juin dernier, devant des milliers de personnes venues applaudir le groupe Adonis. C’était pour moi un moment unique, aussi impressionnant qu’inspirant, une expérience inédite qui m’encourage à aller plus loin et à partager ma passion avec le public », confie Sophia, qui avait sorti à l’âge de 15 ans sa première chanson originale intitulée Byekfini (Cela me suffit), composée et écrite par son grand-père Sobhi Haddad.Également en 2023, la société New Media Production a confié à Sophia la tâche d’écrire et de composer une chanson sur le monument historique de la cité d’al-Mina, la célèbre tour des Lions (Bourj el-Sbaa). « Je n’avais que deux jours pour relever ce défi, que j’ai réussi à accomplir. La chanson Woujoudak Maana Ya al-Mina (Ta présence parmi nous, al-Mina) est sortie en juillet 2023. Par ce titre et le clip qui l’accompagne, j’ai été ravie de contribuer à valoriser la culture et le tourisme dans ma belle ville de Tripoli, qui est restée dans l’ombre pendant longtemps », explique la jeune artiste.Avec le même objectif, Sophia a sorti une autre chanson célébrant Tripoli, Asrar al-Madina (Les secrets de la ville), qu’elle a interprétée à la demande de l’Association Patrimoine Tripoli Liban lors du lancement à la bibliothèque de l’Institut du monde arabe à Paris de l’ouvrage collectif « Tripoli dans le regard de ses habitants et des environs », publié par la maison d’édition Jarrous. « Au cours de la cérémonie de lancement de l’ouvrage le 24 septembre, à Paris, j’ai été très émue de voir à quel point le public présent a été touché par cette chanson qui décrit, avec des mots simples et honnêtes, cette grande ville libanaise », confie Sophia. De retour au Liban, l’étudiante a rencontré le ministre sortant de la Culture Mohammad Mortada, avec qui elle a discuté de projets à venir pour la ville de Tripoli, élue capitale culturelle du monde arabe pour 2024.

Un parcours exemplaire

Sophia Haddad a découvert sa passion pour la musique et le chant dès son plus jeune âge, encouragée par sa famille qui compte de nombreux musiciens. Alors que ses proches ont très tôt décelé sa belle voix, l’enfant, fascinée par les instruments de musique, a manifesté assez tôt le désir d’apprendre à jouer du piano. « À l’âge de quatre ans seulement, j’ai commencé à prendre des cours privés de piano avant d’être acceptée, trois ans plus tard, au Conservatoire libanais national supérieur de musique où j’ai pu suivre des cours de piano, de solfège occidental et oriental, et rejoindre le chœur oriental », raconte l’artiste en herbe avec une fierté non dissimulée. Malgré un emploi du temps chargé, la jeune fille ne se lasse pas d’apprendre et, désirant se perfectionner dans sa pratique de la musique, elle a commencé à jouer de la guitare.La pandémie de Covid-19 et la crise économique au Liban ont entravé ses ambitions musicales, mais Sophia n’a pas délaissé sa passion et a rejoint la chorale nationale Fayha, une seconde famille au sein de laquelle elle a appris à développer ses compétences musicales. « Cette expérience m’a permis de me perfectionner en chant pour devenir soliste et m’a donné l’opportunité d’apprendre à diriger un chœur », souligne la jeune fille originaire de Tripoli. « Ce qui me pousse à persévérer dans ce domaine artistique assez exigeant, c’est mon amour pour la musique que j’utilise pour exprimer mes sentiments. C’est mon langage et mon échappatoire », explique la jeune artiste. Dans ses tiroirs, Sophia Haddad a rangé des textes et des mélodies qui attendent de voir le jour au moment opportun. Avec sa voix cristalline et sa sensibilité, cette jeune Libanaise talentueuse a encore de nombreuses histoires à raconter. Son parcours, qui promet d’être brillant, ne fait que commencer.

À seulement 18 ans, Sophia Haddad commence à se faire un nom dans le monde de la musique au Liban et au Moyen-Orient. Naturelle, fraîche et talentueuse, elle a séduit de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Étudiante en première année de sciences politiques et affaires internationales à l’Université libano-américaine (LAU), Sophia a été invitée à se produire le 27 avril dernier lors de la 39e commémoration des martyrs de la Croix-Rouge libanaise (CRL) au musée privé Robert Mouawad, à Beyrouth.En mai 2023, la jeune artiste a remporté la première place au concours de musique Rush Levant, initié en 2020 par la maison de production Rush en Jordanie. Ce prix lui a permis d’enregistrer et de diffuser son premier single, Bass Yerjaa el-Kharif (Quand reviendra l’automne), qu’elle a elle-même écrit et...
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