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Bou Habib et la coordinatrice spéciale de l'ONU ont discuté du Liban-Sud et de la crise des réfugiés

Bou Habib et la coordinatrice spéciale de l'ONU ont discuté du Liban-Sud et de la crise des réfugiés

Le ministre des Affaires étrangères intérimaire libanais Abdallah Bou Habib à Moscou, le 22 novembre 2021. Photo Evgenia Novoz Henna/AFP

Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, et la coordinatrice spéciale de l'ONU, Joanna Wronecka, ont discuté « de la situation au Liban-Sud et de l'importance de la mise en œuvre de la résolution onusienne 1701 », a annoncé le bureau de presse de M. Bou Habib dans un communiqué relayé par l'agence de presse nationale mercredi.

Votée en 2006 pour mettre fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël, la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU prévoit un retrait du parti chiite pro-iranien au nord du fleuve Litani en échange du respect par Israël de la souveraineté libanaise. Le Hezbollah refuse pour l'heure de retirer ses armes et ses postes militaires de la frontière. Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement l'armée israélienne au Hezbollah, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.

Bou Habib et Wronecka ont également discuté des « ramifications de la crise des réfugiés syriens et du rôle des Nations unies, par l'intermédiaire de ses organisations, pour aider le Liban à surmonter cette crise ». Le gouvernement libanais continue de discuter des plans d'expulsion des migrants illégaux, ainsi que de son désir d'expulser les personnes détenues depuis le 15 avril, alors que la communauté internationale s'oppose à tout retour non volontaire, en particulier en ce qui concerne les réfugiés politiques qui risquent d'être persécutés dans leur propre pays.

Début mai, lors de la visite au Liban de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l'UE a annoncé un programme d'aide au Liban d'un milliard d'euros (environ 1,06 milliard de dollars), dont une grande partie doit servir à « renforcer le contrôle des frontières afin de stopper le flux de demandeurs d'asile et de migrants ».

M. Bou Habib a également discuté mercredi avec la directrice générale de l'Unrwa, Dorothee Klaus, « des difficultés rencontrées par l'Unrwa pour répondre aux besoins des réfugiés palestiniens dans les camps au Liban, en raison de contraintes financières ». Selon l'Unicef, environ 210 000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans des conditions de plus en plus difficiles, alors que le Liban est confronté à l'une des pires crises économiques depuis le milieu du XIXe siècle, selon la Banque mondiale. 

Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, et la coordinatrice spéciale de l'ONU, Joanna Wronecka, ont discuté « de la situation au Liban-Sud et de l'importance de la mise en œuvre de la résolution onusienne 1701 », a annoncé le bureau de presse de M. Bou Habib dans un communiqué relayé par l'agence de presse nationale mercredi.Votée en 2006 pour mettre fin à la...