Les dirigeants de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Brésil, appellent jeudi dans un texte commun à « la libération immédiate de tous les otages retenus par le Hamas à Gaza ».
« L'accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé à Gaza », affirme le texte diffusé par la Maison Blanche.
Un tel accord permettrait aussi « de faciliter la livraison accrue d'une aide humanitaire indispensable à travers Gaza, et pourrait mener à une véritable fin des hostilités », relève le texte.
« Le sort des otages et de la population civile à Gaza, qui sont protégés par le droit international, est une inquiétude internationale », ajoute le communiqué.
Le texte a été signé par les dirigeants de l'Argentine, de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Bulgarie, du Canada, de la Colombie, du Danemark, de la Hongrie, de la Pologne, du Portugal, de la Roumanie, de la Serbie, de l'Espagne et de la Thaïlande.
Les négociations menées par l'intermédiaire de pays médiateurs sont au point mort, Israël et le Hamas s'accusant mutuellement de les bloquer.
Le Qatar, avec les Etats-Unis et l'Egypte, sont engagés dans des pourparlers pour obtenir une trêve dans le territoire palestinien et la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.
En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne notamment. Sa vaste opération militaire dans la bande de Gaza a fait 34.305 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.
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