À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a deux ans, les relations entre Téhéran et Moscou se sont renforcées. Et ces liens pourraient bien être un « facteur important » pour le renforcement des défenses iraniennes alors que les dirigeants israéliens comptent riposter après les frappes iraniennes de centaines de drones et de missiles lancés contre l’État hébreu le week-end dernier, explique le Washington Post (WP) dans un article publié le 15 avril.
En 2022, l’Iran a « ouvert un nouveau chapitre dangereux » lorsqu’il a accepté de fournir des milliers de drones de combat et de missiles pour aider Moscou dans sa guerre contre l'Ukraine, relate le média américain. Des accords sont consolidés entre eux, et l’Iran passe d’un statut « d'allié subalterne à celui de partenaire stratégique ».
Un adversaire « bien plus redoutable »
La Russie s'est dans ce cadre engagée à fournir à son allié « des avions de chasse de pointe et une technologie de défense aérienne ». « Ces équipements pourraient aider Téhéran à renforcer ses défenses contre toute future frappe aérienne d'Israël ou des États-Unis, selon des responsables du renseignement américain, européen et du Moyen-Orient ainsi que des experts en armements ». Si le nombre de systèmes de défense fournis par la Russie et déployés en Iran n'est pas connu, la technologie russe « pourrait faire de l’Iran un adversaire bien plus redoutable, avec une capacité accrue à abattre des avions et des missiles, ont déclaré les fonctionnaires et les experts » au Washington Post.
Pour protéger ses installations nucléaires et militaires contre une éventuelle attaque américaine ou israélienne, « l'Iran cherche depuis longtemps à se doter de batteries de missiles antiaériens russes haut de gamme », explique le média.
En 2007, un accord avait été conclu pour que l’Iran se procure un système antiaérien russe S-300. Mais, sous la pression des États-Unis et de l’Europe, Moscou avait fini par retarder la livraison des armes. « L'interdiction auto-imposée a pris fin en 2016 et les S-300 iraniens sont devenus opérationnels en 2019 », rapporte le Washington Post. Depuis, Téhéran a tenté de se procurer le système S-400, qui pourrait détecter et détruire les avions de chasse furtifs d'Israël et des États-Unis selon les analystes militaires, « bien qu'il ne soit pas publiquement connu si Moscou a entrepris de fournir des batteries S-400 ».
Les deux pays ont également négocié des accords en secret afin que des Su-35, « l'un des chasseurs-bombardiers les plus performants de la Russie, soient fournis à l’Iran mais rien ne prouve qu’ils ont été livrés. Mais si l’Iran venait à posséder cet engin, cela constituerait une « amélioration spectaculaire pour une force aérienne iranienne composée principalement d'avions américains et soviétiques reconstruits datant d'avant 1979 », écrit le WP. Selon les responsables interrogés, Moscou s’est également engagé à apporter une aide technique pour les satellites d'espionnage iraniens et une aide à la construction de fusées pour envoyer davantage de satellites dans l'espace.
S'ils sont livrés, les nouveaux missiles antiaériens et les systèmes anti-fuite russes, déployés pour protéger les bases souterraines creusées dans les montagnes rocheuses, feront certainement de l'espace aérien iranien « un endroit plus dangereux », a déclaré Can Kasapoglu, chercheur principal à l'Institut Hudson, un groupe de réflexion de Washington, au Washington Post. « Tout engagement (avec Israël) aura lieu dans l'espace aérien iranien, où Téhéran aura l'avantage de « jouer à domicile » a-t-il ajouté au média.
HYPOCRITES. COMME SI LES SIONISTES COMBATTAIENT SEULS. AMERICAINS, ANGLAIS, FRANCAIS, CANADIENS, ALLEMANDS ET BIEN D,AUTRES ONT PARTICIPES EN ARMANT. LES TROIS PREMIERS ONT ABATTU DRONES ET MISSILES ET NON ISRAEL, SOUVENT DANS LES ESPACES DES ARABINOS... TRATRINOS ? QUI ONT OUVERT L,ESPACE A L,HEGEMONIE IRANIENNE ?
14 h 26, le 17 avril 2024