Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Iran

Les corps des militaires tués à Damas dans un raid imputé à Israël rapatriés

Les corps des militaires tués à Damas dans un raid imputé à Israël rapatriés

Des affiches représentant des victimes d'une frappe aérienne sur l'annexe consulaire du siège de l'ambassade d'Iran à Damas sont affichées lors d'un service commémoratif pour eux dans les locaux de la capitale syrienne, le 3 avril 2024. Photo AFP/LOUAI BESHARA

Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est recueilli jeudi soir devant les cercueils des sept militaires iraniens tués lundi lors de frappes imputées à Israël sur le consulat de l'ambassade iranienne à Damas, à la veille d'une cérémonie d'hommage à Téhéran.

Le chef de l'Etat iranien a présidé une prière aux morts devant les cercueils recouverts du drapeau iranien, a indiqué l'agence officielle Irna. Il était entouré de hauts responsables militaires.

Les dépouilles des sept membres du Corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient été rapatriées en Iran dans la nuit de mercredi à jeudi, trois jours après avoir été tués dans la destruction de l'annexe consulaire de l'ambassade iranienne à Damas frappée par des missiles.

"Les corps des martyrs de l'ambassade iranienne sont arrivés à l'aéroport de Mehrabad" à Téhéran, a annoncé l'agence Isna, en diffusant une courte vidéo montrant des cercueils transportés par un véhicule.

La cérémonie funéraire se déroulera vendredi dans le centre de Téhéran à l'occasion de la journée d'Al-Qods (Jérusalem), qui sera marquée comme chaque année par une manifestation en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a renouvelé le "soutien de la République islamique à la lutte légitime du peuple palestinien" contre Israël, selon un communiqué.

L'attaque de lundi, qui a fait 16 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, était le cinquième raid imputé à Israël en l'espace d'une semaine en Syrie, pays en guerre civile dont le président Bachar al-Assad est soutenu par l'Iran.

L'Iran a immédiatement accusé Israël, mais ce dernier n'a pas confirmé sa responsabilité.

Israël a mené des centaines de frappes en Syrie voisine contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens et des cibles militaires iraniennes depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011.

Les frappes se sont intensifiées depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sol israélien.

Israël commente rarement ses frappes en Syrie mais affirme qu'il ne permettrait pas à l'Iran, son ennemi juré, de s'implanter à sa frontière.

L'ayatollah Ali Khamenei a promis mercredi qu'Israël serait "giflé" pour cette attaque, en prévenant que ses "efforts désespérés en Syrie ne sauveront pas [les Israéliens] de la défaite".

Le raid à Damas a tué notamment le général Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi, deux commandants de la Force Qods, unité d'élite des Gardiens, chargée des opérations extérieures de l'Iran. 

Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est recueilli jeudi soir devant les cercueils des sept militaires iraniens tués lundi lors de frappes imputées à Israël sur le consulat de l'ambassade iranienne à Damas, à la veille d'une cérémonie d'hommage à Téhéran.Le chef de l'Etat iranien a présidé une prière aux morts devant les cercueils recouverts du...