Pour la fête des mères, Marc Daou soutient la transmission de la nationalité par la mère libanaise

La fête des mères, célébrée le 21 mars au Liban, a été l’occasion, pour le député Marc Daou (contestation), d’exprimer sur son compte X (ex-Twitter) « toute la solidarité avec la revendication de la mère libanaise concernant son droit à transmettre sa nationalité à ses enfants ».

Le député Daou fait référence à l’incapacité des femmes libanaises mariées à des étrangers à transmettre leur nationalité à leurs enfants ou à leurs conjoints. La loi libanaise sur la transmission de la nationalité, datant de 1925, octroie ce droit à l’homme libanais exclusivement, ne mentionnant même pas la femme, une injustice qui fait quasiment des Libanaises des citoyennes de seconde zone.

Malgré des campagnes actives menées durant des décennies, les militantes libanaises ne sont jamais arrivées à ouvrir une brèche dans ce dossier. Les prétextes politiques ne manquent pas, tournant principalement autour de craintes « démographiques », liées supposément à la peur de l’implantation des Palestiniens réfugiés au Liban depuis 1948. Pour les enfants nés de mère libanaise et résidant au Liban, cette situation est source de nombreuses souffrances, puisqu’ils continuent à être considérés comme des étrangers.

Dans son message sur X, Marc Daou a également souhaité que les femmes soient « protégées de la violence croissante qui s’exercent contre elles, sans compter le droit de tutelle » qui leur est souvent refusé sur leurs enfants mineurs, en cas de divorce. Au Liban, les questions relatives au statut personnel sont gérées par les communautés religieuses, et les règles qui s’appliquent aux femmes diffèrent d’une communauté à l’autre, et leur sont en général défavorables.