Quelque 100 kilomètres séparent Baalbeck de la frontière libano-israélienne. Malgré cela, depuis le 26 février, cette localité du nord de la Békaa et la région qui l'entoure se sont retrouvées à plusieurs reprises sous le feu d'Israël, dans un premier temps exclusivement dirigé vers le Liban-Sud. Lundi et mardi, l'armée de Tel-Aviv a frappé à quatre reprises les alentours de Baalbeck, faisant trois morts dont deux combattants du Hezbollah. À l'heure où le parti chiite conditionne tout accord de cessez-le-feu à la fin des hostilités à Gaza, ces attaques en profondeur s'inscrivent-elles dans le cadre des pressions exercées par l'État hébreu sur son ennemi chiite ? Ou sont-elles liées aux objectifs stratégiques d'Israël dans sa guerre d'usure contre le Hezbollah, au vu de la position stratégique qu'occupe Baalbeck dans la géographie...