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Un émissaire américain tente de désamorcer la tension entre Israël et le Liban

Un émissaire américain tente lundi à Beyrouth de désamorcer la tension entre Israël et le Liban, où le puissant mouvement Hezbollah a averti qu'il n'arrêterait pas ses attaques en direction du pays voisin avant la fin de "l'agression" dans la bande de Gaza.

La visite d'Amos Hochstein, coordinateur spécial du président Joe Biden pour la sécurité de l'énergie, intervient alors qu'une personne a été tuée et au moins sept autres blessés lundi dans le nord d'Israël par des tirs en provenance du Liban.

Dès le lendemain du début de la guerre le 7 octobre à Gaza entre Israël et le Hamas, le Hezbollah est intervenu pour soutenir son allié palestinien, ciblant le nord d'Israël qui riposte par des bombardements sur le Liban.

"Ceux qui se posent en médiateurs doivent arrêter l'agression sur Gaza, et non l'aide" du Hezbollah au Hamas dans sa guerre, a affirmé le numéro deux du Hezbollah pro-iranien, Naim Qassem, dans un discours.

"Arrêtez l'agression sur Gaza, et la guerre dans la région s'arrêtera", a ajouté le responsable de la formation islamiste.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait averti récemment qu'une éventuelle trêve à Gaza n'entamerait pas "l'objectif" d'Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, par la force ou la diplomatie.

Amos Hochstein s'est réuni lundi avec le président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah, et devait rencontrer notamment le Premier ministre Najib Mikati.

L'émissaire avait déjà mené une médiation entre Israël et le Liban qui a abouti en octobre 2022 à la signature d'un accord délimitant la frontière maritime entre les deux pays et avait assuré la répartition de gisements gaziers offshore en Méditerranée orientale.

Lors de sa dernière visite à Beyrouth en janvier, il avait déclaré que les deux pays préféraient "une solution diplomatique" pour mettre fin aux hostilités.

Au moins 296 personnes, la plupart des combattants du Hezbollah et de formations qui lui sont alliées ainsi que 46 civils, ont été tuées au Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, dix soldats et sept civils ont péri.

Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers de part et d'autre de la frontière.

aya/at/vl

© Agence France-Presse

Un émissaire américain tente lundi à Beyrouth de désamorcer la tension entre Israël et le Liban, où le puissant mouvement Hezbollah a averti qu'il n'arrêterait pas ses attaques en direction du pays voisin avant la fin de "l'agression" dans la bande de Gaza.

La visite d'Amos Hochstein, coordinateur spécial du président Joe Biden pour la sécurité de l'énergie, intervient alors qu'une personne a été tuée et au moins sept autres blessés lundi dans le nord d'Israël par des tirs en provenance du Liban.

Dès le lendemain du début de la guerre le 7 octobre à Gaza entre Israël et le Hamas, le Hezbollah est intervenu pour soutenir son allié palestinien, ciblant le nord d'Israël qui riposte par des bombardements sur le Liban.

"Ceux qui se...