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Les militaires "pas prêts au combat" au Liban-Sud ? Le ministre Slim dément des informations de presse

Les militaires

Le ministre de la Défense Maurice Slim et le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun lors d’un entretien à Yarzé, en septembre 2023. Photo tirée du compte X du ministre

Le ministre libanais sortant de la Défense, Maurice Slim, a contesté mercredi un titre publié en Une du quotidien saoudien al-Charq al-Awsat, selon lequel il aurait déclaré que « les militaires libanais ne sont pas prêts au combat » au Liban-Sud, au cas où ils devaient y être déployés.

Dans un communiqué publié par son bureau, le ministre affirme que cette déclaration est « tronquée », et qu’il a simplement évoqué, dans ses déclarations au journal, « les difficultés » rencontrées par l’armée libanaise, notamment au regard de l’insuffisance des salaires et des indemnités dus à ses membres, depuis le début de la crise économique et de la dévaluation de la monnaie nationale en 2019.

L’article dans lequel sont incluses les réponses du ministre à un journaliste d’al-Charq al-Awsat est en fait consacré au « mécontentement libanais en raison du report de la conférence prévue à Paris pour l’appui à l’armée libanaise ».

Dans son communiqué, M. Slim souligne avoir simplement « demandé aux pays amis d’aider à équiper l’armée libanaise en vue de lui permettre de remplir son devoir national de protection des frontières au sud ».

Le déploiement de l’armée au Liban-Sud, et le renforcement de ses capacités, sont souvent évoqués dans le cadre de la mise en application de la résolution 1701 des Nations unies, en vue de mettre un terme aux combats qui ont lieu depuis le 8 octobre entre le Hezbollah et Israël.

Fin janvier, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, avait ainsi appelé la communauté internationale à « aider à renforcer l'armée libanaise, sachant que nous avons besoin de davantage de forces dans le sud du pays ». « La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU réclame la présence dans le sud d’un contingent de 15 000 hommes. Nous en avons moins de 5 000. Nous n’avons pas les moyens d'assurer ce recrutement, même si la demande est très élevée à cause du chômage », avait-il confié dans un entretien à L'OLJ. De son côté, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, déclare régulièrement que, si la troupe était déployée dans le Sud, les probabilités d'une expansion des affrontements entre le Hezbollah et Israël seraient moindres. 



Le ministre libanais sortant de la Défense, Maurice Slim, a contesté mercredi un titre publié en Une du quotidien saoudien al-Charq al-Awsat, selon lequel il aurait déclaré que « les militaires libanais ne sont pas prêts au combat » au Liban-Sud, au cas où ils devaient y être déployés. Dans un communiqué publié par son bureau, le ministre affirme que cette déclaration est «...