De la fumée noire s'élève d'un site qui aurait été touché par une frappe israélienne, dans le sud du Liban, le 27 février 2024. REUTERS
Les Etats-Unis ont appelé mardi à privilégier la diplomatie pour résoudre les tensions entre Israël et le Hezbollah après qu'un ministre a averti qu'Israël repousserait le mouvement libanais de sa frontière nord même en cas de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
« Nous ne voulons pas voir l'une ou l'autre partie aggraver le conflit dans le nord », a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, à la presse. « Le gouvernement israélien a déclaré publiquement, et nous a assuré en privé, qu'il souhaitait trouver une voie diplomatique », a-t-il dit. « C'est ce que nous allons continuer à rechercher et, en fin de compte, cela rendrait toute action militaire inutile », a ajouté le responsable américain.
Une éventuelle trêve des combats avec le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza n'entamera pas « l'objectif » d'Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, a déclaré dimanche soir le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. Le Hezbollah a annoncé mardi avoir visé à deux reprises une base militaire israélienne après des frappes la veille dans l'est du Liban.
Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, les échanges de tirs sont quasi-quotidiens à la frontière libano-israélienne entre l'armée israélienne et le Hezbollah, mouvement islamiste soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien. La France a récemment présenté des « propositions » pour éviter un conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah, parmi lesquelles, selon des sources diplomatiques, l'arrêt des violences des deux côtés de la frontière et un retrait des combattants du Hezbollah de 10 à 12 km au nord de celle-ci.
Les plus commentés
La famille d’un Libanais juif, enlevé en 1984, en appelle à Israël pour connaître son sort
« Tout ça en une journée de travail » : une photo de Morgan Ortagus tenant une roquette fait le buzz
Trump s'engage à « acheter et posséder » la bande de Gaza