La mission du Liban auprès des Nations unies a publié une déclaration, mercredi, en réponse aux menaces du représentant israélien concernant l'utilisation potentielle de la force pour mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité dans les semaines à venir, insistant sur le fait que c'est Israël qui viole cette résolution.
Le porte-parole officiel du gouvernement israélien, Eylon Levy, a déclaré mardi que son pays réitérait "l'avertissement selon lequel le Hezbollah devait reculer", faute de quoi, l'armée israélienne se retrouverait "obligée de le repousser". Le parti chiite est solidement implanté au Liban-Sud, plus particulièrement dans les régions proches de la frontière avec Israël, où les échanges de tirs sont quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza en octobre dernier. M. Levy avait ajouté qu'il était préférable que les hostilités se terminent "dans le contexte d'un cadre diplomatique conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui rend illégale la présence [du Hezbollah] au sud de la rivière Litani".
Dans sa réponse à ces propos, la mission libanaise a souligné que l'État hébreu "viole onstamment la résolution 1701 depuis 2006, avec des violations terrestres, maritimes et aériennes documentées, dépassant les 30 000 incidents". Elle a aussi condamné les attaques quotidiennes d'Israël contre des villages du Liban-Sud, qui entraînent la mort de civils, des déplacements de population et l'utilisation d'armes interdites.
Mercredi, une femme et un enfant ont été tués par une frappe aérienne israélienne sur le Sud, ce qui porte à 40 le nombre de civils tués depuis le début du conflit et à 264 le nombre total de morts au Liban, selon le décompte de L'Orient-Le Jour.
La résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations unies a été adoptée le 11 août 2006 à l'unanimité des membres du conseil, et visait à stopper le conflit israélo-libanais de 2006. Elle appelle à une cessation complète des hostilités entre Israël et le Hezbollah, et préconise le retrait des forces israéliennes du Liban, qui seraient remplacées par les forces armées libanaises et celles des Casques bleus déployés dans le sud du Liban. Elle exige également le désarmement de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et souligne la nécessité pour le Liban d'exercer un contrôle gouvernemental plein et entier.
Ces politiciens libanais croient que leurs appels seront pris en considération. Tout le monde voit leur manège de protéger les milices vendues armées par un pays étranger qui violent tous les accords sans qu’aucun d’eux ne daigne dénoncer la violation de notre territoire en l’utilisant comme base arrière pour l’Iran, prétextant défendre les palestiniens et exposant ainsi tout notre pays à une mort certaine approuvée par Les vendus . Aucun mot ne sort de leur bouche pour condamner ce parti qui viole notre souveraineté. Alors ils peuvent s’époumoner à prendre sa défense ils ne sont pas audibles
11 h 09, le 22 février 2024