Les forces de sécurité israéliennes inspectant la scène d'une attaque par balle dans la ville de Kiryat Malakhi, dans le sud du pays, le 16 février 2024. Photo Ahmad Gharabli/AFP
Au moins deux personnes ont été tuées vendredi à la suite d'une « attaque terroriste » présumée dans une petite gare routière de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, ont annoncé un hôpital et la police.
« Un terroriste est arrivé à une gare routière, apparemment à bord d'un véhicule, et a tiré sur plusieurs personnes, jusqu'à ce qu'il soit neutralisé par un civil qui se trouvait sur place », a indiqué la police israélienne dans un communiqué. Un photographe de l'AFP sur place a vu des policiers lourdement armés et la dépouille de l'assaillant.
Selon les secouristes, six personnes ont été blessées et transférées dans deux hôpitaux. Une porte-parole de l'un d'eux, l'hôpital Kaplan, a indiqué à l'AFP que deux des personnes blessées et transférées dans l'établissement avaient succombé.
« D'importantes » forces policières ont été déployées dans cette petite ville industrielle située entre Jérusalem et la bande de Gaza, a ajouté la police israélienne qui dit rechercher d'éventuels complices de l'assaillant. « Nous avons relevé le niveau d'alerte national », a déclaré le chef de la police israélienne Kobi Shabtaï, qui s'est déplacé sur les lieux de l'attaque, sans fournir plus de détails sur l'identité de assaillant.
« Il y a des meurtriers, qui ne viennent pas uniquement de Gaza, et qui veulent nous tuer », a réagi dans un communiqué le Premier ministre israélien. « Nous allons continuer de nous battre jusqu'à la victoire totale et ce, de toutes nos forces, sur tous les fronts, partout, jusqu'à ce que nous rétablissions la sécurité et la quiétude pour tous les citoyens d'Israël », a-t-il ajouté.
Deux attaques au couteau contre la police et l'armée israéliennes avaient eu lieu dimanche soir à Jérusalem et en Cisjordanie occupée, au cours desquelles les assaillants ont été tués sans avoir fait de victimes chez les forces de l'ordre, selon la police et l'armée.
Ces incidents quasiment simultanés sont intervenus dans un contexte de tensions nourries, en Israël et dans les territoires palestiniens, par la guerre en cours depuis quatre mois entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Depuis le début de la guerre, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah, un allié du Hamas, et l'armée israélienne et se sont d'ailleurs intensifiés ces derniers jours.
