
Des déplacés palestiniens recevant des colis d'aides alimentaires de l'Unrwa, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 janvier 2024. Photo AFP
« La France n’a pas prévu de nouveau versement à l’UNRWA au premier semestre 2024 et décidera le moment venu de la conduite à tenir en lien avec les Nations unies et les principaux donateurs », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères sur X.
Une décision emboitant le pas à de nombreux pays : Etats-Unis - le principal donateur de l’organisation -, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Finlande, Australie, Canada et Allemagne qui ont décidé de suspendre leur financement après que des employés de l’UNRWA ont été accusés d’être impliqués dans l'attaque du 7 octobre. Ces employés ont été renvoyés par l’UNRWA dès qu’ils ont été informés par les autorités israéliennes des accusations qui pesaient contre eux.
« La France n’a pas prévu de nouveau versement au premier semestre 2024 et décidera le moment venu de la conduite à tenir en lien avec les Nations unies et les principaux donateurs, en s’assurant que toutes ses exigences de transparence et de sécurité de l’aide sont bien prises en compte », a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans une déclaration.
« Les informations sur une participation d’agents de l’UNRWA aux attaques du 7 octobre sont d’une exceptionnelle gravité. Ces actes ont été clairement condamnés par le Secrétaire général des Nations unies », peut-on lire dans la déclaration du ministère, indiquant que compte tenu de la « situation humanitaire catastrophique à Gaza », la France avait choisi d'accroître son soutien humanitaire aux populations civiles de Gaza. « Elle a notamment contribué aux actions de l’UNRWA en 2023 à hauteur de près de 60 millions d’euros ».
« Nous attendons que les enquêtes lancées ces derniers jours permettent de faire toute la lumière sur les faits passés et soient assorties de mesures concrètes à mettre en œuvre rapidement », poursuit la déclaration.
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