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Monde - Guerre Hamas/Israël

Plaintes en Suisse contre le président israélien


Le président israélien Isaac Herzog près d'une photo d'un bébé otage du Hamas lors du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le 18 janvier 2024. Photo AFP/FABRICE COFFRINI

Des plaintes pénales ont été déposées en Suisse contre le président israélien Isaac Herzog qui se trouvait jeudi au Forum économique mondial (WEF) à Davos, a indiqué le bureau du procureur général vendredi à l'AFP.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) confirmait ainsi une information donnée jeudi soir par l'agence de presse suisse Keystone-ATS. Les personnes ayant déposé les plaintes ont elles publié un communiqué, obtenu par l'AFP et intitulé "Legal Action Against Crimes Against Humanity". Il y est indiqué que "plusieurs personnes", dont les noms ne sont pas donnés, ont déposé ces plaintes, auprès du MPC, du procureur cantonal de Bâle-Ville ainsi qu'auprès des polices cantonales de Bâle-Ville, Berne et Zurich.

Le MPC a indiqué que "les plaintes pénales sont maintenant examinées selon la procédure habituelle" et il a expliqué être "en contact" avec le ministère suisse des Affaires étrangères "afin d'examiner la question de l'immunité" du président israélien. Dans leur communiqué, les personnes ayant déposé les plaintes affirment que l'immunité peut, "dans certaines circonstances", être levée lorsqu'il s'agit de crimes contre l'humanité, et elles estiment que "ces conditions sont remplies dans le cas présent".

"Procédure pénale approfondie"
Elles indiquent également avoir demandé la mise en place d'une "procédure pénale approfondie" en Suisse contre le président israélien pour "génocide et crimes contre l'humanité", en parallèle aux accusations de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, portées par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

Une audience se déroule depuis le 11 janvier devant la plus haute juridiction des Nations unies, dont le siège est à La Haye, que Pretoria a saisie le mois dernier, arguant qu'Israël violait la Convention des Nations unies sur le génocide, signée en 1948 à la suite de l'Holocauste.

L'Afrique du Sud souhaite que les juges enjoignent à Israël d'arrêter "immédiatement" la campagne militaire déclenchée dans la bande de Gaza après l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1.140 morts, selon un comptage de l'AFP à partir du bilan israélien.

Quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza durant l'attaque, dont une centaine ont été libérées à la faveur d'une trêve fin novembre. En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza et lancé une offensive dans ce territoire palestinien qui a fait au moins 24.620 morts, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Des plaintes pénales ont été déposées en Suisse contre le président israélien Isaac Herzog qui se trouvait jeudi au Forum économique mondial (WEF) à Davos, a indiqué le bureau du procureur général vendredi à l'AFP.Le Ministère public de la Confédération (MPC) confirmait ainsi une information donnée jeudi soir par l'agence de presse suisse Keystone-ATS. Les personnes ayant...

commentaires (2)

Mohamed a raison, surtout que les Israéliens ont bombardé eux-mêmes le groupe qui festoyait avec de la musique, alors que le Hamas n'était là que pour se cacher avant d'aller prendre des otages dans le Kibboutz. Leur but avoir des otages pour pouvoir sortir des Palestiniens des prisons israéliennes

Hélène SOMMA

05 h 33, le 20 janvier 2024

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Commentaires (2)

  • Mohamed a raison, surtout que les Israéliens ont bombardé eux-mêmes le groupe qui festoyait avec de la musique, alors que le Hamas n'était là que pour se cacher avant d'aller prendre des otages dans le Kibboutz. Leur but avoir des otages pour pouvoir sortir des Palestiniens des prisons israéliennes

    Hélène SOMMA

    05 h 33, le 20 janvier 2024

  • Cessez de parler de 1140 morts israéliens sans preuves de ces morts. Au début, il s’agissait de 1400 morts, pour devenir 1300, puis 1200 pour finalement citer 1140. Que la CIJ exhume ces morts et voir si c’est le cas de 1140 morts, par qu’elles armes ont ils été tués.

    Mohamed Melhem

    21 h 37, le 19 janvier 2024

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