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Politique - Histoire

1949-1967 : retour sur « l'armistice modèle » entre le Liban et Israël

Beyrouth affirme vouloir un retour à l'accord de 1949, dont Tel-Aviv s'est retiré dans la foulée de la guerre de 1967.

1949-1967 : retour sur « l'armistice modèle » entre le Liban et Israël

Des soldats non identifiés stationnés à la frontière libano-israélienne, le 6 juin 1967. Photo d'archives L'OLJ.

Le Liban officiel ne jure plus que par l'armistice de 1949. Voilà en effet plusieurs jours que Beyrouth, dans le cadre des efforts diplomatiques pour contenir les affrontements au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël, appelle au retour à cet...
Le Liban officiel ne jure plus que par l'armistice de 1949. Voilà en effet plusieurs jours que Beyrouth, dans le cadre des efforts diplomatiques pour contenir les affrontements au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël, appelle au retour à cet...

commentaires (7)

Après que Israël a réussi a détruire la force aérienne de l'Égypte, de la Jordanie et de la Syrie. Israël en profite pour envahir, en seulement six jours, le Sinaï égyptien, la Cisjordanie, la bande de Gaza, Jérusalem-Est et le plateau syrien du Golan (y compris les fermes de Chebaa. Le leadership libanais multiplie alors les sorties belliqueuses, le Premier ministre Rachid Karamé affirmant même que son pays « était prêt pour la bataille décisive après l'agression israélienne ». Tout ça, avec ses 3000 soldats. Tout est dit et HN renouvelle l’expérience. Pathétique!

Sissi zayyat

10 h 57, le 16 janvier 2024

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Commentaires (7)

  • Après que Israël a réussi a détruire la force aérienne de l'Égypte, de la Jordanie et de la Syrie. Israël en profite pour envahir, en seulement six jours, le Sinaï égyptien, la Cisjordanie, la bande de Gaza, Jérusalem-Est et le plateau syrien du Golan (y compris les fermes de Chebaa. Le leadership libanais multiplie alors les sorties belliqueuses, le Premier ministre Rachid Karamé affirmant même que son pays « était prêt pour la bataille décisive après l'agression israélienne ». Tout ça, avec ses 3000 soldats. Tout est dit et HN renouvelle l’expérience. Pathétique!

    Sissi zayyat

    10 h 57, le 16 janvier 2024

  • Le bon vieux temps… ou il y avait assez de vaches au Liban pour que quelques-unes puissent s’égarer du mauvais côté de la frontière… Depuid 1967 donc, cette armistice n’est plus. Qui blâmer pour cela? Israël, qui avait le besoin (et les moyens) de sécuriser sa frontière nord? Ou l’incurie des dirigeants libanais qui ont permis à un cancer de s’établir au sud et plonger nos concitoyens dans l’insécurité quotidienne? Je me rappelle en 1978 et de nouveau en 1982, les chars Israéliens ont été accueillis comme libérateurs, avec des fleurs, par les Libanais de toutes les confession… Ah le bon temps…

    Micheline

    10 h 47, le 16 janvier 2024

  • Il y a plus de 40 ans, en 1983, Amine Gemayel refusait de ratifier les accords entre Israël et le Liban sur la délimitation des frontières maritimes. Que de temps perdu et que de couardise vis-à-vis de la Syrie de Abdel Halim Khaddam. Le Liban paie encore cet échec et ce manque de vision.

    TrucMuche

    09 h 34, le 16 janvier 2024

  • Le plus grand service que l'on ferait au Liban, serait de supprimer la FINUL.

    Moi

    09 h 27, le 16 janvier 2024

  • Que ce soit l'accord d'armistice ou la 1701 ou tout autre accord, le problème concerne le controle de la frontière. Or il y a des gars en chair et en os qui sont de surcroit des soldats appartenant à ce qui est appelé la FINUL. Qu'est ce qu'ils foutent à part d'etre payés comme tous les fonctionnaires de l'ONU à ne rien faire? Je n'ai jamais entendu un communiqué de la FINUL établissant des resposnsabilités claires. Mais pour dilapider l'argent des Nations Unis imputé sur le Liban, ils sont champions du monde.

    Moi

    09 h 26, le 16 janvier 2024

  • "L'article III précise que chacun des deux signataires doit s'assurer qu'aucune « force irrégulière ne puisse mener des actes de guerre ou d'hostilité » à l'encontre du deuxième". Le Liban a violé cet accord en permettant aux palestiniens d’opérer contre Israël à partie de son territoire. Tous les malheurs du Liban trouvent là leur source. A souligner que quand Israël s’empare des fermes de Chebaa, il ne s’y trouvait que des soldats syriens. Dans la parenthèse (y compris les fermes de Chebaa, que Beyrouth revendiquera ultérieurement), le mot important es "ultérieurement".

    Yves Prevost

    07 h 10, le 16 janvier 2024

  • 75 ans après !!!!

    Dorfler lazare

    01 h 06, le 16 janvier 2024

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