Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a annoncé lundi depuis Tripoli que « les citoyens remarqueront une plus grande présence sécuritaire dans le nord ». Une déclaration qu'il a faite à l'issue d'une réunion sécuritaire au Sérail de Tripoli, ajoutant que : « notre préoccupation est d’atteindre le plus haut degré de sécurité et de sûreté ».
Le ministre sortant a de nouveau précisé que « les forces de sécurité mettent tout en œuvre pour arrêter ceux qui troublent la sécurité », ajoutant que « nous ne serons pas indulgents » et que « le citoyen doit être certain que les violations lui porteront préjudice ». Il a enfin souligné que « le travail de sécurité n'est pas seulement un travail militaire, mais plutôt un travail social et économique ».
L'annonce de M. Maoulaoui fait suite au plan de sécurité, qui avait été mis à exécution par les Forces de sécurité intérieure (FSI) depuis décembre 2022 à Tripoli, après que la ville avait connu une série d'incidents sécuritaires, notamment des fusillades mortelles. A l'époque, des patrouilles de police avaient été déployées dans les rues à des fins de surveillance et de contrôle. Ce plan n'avait toutefois pas empêché une multitude d'incidents de se produire à Tripoli, considérée comme l'agglomération la plus pauvre du pays.
L'effondrement financier sans précédent du Liban a porté un coup important à la situation sécuritaire.
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